Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

WWIII : DAESH-USA mêmes types de combats entre alliés. Les camps militaires US en Syrie, se protègent pas des boucliers humains de réfugiés. On leur a demandé de partir et ils s'incrustent, protégés par des femmes et des enfants.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : DAESH-USA mêmes types de combats entre alliés. Les camps militaires US en Syrie, se protègent pas des boucliers humains de réfugiés. On leur a demandé de partir et ils s'incrustent, protégés par des femmes et des enfants. Ces méthodes sont celles des Djihadistes, qu'ils ont formé, entraîné, armé, dirigé.

Il n'y a plus rien à faire en Syrie, sauf de laisser l'Armée Syrienne reprendre l'intégralité de son Pays et de ses prérogatives. Les USA sont des PERSONA NON GRATA, qui n'ont obtenu de quiconque, la légitimité d'intervenir et de rester en Syrie, pas plus que le reste de la Coalition, dont la France.

On peut faire état d'un pareil dispositif, mais non opérationnel, de la part des Brics qui jouent et s'amusent avec KIM JONG UN, le Président de la Corée du Nord, le grand timonier du Peuple, qui tient ses sujets, sous son joug. Les USA demandent constamment à la Russie et à la Chine de ne pas aider ce petit Pays minuscule, et de faire respecter des lois internationales et les conventions et délibérations de l'ONU, qu'eux-mêmes ne respectent pas.

Quant à DAESH, c'est bien le bébé de la CIA et de Mac Cain. Il est pleinement opérationnel et génère des centaines de milliers de morts parmi les populations civiles. Comme Daesh s'est fait éliminé par les Russes et les Syriens, et que ses chefs ont été hélitroyés par les GI, pour être évacués dans des zones calmes, ils manquent de petites mains pour protéger leurs camps installés en Syrie, et se servent d'otages pour éviter les bombes. Une action courageuse et désintéressée des USA qui amènent la démocratie, à proximité des Champs pétrolifères qu'ils convoitent.

Moscou: en Syrie, des réfugiés devenus des «boucliers humains» pour une base US
© AFP 2017 Louai Beshara International URL courte 102205239

Les militaires de la base américaine d’al-Tanf ne laissent pas passer les convois humanitaires sur le territoire de l’un des plus importants camps de réfugiés dans le sud de la Syrie, affirme le ministère russe de la Défense.

Les réfugiés du camp syrien de Rukban, dans le sud du pays, servent actuellement de «boucliers humains» pour la base américaine d'al-Tanf, a déclaré ce vendredi le général Igor 

L'un des plus importants camps en Syrie, le camp de Rukban, est situé dans la zone de sécurité de Deraa, à proximité de la base américaine d'al-Tanf, et abrite actuellement plus de 60.000 femmes et enfants provenant de Raqqa et de Deir ez-Zor. Cependant, affirme M. Konachenkov, «les Américains ne laissent approcher ni les convois des autorités syriennes, ni ceux provenant de la Jordanie, ni de l'Onu ni d'aucune autre organisation étrangère».

«Les réfugiés de Ruban sont actuellement des otages, et plus précisément des "boucliers humains" de la base américaine. Je rappelle qu'outre les Américains, seuls ceux que ces derniers sont venus combattre utilisent des barrières de "protection" de ce type en Syrie, et il s'agit des terroristes», a indiqué le porte-parole.

Al-Tanf héberge une base de la coalition internationale où les militaires américains forment et équipent les détachements de l'opposition syrienne armée pour la lutte contre Daech. En mai et en juin, la coalition avait opéré des frappes sur les troupes gouvernementales syriennes qui s'étaient rapprochées des détachements de l'opposition près d'Al-Tanf. Toutefois, les heurts entre l'opposition soutenue par les États-Unis et les forces gouvernementales avaient par la suite cessé dans cette région.

Moscou : Daesh mène des attaques depuis un «trou noir» autour de la base américaine en Syrie
Moscou : Daesh mène des attaques depuis un «trou noir» autour de la base américaine en Syrie Source: www.globallookpress.com
Un combattant de Daesh tire au lance-roquettes (photographie d'illustration)
La zone autour la base américaine d’Al-Tanf, près de la frontière jordanienne, est un vivier de terroristes de Daesh, d’après l’armée russe. Un problème de plus en plus important pour l’armée syrienne qui progresse à Deir ez-Zor.

Une nouvelle charge du ministère russe de la Défense contre les troupes américaines, présentes en Syrie sans autorisation du gouvernement syrien. Cette fois, l’attention de Moscou est portée sur la base américaine d’Al-Tanf, située près de la frontière entre la Syrie et la Jordanie. «La présence [de cette base] à l’arrière des troupes syriennes soutenues par l’aviation russe qui avancent sur Daesh à Deir ez-Zor devient un problème de plus en plus inquiétant», a déclaré le porte-parole de la Défense russe Igor Konachenkov.

«Le Pentagone a affirmé à plusieurs reprises que les instructeurs militaires américains, britanniques et norvégiens qui s’y trouvent, avec des unités d’aviation tactique et d’artillerie, sont chargés de l’entraînement des combattants de la soi-disant Nouvelle armée syrienne [avatar de l'Armée syrienne libre apparu en 2015, puis dissoute et encore reformée]», a rappelé le militaire. «Mais en vérité, Al-Tanf est devenu un trou noir large de 100 kilomètres sur la frontière syro-jordanienne», a-t-il détaillé. Igor Konachenkov a en outre expliqué que des détachements de Daesh sortaient régulièrement de cette zone pour mener des attaques de diversion sur les troupes de l'armée syrienne et les civils.

L’ouverture de cette base, en avril 2017, avait été motivée, selon la partie américaine, par la nécessité d’effectuer des opérations contre Daesh. «Pourtant, au cours des six mois de son existence, aucune opération américaine contre Daesh n'a été recensée», a regretté Igor Konachenkov.

: les organisent des «provocations sanglantes» contre les forces russes en

02:39 - 4 oct. 2017

Le «bouclier vivant» de la base américaine

L’armée russe a d’ailleurs souligné ce qu’elle considère comme un «autre problème» lié à la fameuse base américaine. En effet, le camp de réfugiés de Roukban, abritant au moins 60 000 femmes et enfants fuyant les combats à Raqqa et Deir ez-Zor, se trouve près d’Al-Tanf. Selon Igor Konachenkov, les Américains ne laissent pas les convois humanitaires de Damas, de la Jordanie, ou de l’ONU et d’autres organisations internationales parvenir jusqu'à ces personnes déplacées.

«Des réfugiés de Roukban sont aujourd’hui de facto des otages, et plus précisément un bouclier vivant pour la base américaine», a martelé le porte-parole de l’armée russe, ajoutant qu’à part les Américains, seuls les terroristes utilisaient de telles tactiques en Syrie.

La base d’Al-Tanf a déjà été dans le viseur des médias début septembre. Un ancien responsable syrien de cette base américaine a alors accusé les militaires américains d'avoir fermé les yeux sur la vente d'armes US à Daesh. Selon lui, le chef d’un groupe rebelle syrien affilié à l’Armée syrienne libre (ASL) aurait fait affaire avec les terroristes.

«Quand nous avons appris cela, nous l’avons rapporté aux commandants américains de la base [d'Al-Tanf]. Mais eux, de leur côté, n’ont fait que raffermir leur soutien à cette personne […] qui faisait des affaires avec Daesh», a expliqué Asaad al-Salem, ancien chef de la sécurité de la section syrienne de cette base, dans une interview à la chaîne russe Rossiya 24.

De son côté, le ministère russe de la Défense avait déjà accusé Washington d’avoir encouragé les activités des terroristes. Fin septembre, l’armée russe avait diffusé des clichés aériens montrant des équipements des forces spéciales américaines, soutien des Forces démocratiques syriennes (FDS), sur des zones contrôlées par Daesh près de Deir ez-Zor. Selon Moscou, les Américains assuraient ainsi le passage des FDS au milieu des positions de Daesh en leur évitant d'être attaquées par les terroristes.

«Troupes US en sécurité dans des territoires de » : Moscou publie des images aériennes de

03:02 - 24 sept. 2017

Al-Tanf

Daech attaque des troupes syriennes depuis la zone où se trouve la «mission militaire US»
© AFP 2017 Louai Beshara International URL courte Dossier: Situation en Syrie (automne 2017) (65) 72904910115

Le ministère russe de la Défense a déclaré que le 28 septembre une série d'attaques avait été lancée par Daech sur des troupes gouvernementales syriennes depuis la zone sous contrôle des militaires américains.

Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a fait savoir que les attaques des terroristes de Daech contre les troupes gouvernementales syriennes avaient été déclenchées le 28 septembre depuis la zone où se trouve «la mission militaire américaine»:

«Ces attaques terroristes présentent un seul point commun: elles ont toutes été lancées depuis la zone située dans un rayon de 50 kilomètres autour de la localité de al-Tanf, à la frontière jordano-syrienne. C'est-à-dire de la région où se trouve «la mission militaire des États-Unis». Les Américains n'ont pas laissé, même à une portée de canon, les troupes syriennes approcher de cette zone vers laquelle se dirigeaient des terroristes.»

Igor Konachenkov a souligné que l'armée syrienne avait dû déployer des efforts considérables pour neutraliser les groupes de combattants mobiles de Daech sur la route qui relie Palmyre et Deir ez-Zor et pour libérer les localités investies par les terroristes.

«Si la partie américaine considère de telles opérations comme des "accidents" imprévus, les Forces aérospatiales russes en Syrie sont prêtes à procéder à l'élimination totale de tous les "accidents" de ce type qui surviennent dans la zone se trouvant sous leur contrôle», a conclu le porte-parole du ministère russe de la Défense.

Il a encore une fois fait remarquer que ce n'était pas les capacités des terroristes à combattre qui représentaient la plus grande difficulté pour les éliminer en Syrie, mais bien le soutien que leur apportait la partie américaine.

Dans la nuit du 27 au 28 septembre, environ 300 combattants de Daech, partis de la localité de Rukban, ont rejoint à bord de nombreux 4x4 la ville d'Al-Qaryatayn dans la province de Homs, selon le message officiel du ministère russe de la Défense.

Et de souligner, qu'un groupe de terroristes «a pu contourner tous les postes des troupes syriennes dissimulés aux alentours de la localité d'al-Busairi et que la chance n'y était pour rien». Et d'expliquer, que les terroristes disposaient de leurs coordonnées précises «qu'on ne pouvait obtenir que grâce au renseignement aérien après traitement par des spécialistes. Elles avaient ensuite été soigneusement transmises pour la réalisation de sabotages et d'actes terroristes».

Dans la matinée du 28 septembre, cette unité de terroristes a tenté de s'emparer des hauteurs dominant la ville d'Al-Qaryatayn.

«Parallèlement, le même jour, des terroristes de Daech ont lancé une série d'attaques coordonnées contre d'autres postes des troupes syriennes situés le long de l'axe stratégiquement important qui relie Palmyre et Deir ez-Zor. C'est cette route qu'empruntent les convois de ravitaillement des troupes syriennes qui servent dans la vallée de l'Euphrate et ceux d'aide humanitaire», a-t-on ajouté au sein du ministère russe.

Al-Tanf

Le Pentagone explique la fermeture présumée d’une base US en Syrie
© AP Photo/ Hammurabi's Justice News International URL courte 253231132

Les États-Unis auraient fermé une des deux bases qu'ils possèdent dans le sud de la Syrie, affirme le quotidien Izvestia. Interrogé par Sputnik, le Pentagone s’est gardé de démentir l'information, expliquant qu’il ouvrait et fermait ses bases «en fonction de la situation opérationnelle».

Dans le cadre des accords sur la création d'une zone de désescalade dans la province de Deraa, les États-Unis auraient retiré leurs troupes de la base d'Az-Zakf, située à proximité de la frontière entre la Syrie et l'Irak, relate le journal russe Izvestia.

«Washington dispose désormais d'une seule base, Al-Tanf, frontalière de la Jordanie, c'est-à-dire que leur capacité de soutenir l'opposition, qui accuse déjà les États-Unis de l'avoir pratiquement "trahie", sera fortement réduite», indique Izvestia.

Contacté par Sputnik, le porte-parole du Pentagone, Adrian Rankine-Galloway, s'est gardé de démentir l'information: «À travers tout le territoire de la Syrie et de l'Irak, la coalition ouvrait puis fermait plusieurs bases en fonction de la situation opérationnelle, en vue d'assurer un soutien efficace à nos partenaires.»

Et de poursuivre: «La décision d'ouvrir ou de fermer des bases provisoires est définie par la situation opérationnelle et le déroulement de l'opération.»

Dans le même temps, le porte-parole a confirmé que les États-Unis maintenaient leur présence sur la base d'Al-Tanf, à 70 km de la base d'Az-Zakf.

Une guerre nucléaire bouleverserait le cours de l'évolution
© REUTERS/ KCNA Sci-tech URL courte
138966328

Une guerre nucléaire pourrait non seulement éliminer une partie considérable de l’humanité, mais aussi modifier à jamais le cours de l’évolution, met en garde le scientifique Andrew Glikson.

Plutôt que d'attirer notre attention sur la protection de la planète et sur la lutte contre le changement climatique, nous utilisons des ressources précieuses pour les armes nucléaires, ce qui augmente le risque de propagation de nuclides radioactifs à travers la planète — tel est le message du scientifique Andrew Glikson dans son dernier livre.

L'Anthropocène est un terme relatif à la chronologie de la géologie qui vise à caractériser l'époque de l'histoire de la Terre qui a débuté lorsque les activités humaines ont eu un impact global significatif sur l'écosystème terrestre, notamment la révolution industrielle de la deuxième moitié du 18e siècle, la création d'armes nucléaires et l'augmentation des émissions de gaz au milieu du 20ème siècle, annonce Indy100.

Le scientifique explique comment cette période de changement climatique et d'influence humaine sur la planète pourrait être réduite et comment nous pourrions entrer dans une période post-anthropocène baptisée «plutocène». Cette période a reçu ce nom car elle pourrait être caractérisée par une couche sédimentaire riche en plutonium située dans l'océan et des températures beaucoup plus élevées.

Lors du plutocène, les vallées et les plaines seraient inondés et les humains devraient déménager plus haut en altitude pour survivre.

«Les lois fondamentales de la physique, les principes de la science du climat et les leçons tirées des tendances climatiques passées et actuelles nous permettent de déterminer les facteurs qui influenceront notre climat futur. Globalement, le climat est façonné par trois grands facteurs: les cycles solaires, la concentration des gaz à effet de serre atmosphériques et des événements intermittents tels que les éruptions volcaniques ou les impacts d'astéroïdes», a-t-il déclaré à The Conversation.

Si le réchauffement planétaire actuel atteint les niveaux prévus, il y aura une «menace existentielle» à la civilisation, prévient le scientifique.

«La Terre devrait atteindre une température moyenne de 4 degrés de plus que les niveaux antérieurs à l'époque préindustrielle, à laquelle de nombreuses espèces, y compris les humains, auront beaucoup de peine à s'adapter. Dans ces conditions, les centres de population et d'élevage dans les zones côtières et les vallées fluviales seraient inondés, et les humains seraient forcés de rechercher des latitudes et des altitudes plus élevées pour survivre — tout en devant faire face aux conséquences des possibles conflits nucléaires», a expliqué le chercheur.

Comment empêcher cela? Arrêter de mener des «guerres destructrices» et lutter pour sauver la planète, tout simplement, conclut le scientifique.

Par Ron Paul

A la veille de la défaite de l’État Islamique, l’armée syrienne étant en train d’en finir avec ses dernières positions à l’Est du pays, les interventionnistes de Washington cherchent de nouvelles excuses au maintien de la présence illégale de l’armée américaine. Le long exposé qu’ils ont fait pour justifier cette logique d’intervention est un nouveau mensonge.

Souvenons-nous qu’au début du conflit, le président Obama nous avait militairement impliqués en Irak et en Syrie pour « empêcher le génocide » des Yazidis et qu’il avait promis que l’opération n’irait pas jusqu’à une intervention des forces terrestres. Depuis cette promesse, faite il y a trois ans, l’implication de l’armée américaine est restée constante, et le Congrès a continué de se défiler face à ses obligations légales. Les Etats-Unis ont même établi des bases militaires en Syrie sans en avoir l’autorisation. Imaginez un peu si la Syrie commençait à s’établir militairement chez nous, sans nous demander notre avis !

Au terme de six années de guerre, le gouvernement syrien est sur le point de l’emporter sur l’État Islamique et Al-Qaïda, et les groupes « modérés », qui ont l’appui des Etats-Unis, se sont révélés être, soit des extrémistes islamistes, soit des mercenaires kurdes. Selon un récent rapport, les Etats-Unis ont livré deux milliards de dollars d’armement en Syrie, via l’Europe de l’Est. Pour une grande partie d’entre elles, ces armes ont fini dans les mains de l’État Islamique, soit directement, soit indirectement en passant par celles des groupes « modérés » avant que ces derniers ne rejoignent  l’État Islamique ou  Al-Qaïda.

« Assad doit partir » a proclamé le Président Obama en 2011, en accusant le président syrien de commettre un génocide contre son propre peuple et en prétendant que seul un changement de régime pouvait sauver les Syriens. Et voici que début 2017, au moment où Alep-Est allait être libérée par le gouvernement syrien, les Néo-Conservateurs nous ont prévenus qu’Assad allait s’y installer et en tuer tous les habitants. Selon leurs prévisions, la population d’Alep-Est s’enfuirait devant l’arrivée de l’armée syrienne. Mais les choses ont tourné tout à fait autrement. D’après l’Organisation Internationale pour les Migrations des Nations Unies, 600 000 réfugiés étaient de retour en Syrie dès le mois d’août. La moitié de ces rapatriés sont revenus à Alep, où, soi-disant Assad les attendait pour les tuer.
Que s’est-il passé ? Les Néo-conservateurs et les « interventionnistes humanitaires » ont menti. Comme ils ont menti à propos de la Lybie, de l’Irak… etc.

Voici une information pratiquement ignorée par les médias dominants : un Chrétien a été élu cette semaine au Parlement syrien. Diplômé en droit et âge de 58 ans, ce nouvel élu Chrétien Orthodoxe est membre du parti Baas du Président Assad.

Combien le Parlement d’Arabie Saoudite – notre « alliée », compte-t-il d’élus chrétiens ?  Ah, j’oubliais, il n’y a pas de Parlement élu en Arabie Saoudite !

Pourquoi les Chrétiens apparaissent-ils toujours comme les principales victimes de la stratégie américaine au Moyen-Orient ? En Irak, ce sont eux qui ont le plus pâti de l’invasion américaine de 2003 et, dans les faits, il n’y a presque plus de Chrétiens dans ce pays. Pourquoi n’y-a-t-il pas plus de groupes de confession chrétienne pour exiger que les Etats-Unis se retirent du Moyen-Orient ?

Les Etats-Unis ne sont pas prêts à partir de leur plein gré. A la veille d’une défaite totale de l’État Islamique en Syrie, de nombreuses personnes à Washington se déclarent favorables à la poursuite de l’occupation illégale de certaines régions du pays pour les protéger de l’influence iranienne ! On se doute bien qu’avant l’intervention américaine en Irak et en Syrie, l’influence iranienne était bien moindre dans ces régions. Par conséquent, l’interventionnisme américain serait à l’origine de nouveaux problèmes qui ne pourraient être résolus que par plus d’interventionnisme ? Le complexe militaro-industriel ne pourrait rêver d’un meilleur stratagème pour dépouiller les citoyens américains tout en s’enrichissant !

Qu’avons-nous accompli en Syrie ? Rien de bon.

Par Ron Paul 

Publié par Ron Paul Institute le 2 octobre 2017

L’échec patent de nos absurdes politiques extérieures
L’échec patent de nos absurdes politiques extérieures

politique extérieure 20171006Après les attentats du 11 septembre 2001 aux USA, ils nous ont bassinés avec leur « guerre au terrorisme » et leurs promesses de l’éradiquer en quelques mois, voire quelques courtes années. Justifiant leurs croisades militaires au nom d’une plus grande sécurité intérieure, cette nouvelle doxa qu’ils nous claironnent après chaque attentat. Et plus d’une décennie plus tard, que nous faut-il constater ? Que la situation ne fait qu’empirer ! D’une part, les guerres se propagent sans cesse avec leur lot de victimes civiles toujours plus nombreuses, et d’autre part, l’Occident est par retour de bâton de plus en plus touché par des attentats aveugles qui peuvent survenir à tout moment et en tous lieux, fauchant n’importe quel civil innocent. Ainsi, à l’inverse de leurs promesses l’insécurité n’a jamais été aussi grande. Et les coupables sont désignés d’office par l’entremise de médias irresponsables qui alimentent la peur de l’autre, particulièrement lorsqu’il a la peau basanée. Merci aux responsables et leur politique extérieure imbécile, inconsciente et/ou complètement erronée, menée dans l’ombre de celle menée et dictée par l’administration américaine dont on sait par ailleurs qu’elle n’a de cesse depuis des décennies, de mentir sur les raisons, les causes et les objectifs des guerres qu’elle mène ! En parlant de « terrorisme », on est à la bonne adresse… C’est plus que jamais « leurs guerres, nos victimes ! »

Dès lors, de deux choses, l’une : soit nos responsables nous mentent, soit ils sont d’une incompétence inégalée. Mais, dans les deux cas, nous ne pouvons laisser ces crimes impunis plus longtemps. Dans les deux cas, les décisions de ces élus ne devraient pas rester sans suite. Les faits sont trop graves. Et leur responsabilité est clairement engagée. Il faut que ceux qui, de près comme de loin, orientent et prennent de telles options soient conduits devant les tribunaux internationaux afin d’y être jugés et condamnés pour leurs infamies.

L’indignation de la société civile ne suffit plus et elle ne peut plus se satisfaire de cérémonies nationales, de discours lénifiant et de remise de Légion d’honneur « en mémoire de… ». Il faut que des équipes d’avocats et de spécialistes du Droit international s’organisent afin de travailler sur ces dossiers et que les liens soient établis entre les raisons déclarées de manière officielle et les obscurs objectifs réellement poursuivis de ces guerres. Et que soient démontrés les mensonges, les falsifications, l’imposture et la veulerie d’une caste qui se croit tout permis et inatteignable de par ses statuts de privilégiés et souvent couverts par une immunité qu’il convient à ce stade, de questionner.

En attendant, une chose est évidente : certains secteurs s’enrichissent comme jamais ! Sur les terrains de ces conflits que ne voit-on comme équipements et armements !? Les armes utilisées dans les guerres modernes battent tous les records en termes de coûts. Epuisant les budgets des Etats qui s’y sont engouffrés au détriment des programmes sociaux dans lesquels des coupes sont opérées au point que l’on parle presque tous les jours comme si c’était devenu banal, « d’austérité ». Mais, « austérité » pour qui ?! Nos gouvernements ne sont jamais à court d’idées quand ils doivent trouver de l’argent chez les contribuables, au profit de leurs guerres ruineuses. Et de préférence chez les plus précaires dont ceux-là savent qu’ils ne pourront se défendre, accaparés au jour le jour par le souci de leur survie et celle de leurs enfants.

Dans la foulée, et si nous voulons être cohérents, il faut donc aussi ouvrir le dossier des marchands d’armes. Comment se fait-il que des groupes terroristes qui en font « leur métier » et passent d’un conflit à l’autre, soient armés, surarmés à ce point, quel que soit l’endroit où ils opèrent ?! Que ne voit-on comme images de mercenaires à bord de centaines de pickups sur lesquels sont montés de l’artillerie, maniant lance-roquettes, bazookas et armes en tous genres et équipés à ce point ?! Sans parler des tonnes de munition pour le fonctionnement de ces engins de mort ? Qui leur vend ces armes ? Qui les finance ? Quels sont les pays qui leur accordent les licences et à travers quels montages bidons et certificats de complaisance, pour que ce matériel leur parvienne ? Quels sont les agents, les intermédiaires, les firmes qui alimentent un tel trafic ? Des noms sont connus. Qu’attend-on pour lancer des poursuites ?! A moins que les complicités avec le pouvoir sont telles que ceux-là servent à financer les campagnes de ceux-ci et qu’il convient donc de les ménager ?! Sans oublier le fait que ces marchands de mort sont gagnants à tous les coups. Une première fois lorsqu’il vendent des armes à l’un ; une seconde fois lorsqu’ils vendent des armes à son ennemi ; et une troisième fois lorsque ces armes découvertes font l’objet de destructions massives… qu’il faut s’empresser de renouveler ! Les sommes sont vertigineuses, à faire vomir quand on voit leur usage et qu’on songe que ces assassins parviennent à dormir tranquillement le soir.

Franchement, ce travail même complexe pourrait être effectué si nos Etas en avaient vraiment la volonté, et s’il s’y trouvait une poignée de responsables incorruptibles et intègres que pour mener une telle lutte. C’est exactement la même chose qu’avec les paradis fiscaux. Des « estimations » chiffrent à plusieurs centaines de milliards d’euros annuels (!) le manque à gagner de nos gouvernements, mais ceux qui sont au pouvoir sont souvent tellement liés à ceux qui esquivent l’impôt qu’ils ne se montrent pas vraiment déterminés à les poursuivre et les condamner de manière exemplaire.

Dans ces cas-ci aussi, de deux choses, l’une : ou les responsables savent et ne disent rien parce qu’ils sont complices, ou ils sont d’une incompétence crasse. Mais, dans les deux cas aussi, cela mérite des poursuites. Et puisque l’on nous répète régulièrement que nous sommes dans des Etats de Droit, où sont donc les légistes et autres « experts » versés en ces matières ?! Quand un Droit digne de ce nom retrouvera-t-il ses fondements ?!

Si ces dérives qui menacent gravement les acquis de nos démocraties malades ne se règlent pas par voie légale, il est à craindre que la violence à laquelle nous assistons en ces temps difficiles ne soit que le prélude d’une société de plus en plus agressive, communautariste, revancharde – cela n’a-t-il pas déjà commencé ? – avec en corollaire une circulation des armes qui deviendra l’égale de ce que l’on voit aux USA…

Est-ce vraiment ce modèle auquel nous voulons adhérer ?

Daniel Vanhove

source: https://www.mondialisation.ca/lechec-patent-de-nos-absurdes-politiques-exterieures/5612016

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article