WWIII : MACRON ECHEC PARTOUT, IL SE TIRE UNE BALLE DANS LA TÊTE. SALON DE L'AGRICULTURE GILETS JAUNES 15 ème ACTE.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

Manifestation réussie à Montpellier on attendait 5000 personnes en fait il y en a eu plus de 10000.

https://lemouvement.info/2019/02/23/acte-15-mobilisation-reussie-des-gilets-jaunes-a-montpellier/

 

Emmanuel Macron doit inaugurer ce samedi matin à Paris le salon de l’agriculture à partir de 8h30. Certains Gilets jaunes menacent de perturber sa visite lors de l’acte 15 de leur mobilisation. A chaque fois qu'il se déplace c'est pour torpiller nos grandes entreprises ou pour mettre à genoux une filière de l'Economie. Macron reste chez toi au Touquet.

Puisque la 56e édition du Salon de l'agriculture coïncide avec l'acte 15 de la mobilisation des Gilets jaunes, certains de leurs leaders ont cette semaine décidé de s'inviter dans la plus grande ferme de France et de tenter d'interpeller le chef de l'État, qui délivre actuellement son discours au Salon.

Certains Gilets jaunes ont bien l'intention de profiter de ce déplacement pour se faire entendre.

L'une des figures les plus médiatiques du mouvement, Éric Drouet, a été vue devant l'entrée du Parc des expositions.

 
Emmanuel Macron sur les Gilets jaunes : «C'est un gigantesque échec collectif, j'en prends ma part.»
© POOL New Source: Reuters
Emmanuel Macron lors de son discours au 34e dîner du CRIF le 20 février.

Emmanuel Macron s'est confié aux auteurs de Le peuple et le président, livre paru ce 21 février. Il a notamment exprimé une certaine solitude : «Qui m'a soutenu pendant la crise des Gilets jaunes ? Personne.»

Emmanuel Macron a-t-il la sensation de marcher seul ? Dans un livre écrit par les journalistes Cécile Amar et Cyril Graziani, Le peuple et le président, paru le 21 février, le chef de l'Etat français confesse : «Qui m'a soutenu pendant la crise des Gilets jaunes ? Personne». Il avoue malgré tout avoir sous-estimé le mouvement des Gilets jaunes, croyant en une mobilisation «plus faible que la plus petite mobilisation contre la réforme de la SNCF».

Il déclare d'ailleurs : «Beaucoup de gens avaient honte de leur vie, de ne pas parvenir à s'en sortir malgré leurs efforts. C'est nous qui devons avoir honte. C'est un gigantesque échec collectif, j'en prends ma part. Mais j'ai encore trois ans pour changer cela.»

Christophe Castaner aurait tenté d'organiser une rencontre le 23 novembre entre Emmanuel Macron et des manifestants sur un rond-point. L'initiative ayant été annulé, le locataire de l'Elysée se justifie : «Ça aurait seulement affaibli l'exécutif.»

Emmanuel Macron ne semble pas pour autant se laisser abattre. Certains passages du livre montre un Emmanuel Macron, au contraire, plus offensif, tentant de prendre de la hauteur par rapport à des sondages très défavorables : «Ils me tueront peut-être d'une balle, mais jamais d'autre chose.»

Emmanuel Macron humilie le boxeur Christophe Dettinger, son avocate en rogne

Des «Gaulois réfractaires» aux «gens qui ne sont rien» en passant par les opposants aux réformes macroniennes taxés de «fainéants» ou «cyniques», Emmanuel Macron assume ses petites phrases polémiques, estimant qu'elles comportaient toujours une «part de vérité» : «La part de vérité, peut-être de désinvolture, de caractère direct avec laquelle je m'exprimais devant les Français, quand j'allais au-devant d'eux pendant la campagne, j'ai gardé la même comme président [...] Ça a été perçu comme une forme d'humiliation.»

Début janvier, en pleine crise des Gilets jaunes, le chef de l’Etat, Emmanuel Macron a accordé une interview aux journalistes de L’Obs et France Inter, Cécile Amar et Cyril Graziani, auteurs du livre «Le Peuple et le Président».

Lors de cet entretien, il leur a avoué qu’il ne faiblirait pas:

“Ils me tueront peut-être d’une balle, mais jamais d’autre chose.”

Il a également fait son mea culpa et compte bien redresser la barre:

“Beaucoup de gens avaient honte de leur vie, de ne pas parvenir à s’en sortir malgré leurs efforts. C’est nous qui devons avoir honte. C’est un gigantesque échec collectif, j’en prends ma part. Mais j’ai encore trois ans pour changer cela. Qui m’a soutenu pendant la crise des Gilets jaunes? Personne. C’est le peuple français qui m’a choisi, pas la République des partis. Je lui dois tout. Si j’échoue, j’aurai échoué pour lui et avec lui. Jamais contre lui.”

Lire aussi : «Macron démission !» : 2 500 Gilets jaunes devant l'ONU à Genève contre les violences policières

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