WWIII : ISRAËL VEUT LA GUERRE, il fera tout pour l'obtenir sachant que le frère Américain le soutient dans cette voie. Les Hordes de Cosaques vont répandre le feu, le sang et la mort sur ce Pays.
WWIII : ISRAËL VEUT LA GUERRE, comme les USA, c'est dans leurs gènes, et ils n'ont jamais hésité à tuer les leurs pour en tuer encore plus ailleurs, et feront tout pour l'obtenir sachant que le frère Américain soutient dans cette voie cet Etat sorti de rien et qui veut devenir plus gros que le Bœuf et la Grenouille dans son Grand Israël. Les Hordes de Cosaques vont répandre le feu, le sang et la mort sur ce Pays. On pense qu'ils viennent seulement de Russie mais en fait ils viennent également d'Iran, d'Irak, du Liban, de Syrie, de Turquie et même de Mongolie. Vladimir Poutine se reconnaît à la fois dans les Cosaques de Russie et les Khazars d'Israël. Pour les Cosaques, gardiens de l'ordre Moral, il les utilise dans sa garde personnelle.
C'est pour cela que Vladimir Poutine est le Président qui lutte le plus contre l'Antisémitisme, mais il sait également que les Sionistes n'hésitent pas à réhabiliter Adolf HITLER pour faire porter la responsabilité de la Shoah sur le dos des Arabes et en particulier sur le Grand Mufti de... Jérusalem. Il sait également que les Juifs qui sont incités par les Sionistes à faire leur Alya, devront venir gonfler les armées d'Israël, et mourir pour un territoire que D.ieu ne leur a pas donné. Si Vladimir Poutine succombe aux coups des Juifs, le Monde est perdu, restera à voir la réaction de la CHINE!
Une parlementaire à la Knesset a estimé que la nouvelle attaque contre la Syrie était une tentative de la part de Netanyahu de détourner l’attention du public de son dossier de corruption.
La députée de la Liste arabe commune, Aida Touma-Suleiman a accusé le gouvernement de Netanyahu d’être responsable des évènements de samedi matin dans le nord d’Israël (Palestine occupée, NDRL).
Selon cette parlementaire, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu cherche à provoquer une guerre en Syrie afin de détourner l’attention du public sur son dossier de corruption et préserver ainsi sa survie politique.
Le Premier ministre israélien est accusé d’escroquerie, de corruption financière, de complot, de fraude et d’abus de confiance.
Des proches de Netanyahu, dont son épouse, sont également soupçonnés de corruption et d’abus de biens publics. D’autres membres du clan Netanyahu ont été interrogés à plusieurs reprises sur des malversations sur des achats frauduleux.
La députée israélienne a rappelé que Tel-Aviv avait attaqué la Syrie samedi, quelques jours avant que la police ne publie une partie des résultats de l’enquête menée sur plusieurs cas de corruption dans lesquels Netanyahu est impliqué.
« Israël a attisé les tensions en violant la souveraineté syrienne et libanaise, les résolutions de l’ONU, en ayant une coopération honteuse avec des groupes extrémistes et sans compter ses attaques répétées en Syrie », a fait remarquer Mme Aida Touma-Suleiman.
Le Premier ministre israélien a, aussitôt après la chute du F-16, repris ses accusations contre l’Iran lui imputant la responsabilité d’avoir abattu l’avion de chasse.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a démenti les allégations d’Israël ; l’un des hauts commandants du Corps des gardiens de la Révolution islamique a même indiqué que l’Iran n’avait pas besoin de répondre à un régime mensonger.
Malgré toutes ses accusations et menaces contre l’axe de la Résistance, Tel-Aviv a sollicité la Russie de calmer l’Iran, comme l’a annoncé Reuters citant des sources diplomatiques israéliennes.
Source: Avec PressTV
Au fil des siècles, il y a eu ponctuellement de petites alyoth, individuelles ou par petits groupes. Il s'agissait principalement d'une immigration religieuse, visant à vivre en Terre sainte, près des lieux saints du judaïsme. En 1881, il y avait ainsi 25 000 Juifs religieux, vivant essentiellement dans les quatre villes suivantes : Jérusalem, Safed, Tibériade et Hébron. Henry Laurens en s'appuyant sur les statistiques ottomanes analysées par le démographe McCarthy donne le chiffre très précis de 15 599 pour l'année 1883-84 pour l'ensemble de la Palestine, mais ajoute que ce nombre est vraisemblablement sous-estimé en raison du non-enregistrement des Juifs.
En 1882, l'alya des Amants de Sion marque le début de l'alya sioniste, à visée politique, dont les membres ne sont ni Juifs, ni défendant la cause Juive, sinon pour s'enrichir. L'ETAT JUIF aujourd'hui c'est un Jackpot, qui a permis de frapper les Allemand au porte-monnaie, et qui est à la veille de vouloir la Gouvernance Mondiale, avec Jérusalem Capitale du MONDE et du NOUVEL ORDRE MONDIAL, se chargeant de mettre de l'ordre parmi les Goyim. La synagogue de Satan est donc en place, le grand remplacement des autochtones, par le métissage, la prise en main des EGLISES par la Franc-Maçonnerie.
On peut voler un GOY en FRANCE, quand les Goyim se trompent.
Voilà une petite histoire, qui a eu lieu à Saint-Pétersbourg il y a environ 50 ans. Un jeune garçon non-juif grandissait dans une famille très pauvre. A cette époque, la plupart des gens vivaient dans des appartements que plusieurs familles partageaient, il y avait des chambres pour les familles et une cuisine et un salon communs pour tous.
Ses parents n’étaient presque jamais à la maison. Il avait la chance que la famille voisine dans l’appartement commun l’invite souvent, afin de ne pas le laisser seul. Le père était professeur et l’aidait à faire ses devoirs, il le gardait par amitié pour ce jeune garçon. La famille, qui était juive, l’invitait aussi pour les repas du vendredi soir, le Shabbat. Il se souvient de la façon dont ils avaient l’habitude de prendre un vieux livre et de lire après le repas.
A cette époque, le garçon racontait à ses parents : « Ces gens sont impressionnants. Ils ne se battent jamais entre eux. Il y a beaucoup de respect entre le mari et la femme, une belle famille émouvante. »
Beaucoup, beaucoup plus tard, le même garçon a grandi et est devenu Premier maire adjoint de Saint-Pétersbourg. Il était question de l’ouverture d’une école juive à Saint-Pétersbourg, il y a environ 19 ans. Le maire adjoint a appris que le gouvernement de la ville ne donnait pas la permission d’ouvrir l’école, pour des raisons qu’il ignorait.
Il s’est adressé au vice-ministre de l’éducation et lui a demandé « comment se fait-il que vous ne voulez pas donner l’autorisation d’ouvrir l’école juive ? » Il a répondu, « parce que je suis juif et tout le monde dira que c’est parce que je suis juif que j’ai permis l’ouverture de l’école. Je pensais que ce serait mieux de garder le statu quo. Il n’y a pas d’école juive et nous allons laisser la situation telle qu’elle est, ce sera mieux pour tout le monde. »
Le garçon, adjoint au maire de Saint-Pétersbourg, a pris les papiers et a signé les documents lui-même. Bien qu’il n’ait pas été autorisé à signer parce qu’il n’avait aucune prérogative du ministère de l’Education, il a néanmoins signé les papiers. C’était la première école juive à ouvrir ses portes à Saint-Pétersbourg. Ce garçon était Vladimir Vladimirovitch Poutine.
Cinquante ans plus tard, ce jeune garçon aidé par une famille juive, a marqué de son empreinte la vie juive en Russie, et il n’y a aucun doute que sa renaissance et sa réussite sont dues à la présidence de la Russie de M. Poutine. Aucun autre président dans le monde n’a fait face avec tant de force et de manière si radicale à l’antisémitisme.
Cosaque en russe : kazak (казак) - pluriel : kazaki (казаки), en ukrainien : kozak (козак) - pluriel : kozaky (козаки), en polonais : Kozak - pluriel : Kozacy, est le nom donné à un groupe de populations en majorité slaves d’Europe orientale adjacente au Caucase et à l’Asie et autrefois au domaine ottoman.
L’origine du terme « cosaque » renvoie à une fonction, une catégorie d’individus, plutôt qu’à une ethnie ou un peuple. Dans le Codex Cumanicus, dictionnaire trilingue couman (langue turque), persan et latin, mais aussi glossaire et index thématique servant à décrire les peuples en contact avec les Coumans de l’époque, les cosaques (sous la forme « quzzaq ») y sont mentionnés comme étant des sentinelles, des gardiens ayant pour fonction de défendre la steppe des ennemis tatars. Côté étymologique, le terme slave « cosaque » (kazak en russe, kozak en ukrainien et en polonais) est probablement un dérivé du turco-mongol qazaq, un vocable qui se retrouve dans de nombreuses langues de même souche et qui signifie « homme libre », ou « sans attache », par extension vagabond ou aventurier.
Le lien avec le soldat ou le garde indépendant décrit dans le Codex Cumanicus est donc des plus logiques puisque le mercenaire est un homme travaillant pour son propre compte. Selon Ramseier, certains chercheurs (William Erskine ou Julius von Klaproth), attribuent une origine arabe au mot « qazaq », qui serait passé en Asie centrale et en Russie après avoir franchi le Caucase, par le biais des Perses puis des Tcherkesses. Dans cette hypothèse, le terme désigne un « homme martial vivant en nomade », un soldat des steppes, une signification très proche de la turco-mongole et une filiation entre les deux parentés reste possible. Ramseier note encore que le Russe Vassili Radlov (ou Wilhelm Radloff), fondateur de la turcologie, définit les cosaques comme des « hommes libres, indépendants et nomades ». Il n'y a pas de rapport direct entre les Cosaques et les Kazakhs (kазах), ni les Khazars, ni Abraham, quoique habitant les mêmes régions, mais à plusieurs siècles d'intervalle.
Israël veut la guerre mondiale, les USA aussi.
Daniel Pipes |
Après tout, les Goyim ont été appelés les ânes par l’infâme rabbin Ovadia Yosef. "Les Goyim (gentils, non-Juifs) sont nés seulement pour nous servir", a-t-il dit. "Sans cela, ils n'ont pas de place dans le monde - seulement pour servir le peuple d'Israël." [3]
Les Goyim comme John McCain et Lindsey Graham, dont toute la carrière a été financée par le milliardaire comploteur juif Soros, étaient probablement d'accord avec le rabbin. Les carrières politiques de McCain et de Graham ont démontré qu'elles avaient été subordonnées à leurs oppresseurs.
Créer un conflit là où il n'y en a pas est un de leurs plans et de leurs tromperies [4].
Leurs agents ont été en mesure de faire exactement cela aux États-Unis dans les années 1920, plus précisément dans des endroits comme Boston, Philadelphie, Detroit et Chicago. [5]. S'ils doivent s'allier avec des groupes radicaux et des groupes terroristes pour faire leur travail, comme dans le cas de la guerre syrienne, cela ne leur pose aucun problème.
Et si n'importe quelle nation tente d'utiliser la loi morale et politique pour leur faire respecter n’importe quelle loi universelle, les sionistes tirent la carte d'antisémitisme de leur poche.
Comme l'a dit en 2002 le diplomate israélien Shulamit Aloni, ministre de l'Éducation : l'antisémitisme est “un truc; Nous l'utilisons toujours. Quand, d'Europe, quelqu'un critique Israël, nous évoquons l'Holocauste. Quand, dans ce pays (USA), les gens critiquent Israël, ils sont «antisémites». Et l'organisation est forte et a beaucoup d'argent. Les liens entre Israël et l'establishment juif américain sont très forts et ils sont forts dans ce pays ...
Donc, si des gens comme Bernie Madoff et des entreprises comme Goldman Sachs finissent par détruire l'économie américaine, si un certain nombre de révolutionnaires juifs finissent par produire de la pornographie comme un moyen de souiller ou de détruire la culture, Shaked veut nous dire que nous devrions traiter les familles de ces personnes comme des criminels aussi?
Ce qui nous amène à notre point essentiel ici.
Le régime israélien a récemment bombardé l'aéroport militaire de Mezzeh près de Damas et AUCUN politicien occidental sérieux n’a dit qu'Israël a violé le droit international et doit donc être sanctionné. En fait, les médias sionistes et les néocons n'ont pas encore fait part aux Américains de cet événement important. Le Times of Israël a rapporté le bombardement de l'aéroport militaire de Mezzeh, mais il a mis une justification tirée par les cheveux: "Important aéroport militaire, Des installations près de Damas bombardées; Plusieurs combattants du Hezbollah ont été tués [14]".
George W. Bush voulait faire quelque chose de semblable quand on lui a dit qu'il n'y avait pas d'armes de destruction massive en Irak. [15].
La paix, pour eux, est pire que le terrorisme, et le terrorisme est, pour eux, c’est mieux que la paix.
Ils veulent amener le monde vers le précipice, parce que leur idéologie messianique ne peut pas avoir lieu jusqu'à ce que TOUS les Goyim soient complètement subjugués.
En fait, ils se vantent d'avoir des ogives nucléaires dans leurs ambassades et consulats de tous les pays qui reconnaissent Israël, et qu’ils sont en mesure d'effacer une grande partie de l'Occident de la carte. C’est ce qu’ils appellent l’option Samson. Dans la Bible, Samson fait s'écrouler les colonnes du temple philistin, dont le toit écrase ses ennemis et lui-même. Comme le disait l'historien militaire israélien Martin van Creveld en 2003:
[1] Daniel Pipes, “Support the Syrian Rebels?,” National Review, May 12, 2013.
[2] Sidney Blumenthal, The Rise of the Counter-Establishment: From Conservative Ideology to Political Power (New York: HarperCollins, 1998), 124.
[3] Dan Murphy, “Rabbi Ovadia Yosef, in his own words,” Christian Science Monitor, October 7, 2013; Lazar Berman, “5 of Ovadia Yosef’s most controversial quotations,” Times of Israel, October 9, 2013; Marcy Oster, “Sephardi Leader Yosef: Non-Jews Exist to Serve Jews,” Jewish Telegraphic Agency, October 18, 2010; Reuven Hammer, “Tradition Today: Jews and Gentiles,” Jerusalem Post, November 12, 2010.
[4] See Victor Ostrovsky, By Way of Deception : The Making and Unmaking of a Mossad Officer (New York: St. Martin’s Press, 1990).
[5] For a sociological study on this, see E. Michael Jones, The Slaughter of Cities: Urban Renewal as Ethnic Cleansing (South Bend: Fidelity Press, 2004).
[6] Quoted in E. Michael Jones, “The Great Satan and Me: Reflections on Iran and Postmodernism’s Faustian Pact,” Culture Wars, July/August 2015.
[7] Ibid.
[8] See Murray Friedman, The Neoconservative Revolution: Jewish Intellectuals and the Shaping of Public Policy (Cambridge: Cambridge University Press, 2005); Stefan Halper and Jonathan Clarke, America Alone: The Neo-Conservatives and the Global Order (Cambridge: Cambridge University Press, 2004).
[9] See for example Ilan Pappe, The Forgotten Palestinians: A History of the Palestinians in Israel (New Haven: Yale University Press, 2011); The Ethnic Cleansing of Palestine (Oxford: One World, 2007).
[10] See John J. Mearsheimr and Stephen M. Walt, The Israel Lobby and US Foreign Policy (New York: Farrar, Straus & Giroux, 2007).
[11] Quoted in Ruth Eglash, “Israeli minister: Criticizing Israel is the new anti-Semitism,” Washington Post, May 4, 2016.
[12] Ibid.
[13] Quoted in Ishaan Tharoor, “Israel’s new justice minister considers all Palestinians to be ‘the enemy,’” Washington Post, May 7, 2015.
[14] Dov Lieber, “Israeli jets said to strike Syrian army, Hezbollah sites,” Times of Israel, December 7, 2016.
[15] See Vincent Buglioci, The Prosecution of George W. Bush for Murder (New York: Vanguard Books, 2008).
[16] Quoted in “The War Game,” Guardian, September 21, 2003.
[1] LA MAFIA KHAZARE (1ere partie) : l'Histoire occulte
Juillet 2006, massacre de Cana - Les bombardements israéliens ont fait plusieurs milliers de victimes civiles au Liban - Photo : archives
On se ferait des illusions si l’on s’imaginait que ce stade n’a pas déjà été atteint ou presque atteint en ce qui concerne Israël; nous ne devons pas écarter la mince possibilité que d’une façon ou d’une autre Israël revienne à la raison et fasse ce qu’il aurait pu faire il y a des décennies, à savoir faire la paix avec les Palestiniens et à travers eux avec les mondes arabe et musulman et, en fait, avec le monde en général, mais ceci semble peu probable.
Les dirigeants sionistes savaient dès le départ que le seul moyen pour eux de s’approprier la Palestine c’était la guerre. Zeev Jabotinsky était franc à ce sujet, David Ben Gourion honnête seulement dans sa correspondance privée : ce n’est qu’au fil de l’épée et par le feu qu’Israël pouvait être créé en Palestine et s’étant engagé dans cette voie Israël ne s’en est jamais détourné.
En sept décennies Israël a mené guerre après guerre : contre les Palestiniens, contre l’Égypte, la Syrie, le Liban, la Jordanie, la Tunisie, contre tout état , organisation ou individu se mettant en travers de son chemin. Il a massacré, assassiné et bombardé des ambulances, des hôpitaux, des écoles, des enceintes de l’ONU et des immeubles d’habitation. Il n’a jamais montré la moindre compassion pour les vies humaines qu’il prend : au contraire, l’un de ses pilotes a même sorti une plaisanterie lorsqu’on lui demandé ce qu’il ressentait lorsqu’il tirait un missile sur un immeuble à Gaza. Il répondit qu’il avait senti « un léger frémissement » des ailes de son avion.
Au fil des ans les rabbins et généraux israéliens ont qualifié tous les Palestiniens d’ennemi ou de cancer, de serpents et de cafards qu’il fallait écraser ou couper. L’ennemi palestinien comprend même les enfants à naître, donnant à Golda Meir des cauchemars lorsqu’elle se mettait au lit, ne sachant pas combien de Palestiniens pourraient être nés lorsqu’elle se lèverait le lendemain.
Ces sentiments effrayants sont perceptibles dans la rue et dans la culture dominante, dans les sondages témoignant de la haine envers les Palestiniens, et même chez les écoliers et dans la violence incessante des colons de Cisjordanie. Les soldats et la police des frontières qui protègent ces colons font ce qu’ils veulent, sachant qu’ils ne seront pas punis ou si légèrement que le châtiment ne fait qu’aggraver les choses pour la victime et sa famille. Le meurtre de Abd al Fatah al Sharif alors qu’il gisait blessé sur le sol dans une rue d’Hébron l’an dernier et le meurtre récent par un tireur d’élite d’Ibrahim Abu Thuraya cloué dans un fauteuil roulant après avoir eu les deux jambes sectionnées par un missile israélien lors de l’attaque de Gaza en 2008, ne sont pas des anomalies brutales mais des actes qui s’inscrivent tout à fait dans l’histoire violente d’Israël.
Détruire l’ennemi avant qu’il ne devienne trop fort est la maxime qui guide Israël depuis 1948. L’Égypte a été déstabilisée par les attaques répétées enjambant la ligne d’armistice avant l’agression tripartite de 1956. Cette dernière échoua en raison de l’intervention des États-Unis après la révélation de la traîtrise britannique. Israël repris alors les attaques sur la ligne d’armistice avant l’attaque de 1967 contre l’Égypte et la Syrie. Le mythe de l’invincibilité ne dura toutefois que jusque la première semaine de la guerre de 1973, durant laquelle les forces israéliennes furent mises en déroute dans le Sinaï. Si Anouar Sadat n’avait pas trahi Hafez al Assad elles auraient aussi été repoussées des Hauteurs du Golan, mais cela n’aurait tout de même pas éliminé la probabilité d’une intervention directe des États-Unis pour sauver Israël des conséquences de sa propre folie.
Ce fut la dernière guerre qu’Israël livra contre une armée régulière. Ses « guerres » contre le Liban et Gaza ne furent rien d’autre que des offensives militaires contre une population en grande partie sans défense et même alors il n’a pu les gagner. Gaza a réussi à rester debout malgré le carnage perpétré par les attaques israéliennes, et au Liban l’expulsion de l’OLP en 1982 n’a fait que dégager la voie à une résistance chiite prenant la forme politique et militaire du Hezbollah. En 2000 cette armée de guérilla avait repoussé les sionistes hors du Sud-Liban et en 2006 elle les humilia encore davantage lorsqu’ils revinrent, ce qui nous amène à considérer la situation présente.
Depuis 1973, les « guerres israéliennes » se résument à des massacres de populations civiles désarmées
D’abord, la situation géopolitique d’Israël n’est plus ce qu’elle était. L’époque où Israël pouvait compter sur la sympathie du monde, en se faisant passer pour un petit état soi-disant assiégé et menacé d’extinction, est depuis longtemps révolue. A l’exception des États-Unis et de leurs suiveurs, le monde a pris conscience de ce qu’est réellement Israël, un persécuteur.
Au Moyen-Orient la situation géopolitique d’Israël n’est plus ce qu’elle était non plus. Les traités qu’il a signés avec l’Égypte et la Jordanie sont moribonds. L’antagonisme populaire envers Israël dans les deux pays est aussi fort aujourd’hui que le jour où ces traités ont été signés, et probablement plus après les déclarations incendiaires de D. Trump, l’assassinat d’Ibrahim Abu Thuraya et la position déterminée prise par une adolescente palestinienne, Ahad Tamini en giflant un soldat sioniste.
Militairement, on pourrait représenter le déclin d’Israël sur un graphique. Le glissement depuis 1967 a été lent mais continu. Oui, Israël dispose d’armes nucléaires et envoie par intervalle des signaux qu’il est prêt à les utiliser, comme il l’a fait en 1973. Oui, il a une puissance aérienne suprême mais même cela n’a pas été suffisant pour lui donner les victoires qu’il voulait et comme le savent les chefs militaires et les services de renseignement israéliens, les ennemis d’Israël travaillent en permanence à mettre au point les moyens de contrer la supériorité technologique d’Israël. Les médias sionistes peuvent bien se moquer d’Hasan Nasrallah mais les commandants militaires israéliens, eux, ne s’en moquent pas.
Israël a essayé de détruire le Hezbollah mais a échoué. Il a essayé d’intimider l’Iran par l’assassinant de ses scientifiques et les menaces répétées d’attaque militaire mais il a échoué, même avec l’outil supplémentaire des sanctions états-uniennes. La loi des conséquences involontaires a prévalu : la tentative de détruire la Syrie a, en fin de compte, aussi échoué, malgré les destructions et les pertes en vies humaines colossales, et il en est de même de la tentative de détruire l’Irak qui, sous un gouvernement à domination chiite proche de l’Iran et sympathique au Hezbollah, est en train de retrouver son unité brisée. L’effondrement du sécessionnisme kurde est un autre coup porté à Israël. L’avers de ces échecs est la force militaire croissante du Hezbollah et de l’Iran, bien plus grande qu’il y a une décennie.
C’est pour ces raisons que le Moyen-Orient se trouve peut-être à un moment de son histoire moderne le plus dangereux. D’un point de vue psychologique et stratégique Israël ne peut permettre à la situation actuelle de se perpétuer sans réagir, ne peut permettre au Hezbollah et à l’Iran de se renforcer encore plus dans les années à venir. Il doit réaffirmer sa domination militaire et tous les signaux en provenance de l’establishment politique et militaire indiquent qu’après un an de préparation intensive il est prêt à y aller. La cible sera le Liban, que les propagandistes d’Israël dépeignent comme rien de plus qu’une enclave du Hezbollah manipulée par l’Iran, qu’Israël voudra entraîner dans le conflit. Ce sera une guerre de destruction massive, les ministres israéliens ne divergeant que sur la question de savoir si les bombardements doivent ramener le Liban à l’âge de pierre (Yisrael Katz) ou au moyen-âge (Naftali Bennett).
Les préparatifs de guerre d’Israël au cours de l’année écoulée incluent les plus importantes manœuvres terrestres des deux dernières décennies. Ces manœuvres baptisées « Light on the Grain » (Lumière sur le grain) conduites en septembre 2017 dans le nord de la Palestine occupée sur la ligne d’armistice avec le Liban ont commencé par l‘évacuation des civils de la région. On estime à 30 000 ou 40 000 le nombre de soldats et réservistes impliqués, organisés en 20 brigades, avec des chasseurs à réaction, des hélicoptères, des drones, des sous-marins, des canonnières et des bateaux patrouilleurs fournissant renforts et reconnaissance aux troupes au sol. Guerre électronique, utilisation de robots de combat dans les tunnels et batailles simulées mettant en scène des soldats portant l’uniforme « ennemi » et de fausses ceintures d’explosifs, tout y était. Les exercices étaient basés sur l’hypothèse d’une guerre de dix jours avec le Hezbollah. D’après Walid Sukkariya, général libanais à la retraite et député au parlement, le nombre de soldats déployés indiquait un déploiement de 150 000 soldats dans une guerre réelle.
Une collaboration occidentale éhontée et infâme avec l’occupant sioniste
En novembre 2017, le plus grand exercice aérien de l’histoire d’Israël a eu lieu dans le sud de la Palestine occupée. L’exercice multinational « Blue Flag » d’une durée de deux semaines a engagé environ mille pilotes de huit pays (2) , dont, pour la première fois dans l’histoire de telles manœuvres, l’Allemagne. Des centaines de chasseurs à réaction ont effectué un millier de missions à partir de la base Uvda, les forces « bleues » « attaquant » l’ »alliance rouge », ennemi indéterminé dont les pilotes avaient, toutefois, tous reçu un nom arabe. Des hélicoptères, des drones et des UAVs furent utilisés : la guerre électronique occupant une place centrale dans les manœuvres, ainsi que l’hypothèse que l’ »ennemi » serait armé de SAM et lance-missiles MANPAD.
Au large, l’île de Chypre a été utilisée par Israël tandis qu’il se prépare pour sa prochaine guerre. En mars 2017, Israël et le gouvernement du sud de Chypre ont organisé les manœuvres militaires « Onsilos-Gedeon » de trois jours sur une vaste zone autour de Nicosie. En juin, environ 500 soldats, dont un grand nombre appartiennent à l’unité d’ »élite » Egoz ainsi que cent soldats de la Garde Nationale Chypriote ont pris part à un exercice de guerre de deux semaines dans les montagnes Troodos, où le terrain est similaire à celui du Sud-Liban. Les combats se déroulaient sur et sous terre, dans des zones à la végétation dense en terrain montagneux et comportaient des manœuvres aéroportées de jour et de nuit. La composante aérienne comprenait cinq escadrons israéliens, des avions de transport C130, des hélicoptères Blackhawk et l’unité 669, dont la mission principale est de secourir les pilotes et soldats piégés derrière les lignes ennemies.
Vers la fin octobre 2017, la « coopération » militaire israélo-chypriote se déplaça dans le sud de la Palestine occupée, où des soldats de la Garde nationale chypriote et l’unité Egoz organisèrent des exercices sur une période de deux semaines sur la base militaire Tzeelim. L’accent était mis sur la guerre urbaine dans un décor imitant une ville ‘arabe’.
Ces manœuvres miliaires en cours font partie d’un nouvel axe stratégique (militaire et commercial) qui se développe en Méditerranée orientale entre Israël, Chypre et la Grèce et qui attire d’autres pays en raison des profits lucratifs qui à terme proviendront des réserves de gaz naturel des fonds marins que Chypre est en train de forer dans son champ Aphrodite et Israël dans ses champs Leviathan et Tamar à 140 km de la côte de la Palestine occupée.
L’engagement militaire avec Israël et la tenue de manœuvres sur le sol chypriote qui, pour Israël, sont clairement dirigées contre un ennemi « arabe », ont semé la consternation dans les rangs de l’opposition chypriote. En juin le parti Akel remarquait que les montagnes Troodos avaient été choisies pour leur similitude avec la topographie du Sud-Liban. Il a déclaré que les exercices impliquaient Chypre dans des jeux de guerre dangereux « aux côtés d’une armée qui est une puissance d’occupation dans les territoires palestiniens depuis 50 ans. » La militarisation de la coopération avec Israël était dangereuse pour Chypre et la paix de la région.
Les dirigeants israéliens sont des psychopathes dangereux et génocidaires
L’ampleur de ces exercices ne laisse planer aucun doute, Israël ne se contente pas d’améliorer et de vérifier l’état de préparation de son armée mais se prépare activement à la guerre. Les sonnettes d’alarme retentissent continuellement depuis un an ; d’après Channel Two, qui a accès aux positions israéliennes sur la ligne d’armistice avec le Liban, Israël se prépare à mener « une guerre très violente ». En 2008 déjà, le chef du commandement nord de l’armée sioniste de l’époque, maintenant chef d’état major, Gadi Eisenkot, présenta la « doctrine Dahiya », qui met l’accent sur les dégâts colossaux qui seraient infligés aux zones associées au Hezbollah. Écoutons Eisenkot : « A chaque village à partir duquel il sera tiré sur Israël nous appliquerons une force disproportionnée et lui infligerons des dégâts et destructions énormes. De notre point de vue ce ne sont pas des villages civils, ce sont des bases militaires. Ceci n’est pas une recommandation. C’est un plan et il a été approuvé. »
Dahiya, bien-sûr, c’était ce grand faubourg de Beyrouth pulvérisé par l’aviation israélienne en 2006. D’autres pensent que la doctrine devrait être appliquée encore plus largement. Selon les propos tenus en mars 2017 par le ministre de l’éducation Naftali Bennett, « Les institutions libanaises, leurs infrastructures, les aéroports, les centrales électriques, les carrefours, les bases de l’armée libanaise, toutes devraient être des cibles légitimes si une guerre éclate. C’est déjà ce que nous devrions leur dire et ils sauraient que si le Hezbollah tire des missiles sur le front intérieur israélien cela voudra dire que nous renverrons le Liban au Moyen-Age. »
De la part de N.Bennett ce ne sont pas que des mots. Après tout, en 1996, c’est lui qui a ordonné le tir de barrage qui tua plus de cent personnes, dont la moitié d’enfants, dans l’enceinte des Nations Unis de Qana, au Sud-Liban ; « Je suis fier de la façon dont j’ai opéré pendant l’opération ‘Raisins de la colère’ », a-t-il remarqué plus tard. « Laissez les guerriers tranquilles. » Après tout c’est encore N.Bennett qui une fois a dit « J’ai tué beaucoup d’Arabes dans ma vie et ça ne me pose aucun problème. »
Selon le ministre du renseignement Yisrael Katz, s’entretenant en décembre avec un journal saoudien, « Ce qui s’est passé en 2006 sera qualifié de partie de plaisir comparé à ce que nous sommes capables de faire maintenant. Je me souviens qu’un ministre saoudien a dit qu’ils renverraient le Hezbollah dans ses grottes au Sud-Liban. Je vous le dis nous allons renvoyer le Liban à l’âge de pierre … et enterrer Nasrallah sous les rochers. » Ce sont purement et simplement des menaces génocidaires, et l’Iran et le Hezbollah se préparent tous deux à l’offensive. Le Hezbollah a déjà dit qu’il disposait de missiles capables d’atteindre n’importe qu’elle partie de la Palestine occupée et a laissé entendre que les ports et les raffineries feraient partie des cibles de toute guerre à venir.
La réponse de la résistance libanaise
La réponse de Hassan Nasrallah à ces menaces, faite lors de son discours marquant le 10 ième jour d’Achoura en octobre de cette année, mérite qu’on lui prête attention parce qu’il n’est pas homme à tenir des propos en l’air. C’était un long discours dans lequel il a fait la distinction entre judaïsme et sionisme, dans lequel il a dit que les juifs amenés en Palestine du monde entier était de la chair à canon dans une guerre colonialiste britannique et occidentale contre les populations arabes et musulmanes de la région et qu’ils servaient encore à alimenter les politiques états-uniennes.
S’adressant aux « érudits juifs, à leurs personnalités éminentes, leurs penseurs » il les prévint que B. Netanyahou mène ‘votre peuple’ en Palestine à l’anéantissement et à la destruction. Qu’il travaille avec Trump à déchirer l’accord avec l’Iran et à entraîner la région dans une nouvelle guerre, mais que ni lui ni son gouvernement et les responsables militaires n’avaient une idée précise de ce qui les attendait s’ils lançaient une autre guerre. « C’est pourquoi j’appelle tout d’abord les juifs, sauf les sionistes, à dissocier leurs préoccupations des calculs sionistes qui ne pourront que les mener à leur destruction finale. J’appelle tous ceux qui sont venus en Palestine occupée, croyant la promesse qu’ils y trouveraient un pays où coule le lait et le miel, je les appelle à quitter la Palestine et à retourner dans le pays d’où ils sont venus afin de ne pas être réduits à du simple carburant dans une guerre à laquelle le stupide Netanyahou les mènera. Car si B. Netanyahou lance une guerre dans la région ils n’auront peut-être plus le temps de quitter la Palestine et il n’y aura peut-être plus de lieu sûr pour eux en Palestine occupée. » Une telle guerre pourrait entraîner « la fin de toutes choses pour vous et pour l’entité sioniste. »
C’est peut-être le discours le plus direct et le plus fort que H. Nasrallah ait jamais prononcé. La confiance avec laquelle il a tenu ces propos laisse supposer que le Hezbollah a obtenu ou mis au point un armement qu’Israël pourrait trouver difficile à contrer.
Le discours indique que H. Nasrallah comprend parfaitement qu’après plus de sept décennies le conflit avec Israël se rapproche rapidement du niveau existentiel de : soit l’un … soit l’autre : soit le Hezbollah est détruit et l’Iran paralysé, soit Israël reçoit des coups d’un telle ampleur qu’il ne puisse y survivre. A l’instant présent cela peut sembler improbable mais l’histoire peut s’avérer facétieuse, tout particulièrement pour ceux qui fondent leurs calculs sur la base d’un pouvoir qu’ils ne perdront jamais.
La défaite n’est envisageable pour aucun des deux camps : Israël se prépare à mener une guerre d’une sauvagerie sans précédent pour achever ses ennemis et ces derniers sont prêts à se défendre et (comme a prévenu H. Nasrallah) à exporter la guerre en territoire ennemi. Cela semble être proche du point où nous nous trouvons actuellement, sans que personne au sein de la « communauté internationale » n’appuie sur la pédale de frein pour arrêter la dynamique de guerre.
Note:
(1) Les intertitres sont de la rédaction de Chronique de Palestine, et le titre original est : « Israël prêt pour une guerre des plus violentes. »
(2) Allemagne, États-Unis, France, Grèce Inde, Italie, Pologne.
* Jeremy Salt a enseigné l’histoire moderne du Moyen-Orient à l’Université de Melbourne, à la Bosporus University à Istanbul et à la Bilkent University à Ankara pendant de nombreuses années. Parmi ses publications récentes son livre paru en 2008 : The Unmaking of the Middle East. A History of Western Disorder in Arab Lands (University of California Press).
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28 décembre 2017 – The Palestine Chronicle – Traduction: Chronique de Palestine – MJB
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