WWIII : Les Agressions de la Coalition Occidentale continuent en Syrie, les Anglais se font chasser, les Juifs tirent des missiles sur L’armée syrienne qui a intercepté lundi soir neuf missiles lancés sur l'aéroport Militaire de Shayrat, les Français font du renseignement, Les Américains partent sans partir, Macron le suiveur non suivi, atteste qu'il n'y a rien à voir à l'Assemblée Nationale, les preuves sont classées secret défense.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : Les Agressions de la Coalition Occidentale continuent en Syrie, les Anglais se font chasser, les Juifs tirent des missiles sur L’armée syrienne qui a intercepté lundi soir neuf missiles lancés sur l'aéroport Militaire de Shayrat, les Français font du renseignement, Les Américains partent sans partir, Macron le suiveur non suivi, atteste qu'il n'y a rien à voir à l'Assemblée Nationale, les preuves sont classées secret défense. Les dessous de la Politique et des interventions Militaire (fin de page).

Seul contre tous, le président français de l'Europe peine à rassembler, personne ne le suit dans la Guerre sauf les British du Brexit, il s'est adressé pour la première fois aux députés européens réunis à Strasbourg, pour tenter de les mobiliser autour de son ambition de «refonder l'Europe». Mais, de Budapest à Berlin, celle-ci est loin de susciter l'enthousiasme. On ne veut pas de ce Frenchie envoyé par les intérêts Britanniques et Juifs.

C'était l'heure du grand oral européen pour Emmanuel Macron, qui s'est adressé le 17 avril pour la première fois aux députés européens à Strasbourg, afin de tenter de les mobiliser autour de son ambition de «refonder l'Europe». Mais, revers de fortune pour le locataire de l'Elysée, entre victoires retentissants de forces souverainistes en Italie ou en Hongrie mais aussi réticences nouvelles côté allemandes, les ambitions européennes du président français risquent d'avoir du mal à séduire.

Dans son gouvernement Melting-pot, où ni droite, ni gauche ne peuvent s'exprimer, il faut seulement qu'on l'écoute, il en a été de même au Parlement qui n'a même pas eu le droit de voter le principe de la Guerre qu'il veut développer contre tous les gouvernements autoritaires, et selon lui, il y en a de plus en plus en Europe, et la France pourrait aller se battre contre l'Europe et ses brebis galeuses.

Selon une déclaration de l'Elysée reprise par l'AFP, Emmanuel Macron devait «[exprimer] l'urgence qu'il y a à agir dans un contexte difficile au sein de l'Union européenne mais aussi à l'extérieur». Sa méthode, là ou MERKEL est déjà revenue en arrière, c'est d'inonder l'Europe avec la Loi asile et immigration légale, financée par l'UE, permettant aux émigrés de vivre dans la moyenne des salaires de l'UE, largement au dessus de celle des retraités et de 60% des Français, afin que des immigrés heureux, qui s'engagent à voter Macron à toutes les élections, puissent lui fournir le socle indispensable pour sa Majesté, adoubée par la reine d'Angleterre, de pouvoir règner par son pouvoir.

Je ne céderai à aucune fascination pour les souverainetés autoritaires

Lors de son allocution, Emmanuel Macron a notamment estimé que la réponse appropriée à l'autoritarisme ne devrait pas être une démocratie autoritaire, mais l'autorité de la démocratie. Le président français a insisté à plusieurs reprises au cours de son intervention sur l'importance de maintenir un front uni dans une Europe souveraine, tout en précisant : «Je ne céderai à aucune fascination pour les souverainetés autoritaires.»

Un fond d'aide pour les réfugiés et une «Europe sociale»

Le président français a aussi proposé de «créer un programme européen» pour financer les collectivités locales accueillant des réfugiés, afin de dépasser «le débat empoisonné» sur les quotas de répartition au sein de l'Union européenne : «Je propose de créer un programme européen qui soutienne directement financièrement les collectivités locales qui accueillent et intègrent les réfugiés.»

La DCA syrienne intercepte une dizaine de missiles au-dessus de Homs ? Guerre de l'Info ?

Alors que plusieurs médias avaient évoqué le fait que la défense antiaérienne syrienne aurait intercepté lundi soir une dizaine de missiles visant l'aéroport militaire de Shayrat, dans le gouvernorat de Homs, l’agence de presse syrienne officielle Sana a démenti cette information.

Au matin du 17 avril, les médias publics syriens avaient rapporté que la défense aérienne syrienne avait intercepté une dizaine de missiles, dans la région de Homs. Par la suite, l'agence Sana a évoqué une fausse alerte.

«Une fausse alerte concernant une violation de l'espace aérien durant la nuit a entraîné le déclenchement des sirènes de la défense aérienne», a déclaré l'agence officielle syrienne Sana le 17 avril en fin d'après-midi, citant une source militaire. «Il n'y a pas eu d'attaque extérieure sur la Syrie», précise-t-elle.

Plus tôt, l'agence Sana avait déclaré que la défense aérienne syrienne avait «abattu des missiles qui étaient entrés dans l'espace aérien au-dessus de la province de Homs».

Avant la mise au point de Sana, un porte-parole de l'armée israélienne interrogé par l'AFP, avait déclaré : «Je ne suis pas au courant d'un tel incident.»

De même, le Pentagone avait démenti toute implication des Etats-Unis ou de la coalition arabo-occidentale qu'ils mènent dans la région. «Il n'y a pas d'opérations des Etats-Unis ou de la coalition dans cette zone», a déclaré Heather Babb, porte-parole du Pentagone.

L’armée syrienne a intercepté lundi soir neuf missiles lancés sur l'aéroport de Shayrat. Se référant à des sources au sein de l'armée, des médias arabes attribuent l'attaque à Israël. Le site Al-Masdar a en outre annoncé que la DCA syrienne a tiré plusieurs missiles contre des avions militaires qui avaient violé l’espace aérien du pays.

La défense antiaérienne syrienne a intercepté lundi soir une dizaine de missiles qui visaient l'aéroport militaire de Shayrat, dans le gouvernorat de Homs, a annoncé la télévision nationale du pays.«Les missiles de l'ennemi, qui étaient au nombre de 9, ont été interceptés par la DCA syrienne», précise la source. Par la suite, une source militaire a confirmé à Sputnik ces informations. «La DCA syrienne dévie une frappe de missiles visant un aérodrome militaire dans le gouvernorat de Homs», a fait savoir l'interlocuteur de l'agence.Plus tôt dans la journée de lundi, l'agence nationale SANA avait aussi rapporté que la défense antiaérienne du pays avait intercepté des missiles près de Homs.Tout de suite après l'apparition de ces informations, le Pentagone, contacté par Sputnik, a déclaré que les États-Unis ne menaient aucune opération dans la zone désignée.«Les États-Unis ne mènent actuellement aucune activité dans la région en question. Aucun détail supplémentaire ne peut être fourni dans l'immédiat», a indiqué une représentante du Pentagone. D’après le site Al-Masdar, l’attaque est intervenue à 01h10 (00h10 heure de Paris). Selon cette même source, les frappes n'auraient pas visé Shayrat, mais une autre base aérienne de la province de Homs. Selon la chaîne libanaise Al Mayadeen, l'attaque n'a causé aucun dégât, tous les missiles ayant été interceptés.

Al-Masdar a en outre annoncé que l’armée syrienne aurait tiré des missiles dans l’est de Damas contre plusieurs avions israéliens qui avaient pénétré dans l'espace aérien du pays depuis le Liban.

Pour rappel, c'est justement la base aérienne de Shayrat qui avait été attaquée le 7 avril 2017 aux missiles américains Tomahawk. Washington avait alors affirmé que cette base était «associée au programme» d'armes chimiques et «directement liée» à l'attaque à l'arme chimique survenue le 4 avril à Khan Cheikhoun.

C'est sous ce même prétexte — la présumée attaque chimique perpétrée le 7 avril dans le ville syrienne de Douma — que les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené une attaque aux missiles contre la Syrie dans la nuit du 13 au 14 avril 2018. D'après la Défense russe, la DCA syrienne a alors intercepté 71 missiles sur les 103 tirés par cette coalition tripartite.

Les frappes des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France en Syrie ont convaincu Moscou que la Russie devait envisager toutes les formes d’aide à l'armée syrienne, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans une interview accordée à la chaîne de télévision BBC.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a expliqué en quoi les frappes portées par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France contre la Syrie avaient changé l'attitude de Moscou envers l'armée syrienne. «Cela nous convainc que nous serons prêts à envisager toutes les formes d'aide à l'armée syrienne pour contenir l'agression», a déclaré le chef de la diplomatie russe, répondant à la question de savoir si la Russie envisageait de fournir à la Syrie des missiles sol-air S-300. «Le Président Poutine a déjà évoqué ce sujet. Il a rappelé qu'il y a quelques années, à la demande de nos partenaires, nous avons décidé de ne pas livrer de S-300 à la Syrie. Maintenant que les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont commis cet acte d'agression scandaleux, nous pouvons réfléchir sur comment s'assurer que la Syrie est protégée», a souligné le diplomate à la BBC.

Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, informe le ministre russe de la Défense. Le bombardement a été mené sous couvert d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques de cet État, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.

La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.

Une mission de l'OIAC est arrivée le 14 avril à Damas pour enquêter sur l'attaque prétendue chimique à Douma, c'est-à-dire après le bombardement par les pays occidentaux.

Un sous-marin britannique aurait été chassé des côtes syriennes par la Marine russe

Un ou deux sous-marins russes auraient empêché un sous-marin britannique de participer à l’attaque de samedi contre la Syrie réalisée par Washington, Londres et Paris, selon The Times.

Un sous-marin britannique n'a pas pu participer à l'opération militaire contre la Syrie car il a dû manœuvrer face à des sous-marins russes, écrit le quotidien The Times, citant des sources au sein de l'armée.

Un sous-marin de la classe Astute de la Royal Navy armé de missiles de croisière aurait été chassé par au moins un, peut-être deux, sous-marins russes surnommés «le trou noir» par des experts navals occidentaux du fait de leur capacité à rester silencieux en mouvement.

Deux frégates russes et un avion anti-sous-marin auraient également poursuivi le navire britannique, qui par conséquent n'a pas réussi à s'approcher à une distance suffisante pour réaliser des frappes contre la Syrie. Le sous-marin avait essayé depuis plusieurs jours de ne pas se faire repérer, selon le journal.

Il s'agit de sous-marins de la classe Klio (code Otan), partis du port syrien de Tartous. Leurs deux générateurs diesel et leur transmission électrique permettent à ces «trous noirs» d'atteindre une très grande vitesse. Ils sont équipés de torpilles et de missiles de croisière et anti-sous-marins.

Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont réalisé samedi des frappes de missiles contre des sites gouvernementaux syriens

qui seraient prétendument utilisés pour la production d'armes chimiques. La coalition a tiré plus de 100 missiles dont la plupart ont été interceptés par la défense aérienne syrienne. Les forces russes n'ont pas été engagées mais suivaient tous les tirs.

Frappes en Syrie : de LR aux Insoumis, condamnation quasi unanime de l'opposition à l'Assemblée

A gauche comme à droite, des voix critiques se sont fait entendre lors d'un débat sans vote du Parlement, pour dénoncer la décision de Paris de frapper Damas le 14 avril aux côtés de Washington, sans mandat de l'ONU, et sans consultation des élus.

La frappe française du 14 avril contre la Syrie, décidée sans consultation du Parlement, ne fait pas l'unanimité chez les députés et sénateurs. Ceux-ci ont pu faire entendre leur désaccord lors d'un débat à l'Assemblée nationale, sans vote, deux jours après l'intervention conjointe de Paris, Washington et Londres.

Une fois n'est pas coutume, l'intervention du chef de file des députés Les Républicains (LR) Christian Jacob a été applaudie par les députés communistes, Insoumis et Front national (FN). «En intervenant sans mandat [de l'ONU], nous craignons que la France se soit encore un peu plus isolée dans cette région du monde», a lancé le président de groupe. 

Christian Jacob a ensuite rendu hommage à la position de Jacques Chirac en 2003, qui avait alors dit «non» à la guerre en Irak, et déploré que Paris se soit cette fois aligné «sur les positions américaines». Le président du groupe LR a par ailleurs estimé que «rien n'interdisait» à Emmanuel Macron de recourir à un débat avant de lancer l'intervention en Syrie. «L'utilité des frappes françaises en Syrie reste à démontrer», a-t-il ajouté. I

l a enfin appelé à une «solution politique globale» en Syrie, regrettant que «l'on ne travaille pas à une solution partagée avec la Russie», sans qui «rien ne se fera en Syrie». Christian Jacob s'est interrogé : «La Russie a peut-être beaucoup de défauts, mais que serait devenue la poudrière syrienne sans l'intervention des Russes ?»

Lire aussi : L'ambassadeur russe à l'OIAC dit avoir la preuve que l'attaque chimique en Syrie a été mise en scène

Mélenchon déplore une intervention «sans preuves» dans un «nid de frelons»

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a pour sa part rappelé que l'intervention française avait eu lieu «sans preuves» de la responsabilité de Bachar el-Assad dans l'attaque présumée de Douma du 7 avril. Le chef de file des Insoumis s'est par ailleurs étonné que la destruction, d'après Paris, d'usines présumées de production d'armes chimiques n'ait pas dégagé «une seule petite bouffée d'air impur», en ne faisant aucune victime.

«Nous sommes intervenus militairement dans le pire nid de frelons de la planète», a déploré le député, ajoutant : «Nous avons agi sans mandat de l'ONU, c'est sans doute pour la France le coup le plus important porté à sa diplomatie.»

Poursuivant son intervention, Jean-Luc Mélenchon a interrogé Edouard Philippe au sujet d'une formulation évoquée par Emmanuel Macron pour justifier la participation de la France aux frappes en Syrie. «Que signifie la légitimité de la multilatéralité ?», a questionné l'Insoumis, qui a terminé son intervention en affirmant : «C'est fini le temps où à quelques pays, nous pouvions décider pour tout le monde !»

Le communiste Jean-Paul Lecoq a de son côté dénoncé «des actes de guerre illégaux sans mandat de l'ONU dans une seule volonté de représailles».

Ces orateurs ont également déploré l'absence de vote lors de ce débat. 

Pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron «se prend pour le maître du monde»

Le sénateur FN Stéphane Ravier a vu dans l'intervention de Paris «une faute majeure», jugeant que le gouvernement syrien était le «seul capable de s'opposer à Daesh».

Marine Le Pen, qui ne s'est pas exprimée devant les élus, a livré un commentaire aux journalistes dans les couloirs de l'Assemblée. Ne mâchant pas ses mots, la présidente du parti frontiste a accusé le président de la République de se prendre «pour le maître du monde».

«Emmanuel Macron oublie que la communauté internationale, ce sont des centaines de pays», a-t-elle déclaré, avant d'ajouter : «Chaque jour qui passe, j'attends d'avoir le début d'un commencement de preuve de ce qui a justifié la mise en œuvre d'une intervention militaire de la part de la France.» «C'est une intervention militaire, ça n'est pas rien. On ne joue pas à la Game Boy», a-t-elle conclu.

Lui aussi interrogé au micro de RT France dans les couloirs de l'Assemblée, le président de Debout La France Nicolas Dupont-Aignan a rappelé qu'aucune preuve de l'utilisation d'armes chimiques par le gouvernement syrien n'avait été présentée par les autorités françaises. «C'est de la propagande !», a-t-il lancé.

Une «riposte amplement justifiée», selon le Premier ministre

Face aux vives critiques des Républicains, des Insoumis ou encore du Front national, la majorité, les UDI-Agir et les socialistes, avec des bémols, ont pour leur part apporté leur soutien à la décision d'Emmanuel Macron.

Chef de file des socialistes, Valérie Rabault a ainsi déclaré : «la France a agi pour le droit international et sans le droit international.»

Le président du groupe LREM Richard Ferrand a de son côté dénoncé les élus critiques de l'intervention française, jugeant qu'ils venaient «délégitimer l’action de nos armées, le travail de nos services de renseignement mais également des ONG qui, sur place, ont relayé l’atrocité de l’attaque perpétrée par le régime syrien».

Le Premier ministre Edouard Philippe a pour sa part été le premier à prendre la parole dans l'hémicycle. Lors de son allocution, il a repris l'argumentation d'Emmanuel Macron, accusant Damas de l'attaque chimique présumée de Douma et affirmant que celle-ci était «avérée», sans toutefois apporter de preuve au public. 

«Notre riposte était amplement justifiée dans ses causes. Dans ses modalités elle a été soigneusement proportionnée», a lancé le Premier ministre.

«Aucune solution politique ne sera trouvée tant que l'utilisation de l'arme chimique restera impunie», a-t-il poursuivi, tout en démentant que la France rentre «dans une logique d'escalade». Alors que Paris a agi sans mandat de l'ONU et donc en violation du droit international, le gouvernement reste selon lui attaché «au multilatéralisme». Il a également récusé tout «suivisme» des Etats-Unis.

Lire aussi : Syrie : les frappes françaises débattues par le Parlement sans vote, deux jours après l'intervention

L'Armée de Bourbaki, est toujours ensablée dans les sables du désert, sans mandat International de l'ONU, avec sa propre légitimité, qu'il vaut mieux cela que d'être au chômage, et que faire la Guerre sans risque chez les bédouins, avec un prime du commerce de haschisch, et le placement dans des maisons closes, font que nos militaires émérites, aiment la Guerre, et se battent pour la France en livrant au PDG de BackPage.com, Carl Ferrer, (qui a reçu un prix du FBI pour son travail d'enquêteur auprès du bureau), de la matière vivante comestible. On était déjà habitué aux viols du Mali, de l'opération Barkhane, sans compter le Rwanda.

Quels que soient les Guerres, nos Militaires n'en lâcheraient pas une, comme un Directeur des Achats dans une grande Société Nationale, car chez les Viets, les Bougnouls, les niakoués, les bridés, il y a eu toujours le repos des braves et les BMC, et les petits trafics qui permettent d'aimer la Guerre, et ce n'est pas auprès de la Grande Muette, qu'on pourra avoir un débriefing.

Viols d’enfants en Centrafrique : non-lieu pour les soldats français qui ont bénéficié de la Justice Française alors que le Centrafrique était concerné.

Plusieurs enquêtes avaient été ouvertes mettant en cause des soldats français de l'opération « Sangaris » en Centrafrique, pour des agressions sexuelles sur mineurs. Après une enquête de 2 ans, tenue secrète de bout en bout, les juges d'instruction ont classé l'affaire sur un non-lieu, une décision qui réaffirme ainsi le viol en toute impunité.

Mar Leroye

L’opération "Sangaris", lancée en 2013 par la France et qui s’est officiellement conclu en octobre 2016, avait soi-disant pour but de rétablir la paix dans la région. Comme dans toute guerre, les agressions sexuelles commises par des militaires sont couvertes. En effet, l’association "Innocence en danger" a recueilli pas moins de 41 témoignages d’enfants, âgés majoritairement entre 7 et 13 ans qui affirment avoir subi des agressions sexuelles de la part de militaires français de la mission Sangaris, entre 2013 et 2014.

Après la parution de cette affaire dans les médias, plusieurs enquêtes ont été ouvertes, concernant des militaires français et/ou casques bleus, pour des motifs de « viol par personne abusant de l’autorité de ses fonctions », ou pour « violence en réunion ». L’ONU, ainsi que le gouvernement français, que l’affaire gène au plus haut point, semblent tout faire pour tasser l’affaire : les associations "innocence en danger" et "enfance et partage", qui se sont portées partie civile dans l’un de ces procès, dénoncent "l’extrême partialité" de l’enquête menée par l’ONU, restée secrète, ainsi que du gouvernement Français.

En effet, le parquet de Paris en mars 2017 a rendu une ordonnance de non-lieu concernant les militaires français, ordonnances appliquées par les juges d’instruction le 11 janvier 2018 dans l’affaire portée par les 2 associations. Pourtant, dans cette même ordonnance, le parquet de Paris a admis ne pas pouvoir affirmer "qu’aucun abus sexuel n’a été commis", mais que l’ensemble des témoignages ne serait pas suffisamment cohérent... En dépit de ces éléments accablants, la justice a encore une fois fermé les yeux, afin de maintenir le voile de plus en plus fin qui cache le visage véritable de l’armée française. Une décision de justice qui s’apparente à un permis de viol en toute impunité pour les soldats. On songera par ailleurs à Chevènement qui, en mai 2015, avait tenté de minimiser les faits évoqués par ces déclarations : « Il est clair que le fait de se trouver au contact des populations malheureuses, abandonnées peut favoriser les comportements de ce type […] Laissons l’armée française au-dessus de tout cela parce que l’armée française rend beaucoup de services ; elle s’acquitte avec beaucoup de professionnalisme des tâches qui lui sont confiées ».

Une provocation de plus, qui semblait déjà présager le manque total d’impartialité de la justice raciste, au service de la France impérialiste. Ces affaires illustrent la nature même de l’armée française, pour qui le viol semble être une arme comme une autre – fait courant dans les conflits militaires. Une raison de plus, s’il en faut, pour que notre camp social se saisisse de ce mot d’ordre : troupes françaises hors d’Afrique et du Moyen-Orient !

Du viol colonial. Le viol des Africaines et des Afro-descendantes par des Européens était un phénomène si répandu depuis la « découverte de l’Afrique » qu’un peintre flamand,  Christiaen van Couwenbergh  (1604-1667), en fit un tableau qui se trouve conservé en France au musée de Strasbourg.

Dans cette peinture  intitulée « Le rapt de la négresse » ou « le viol de la négresse », qui constitue un document exceptionnel, deux jeunes Européens, nus, s’apprêtent à violer une Africaine. L’un deux la montre du doigt en se moquant de ses lamentations, tandis qu’un troisième homme qui, lui, est resté habillé, semble exprimer la réprobation que partage manifestement le peintre qui a voulu dénoncer crûment ce qui devait se pratiquer couramment en Afrique, dans les colonies et en Europe.

Le viol – comme c’est le cas ici – était généralement collectif, ce qui permettait d’éviter de se poser les questions de paternité qui pouvaient s’ensuivre.

C’était aussi une manière d’accroître le « cheptel » humain d’une plantation.

Le tableau a été peint en 1632, au moment où la traite était en expansion.

Au viol des femmes, s’ajoutait le viol des jeunes hommes et des enfants.

L’actualité récente a montré que l’habitude coloniale de violer des Africaines, de « trousser les domestiques », comme l’a dit le journaliste Jean-François Kahn, est encore largement admise dans les mentalités françaises du XXIe siècle.

Traite des noirs : une nouvelle loi Gayssot ?

17 juin 2016, 22:38

Source: Reuters

François Hollande, ici aux commémorations en mémoire des victimes de l'esclavage

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Les députés ont voté en commission le principe de sanctionner d'un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende l'apologie ou la négation de la traite et de l'esclavage. C’est déjà le cas des propos révisionnistes.

«Quinze ans après avoir reconnu la traite négrière et l’esclavage comme crime contre l’humanité, le législateur comble un vide juridique qui empêchait jusqu’ici les juges de condamner l’atteinte portée à la mémoire des victimes de l’esclavage et à l’honneur de leurs descendants par des propos littéralement odieux.» Victorin Lurel, député PS de Guadeloupe et accessoirement ancien ministre des Outre-mer est heureux.

La commission spéciale mise en place à l'Assemblée nationale a adopté son amendement jeudi soir dans le cadre de l'examen du projet de loi «Egalité et citoyenneté».

Mais pour être certain que cette terrible période de l’Histoire tombe définitivement dans le néant, il a aussi fait voter, à l'unanimité de la commission, l'abrogation, à portée symbolique, de plusieurs textes qui ne sont plus en vigueur.

Etaient concernés la loi du 30 avril 1849 qui établissait le principe d'un droit à l’indemnisation des anciens maîtres, après l'abolition de l'esclavage en 1848, ainsi que l'ordonnance du 17 avril 1825 qui imposait à Haïti, nouvel Etat indépendant, de payer 150 millions de francs or pour dédommager «les anciens colons français de Saint-Domingue».

Un processus de longue date

Selon le parlementaire, cet événement se fait dans la continuité d’un processus entamé l’année dernière lorsque François Hollande a inauguré le Mémorial ACTe, un musée consacré à l'esclavage en Guadeloupe.

"L’ordonnance de Charles X du 17 avril 1825 est abrogée." #DirectAN#EgaliteCitoyennetepic.twitter.com/bc9IuPjlBo

— Vischnei (@Vischnei) 17 juin 2016

Sur un autre sujet, il a obtenu l’adoption d’un amendement qui risque de changer les habitudes musicales de nos concitoyens. Il souhaite qu’au minimum 4% d'«oeuvres musicales interprétées dans une langue régionale en usage en France», soient diffusées dans le quota obligatoire de 40% de chansons d'expression française sur les radios.

Si elle est confirmée, l’adoption de la loi «Egalité et citoyenneté» permettrait de condamner les propos niant la traite des noirs. Ce qui est déjà le cas pour la Shoah.

Trafic d'organes : les amis de Bernard Kouchner impliqués.

De nombreux indices impliquent des anciens chefs de l'UCK, aujourd'hui au pouvoir, dans le trafic d'organes dont ont été victimes des prisonniers de l'Armée de libération du Kosovo (UCK). Des « exécutants » repentis ont avoué qu'en 1999 ils ont kidnappé des Serbes pour le compte de l'UCK. Transportés ensuite en Albanie, notamment dans une maison peinte en jaune, les captifs étaient tués d'une balle dans la tête. On leur prélevait les reins et d'autres organes qui étaient expédiés par avion dans d'autres pays.

Quand la « maison jaune » a été repeinte en blanc par ses monstrueux propriétaires, « lavée » de presque toutes traces, c'est la clinique privée Medicus qui a pris le relais. Les prélèvements d'organes sur des personnes vulnérables s'y sont poursuivis jusqu'en 2008.

En juin 2009, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères de M. Sarkozy, en accueillant à Paris le Premier ministre du Kosovo et ancien chef de l'UCK, Hashim Thaçi, a déclaré être «  heureux  » d'avoir reçu son «  ami  ». Or, l'«  ami  » de Bernard Kouchner serait un homme lié à la mafia, qualifié par plusieurs services de renseignements comme une personnalité clé du crime organisé dans les Balkans. (Voir le rapport sur le trafic d'organes présenté par le député suisse Dick Marty, en décembre 2010, devant le Conseil de l'Europe.) 

Bernard Kouchner et la maison jaune

Pierre Péan revient sur cet épisode dans son livre Kosovo une guerre « juste » pour un Etat mafieux [ 1 ]. Il écrit : «  Budimir Nicic, patron du Media Center, se souviendra toute sa vie de son face à face avec Bernard Kouchner  », le 2 mars 2010 alors qu'il questionnait Kouchner pour Voice of America.

En revoyant cette vidéo, Budimir Nicic lui dit se sentir «  blessé et insulté  » par la réaction de Bernard Kouchner :

« Il fait semblant d'entendre parler de la “Maison jaune” pour la première fois. [...] J'avais mené une enquête auprès des familles de disparus et quelques-unes avaient mentionné Bernard Kouchner, en tant que patron de la Minule, comme l'un des responsables de leurs souffrances, aux côtés de la KFOR et des États-Unis...C'était le prétexte de ma question [...] Tout le monde a été scandalisé par son comportement. Ici, on ne parlait que de ça... [...] Les crimes les plus terribles ont eu lieu alors qu'il dirigeait le Kosovo. Il n'a tenu aucune de ses promesses de retrouver les auteurs de crimes contre les Serbes. C'étaient des paroles dans le vide... [...]

Naim Miftari, ancien cadre de l'UCK, qui témoigne désormais à visage découvert dans plusieurs procès ultrasensibles, va plus loin que Budimir : “En 1999, aucun crime ne pouvait être commis au Kosovo sans que Kouchner en soit informé” [ 2 ]. »

Les victimes sont ignorées

L'ONU savait. Les chancelleries, informées par divers services de renseignements, savaient.

Tout le monde sait que le Kosovo, déclaré indépendant en 2008, continue aujourd'hui d'être dirigé par des personnalités liées au crime organisé, impliquées, de près ou de loin, dans ce trafic d'organes international. Près de 60 pays n'en ont pas moins accordé une prompte reconnaissance à ce nouvel État mafieux, dont les gouvernements savaient parfaitement que ses dirigeants étaient les parrains de toutes les horreurs.

La Suisse, sous l'impulsion de la Conseillère fédérale socialiste Micheline Calmy Rey a été le 31 ème   pays à reconnaitre, malheureusement, l'indépendance de l'ancienne province serbe. Or, la Suisse, pays neutre, n'avait pas participé à la guerre illégale menée par l'OTAN contre la Yougoslavie. Elle n'avait aucune raison de se rallier à des pays pressés, eux, de détacher le Kosovo de la Serbie pour des raisons stratégiques.

Le gouvernement suisse n'aurait jamais du se compromettre dans la reconnaissance de cet État voyou.

Mme   Calmy Rey n'admettra jamais cette erreur majeure. Interpellée, en décembre 2010, au sujet des accusations désignant le premier ministre Hashim Thaçi et le Kosovo, comme étant le centre des trafics dans les Balkans, elle continuera de défendre obstinément sa reconnaissance du Kosovo.

Que peuvent attendre les victimes de ces politiciens qui d'une manière ou d'une autre couvrent les bourreaux ?

Drogue : révélations fracassantes sur un trafic d’État

Le patron des Stups à la tête d’un des plus gros réseaux européen ?

C’est un scandale qui risque de provoquer une déflagration au sommet de la police judiciaire. L’ancien patron de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), François Thierry, est soupçonné d’avoir laissé entrer en France plusieurs dizaines de tonnes de cannabis au cours des dernières années, avec la complicité d’un des plus gros trafiquants européens, recruté par ses soins. Visage de la lutte antidrogue française depuis 2010, le commissaire avait pris l’habitude de poser devant ses plus belles saisies, aux côtés des ministres de l’Intérieur successifs, Claude Guéant, puis Manuel Valls et Bernard Cazeneuve. Que savaient ces derniers des méthodes de François Thierry ? Ont-ils cautionné ce trafic d’État ? De nouveaux éléments et un témoignage accablant recueilli par Libération dévoilent l’ampleur de ce système, dont l’existence pourrait mettre en péril des dizaines de procédures judiciaires. Contacté dimanche matin, le ministère de l’Intérieur n’a pas souhaité réagir avant la publication de notre enquête.

Le déclic

Le système a déraillé brutalement le 17 octobre à Paris. Ce soir-là, la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) met la main sur 7,1 tonnes de cannabis entreposées dans trois camionnettes garées boulevard Exelmans, dans le XVIe arrondissement. Une saisie record pour la capitale. Le lendemain, François Hollande se déplace en personne au siège des douanes pour saluer ce « coup fatal » porté aux trafiquants. Mais l’enquête ouverte le jour-même par le parquet de Paris, confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs), va réserver quelques surprises.

La vidéo du service des Douanes, en musique, sur cette énorme saisie : 

Une facture retrouvée dans une des camionnettes et des traces ADN permettent rapidement de remonter jusqu’à un certain Sofiane H., bien connu des services de police. L’homme habite justement boulevard Exelmans, dans un penthouse de 300 m2 avec piscine intérieure, dont le loyer de 9 000 euros est réglé chaque mois en cash. Mais il a surtout la particularité d’être un indic de l’Ocrtis, dûment immatriculé au Bureau central des sources. Un informateur au pouvoir exorbitant, directement traité par le patron de l’Office, et capable d’importer chaque mois plusieurs tonnes de shit en « livraison surveillée ». Cette technique d’enquête, très prisée des services de stups, permet de laisser passer de la drogue sous le contrôle d’un magistrat, afin de démanteler des réseaux de revendeurs à l’arrivée. Une technique légale. Sauf qu’en l’espèce, Sofiane H. semblait bénéficier d’une protection en haut lieu, ce qui lui permettait de poursuivre ses activités sans jamais être inquiété.

L’affaire d’Exelmans est jugée d’autant plus sérieuse par le parquet que la drogue saisie à Paris fait partie d’un lot beaucoup plus important. Trois jours plus tôt, les douanes avaient déjà intercepté 1,9 tonne de cannabis sur l’autoroute A11, en direction de Nantes. Puis quelques jours plus tard, 6,2 tonnes sont saisies dans une fourgonnette en Belgique. À chaque fois, la marchandise a la même origine. Pour le seul mois d’octobre, plus de 15 tonnes sont donc passées par le même canal sans aucun encombre. Avant que les douanes, avisées par un mystérieux informateur, ne fassent capoter l’opération.

Quel rôle a joué Sofiane H. dans ce trafic ? Et surtout, quelle était la nature de sa relation avec François Thierry pour bénéficier d’une telle impunité ? Après quatre mois de cavale, le trafiquant est finalement interpellé le 22 février en Belgique. Un témoin tellement exposé que le parquet a jugé bon d’envoyer les gendarmes d’élite du GIGN pour aller le chercher en hélicoptère lors de son extradition. Une première en Belgique, quelques jours avant le rapatriement de Salah Abdeslam dans les mêmes conditions. Entendu depuis à deux reprises par les enquêteurs, Sofiane H. est resté très évasif, laissant simplement entendre qu’il avait toujours agi sous les ordres de l’Ocrtis.

Le recrutement

Le parcours de Sofiane H. est à la mesure du scandale qui couve depuis la saisie record du boulevard Exelmans. L’homme peut en effet se targuer d’être le plus gros importateur de cannabis en France, ni plus ni moins.

Dès la fin des années 90, à seulement 20 ans, il est déjà considéré comme un des barons du trafic international entre le Maroc, l’Espagne et la France. Recherché pour l’importation de plusieurs tonnes de shit, il est condamné en 2002 à cinq ans de prison, puis à dix-huit ans pour avoir continué à trafiquer depuis sa cellule. Sur une écoute téléphonique, on l’entend menacer un de ses acolytes de « lui trouer les genoux avec une perceuse » après le vol présumé d’une tonne et demie de marchandise. Quelques mois plus tard, il parvient à s’évader de la prison de Metz lors d’un transfert et s’installe dans le sud de l’Espagne. Une période faste au cours de laquelle Sofiane H. se refait rapidement un nom dans l’élite du trafic international.

Mais après avoir échappé à plusieurs coups de filet, le Français est finalement arrêté en mars 2009 à côté de Marbella, en Andalousie, dans le cadre de l’opération « Baleine blanche », la plus grosse enquête jamais menée en Espagne sur le blanchiment lié au trafic de drogue. L’opération, qui porte sur un montant de 250 millions d’euros, permet d’interpeller une cinquantaine de personnes et de saisir plus de 200 propriétés et véhicules de luxe. En garde à vue, Sofiane H. essaiera d’effacer ses empreintes digitales en se frottant les doigts aux barreaux de sa cellule. Selon plusieurs sources, c’est lors de sa détention en Espagne qu’il aurait été recruté par François Thierry. « Tamponné », comme on dit dans le milieu.

Extradé en France, Sofiane H. est condamné en avril 2011 à treize ans de prison. Mais il a désormais une bonne avocate. Anne Claire V. n’est autre que la compagne de François Thierry. À l’énoncé du verdict, elle dénonce une « peine sévère ». Mais à peine trois ans plus tard, l’avocate spécialisée en droit immobilier dans un grand cabinet d’affaires parvient à faire libérer le trafiquant. Contre toute attente, Sofiane H. bénéficie d’une remise de peine exceptionnelle suivie d’une libération conditionnelle, accordée par un juge d’application des peines de Nancy. Une mesure rarissime, réservée à certains repentis. Selon nos informations, Sofiane H. a dû s’acquitter au passage d’une amende douanière de 2 millions d’euros. Qui a réglé cette somme ? Avec quel argent ? Et comment a été payée l’avocate ? Contactée par Libération, Anne Claire V. n’a pas souhaité s’exprimer. Seule certitude : Sofiane H. va désormais s’imposer comme le plus gros trafiquant de l’Hexagone grâce à la protection de François Thierry. « Un homme à la tête du troisième réseau d’Europe en termes de volume de trafic », selon un enquêteur spécialisé.

Lire la suite de l’enquête sur liberation.fr

L’historique de l’affaire par le grand reporter au Point Décugis, qui relativise le témoignage de l’informateur :

Nous avons exhumé – même si ce patron des Stups est bien évidemment présumé innocent des accusations portées contre lui (la guerre Hollande-Sarkozy ayant déjà fait plusieurs victimes collatérales) – une interview datant de 2011 et parue dans Var-matin de François Thierry. À la lumière des informations de Libération, les questions du journaliste de Var-matin et les réponses du grand flic prennent un tour parfois comique.

- La rédaction d’E&R -

François Thierry : « Le trafic de stups est devenu moins rentable »

Les acteurs de la lutte contre les trafics de stupéfiants à l’échelle internationale sont actuellement réunis en séminaire à Toulon, siège du Centre de coordination de la lutte antidrogue en Méditerranée (Ceclad-M). Mireille Ballestrazzi, directrice adjointe de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), a accueilli les participants français et étrangers lundi, au palais Neptune, en compagnie de François Thierry, à la tête de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS). En 2010, en France, on recense 150 000 interpellations liées à la drogue et 130 000 saisies (en hausse de 20 %).

Qu’attendez-vous de ce séminaire ?
L’idée, c’est de réunir les professionnels de la question, de partager les analyses et d’arriver à convaincre nos partenaires de partager l’information. En clair et à terme, il s’agit par exemple de nous permettre de travailler dans un port étranger.

Observez-vous déjà un effet « révolutions arabes » dans le partenariat international ?

Oui, c’est une chance importante d’accélérer la coopération. Ces pays ont besoin de notre aide et nous pouvons obtenir des contreparties.

Quelles sont les tendances en matière de consommation de stupéfiants ?

On observe une augmentation ou une reprise de la demande – et donc de la consommation – pour la cocaïne et l’héroïne. Or la demande est le moteur principal des trafics. L’Europe est même un marché en expansion contrairement aux États-Unis où la consommation de cocaïne est en baisse depuis deux ans.

La répression est-elle efficace ?

Elle a permis d’émietter et de morceler les filières. Les routes de la drogue sont connues et les trafiquants sont obligés de revoir à la baisse leurs profits en diminuant les quantités transportées, en s’insérant dans les flux commerciaux traditionnels [fret maritime, vols commerciaux, ndlr]. Pour eux, c’est plus cher et cela crée des tensions (règlements de compte, enlèvements) et pour nous c’est plus complexe.

Quel profit tirez-vous du Ceclad de Toulon ?

Le Ceclad coordonne les moyens là où on n’en a pas. La PJ n’a pas de bateaux, alors que le Ceclad peut mobiliser l’armée. Avant, il nous fallait huit jours pour obtenir les moyens d’intercepter un bateau. Cette époque est révolue.

Trafic de drogue et implication des États, sur E&R :

Le PDG d’un site de trafic d'enfants pour pédophiles décoré par Mueller, l’enquêteur contre Trump

Le conseiller spécial Robert Mueller, qui enquête sur la prétendue collusion Trump/Russie,  a décerné au PDG de BackPage.com, Carl Ferrer, un prix du FBI pour son travail d'enquêteur auprès du bureau.En 2011, ce même Mueller avait décerné au PDG de l'un des plus grands sites de traite d'enfants du sexe en Amérique un prix prestigieux du FBI, avec une récompense en argent.

Truepundit.com rapports: Ironique en particulier depuis que Ferrer - précédemment accusé pénalement pour proxénétisme - a été arrêté par le FBI la semaine dernière et a plaidé à des accusations criminelles majeures jeudi.

La semaine dernière, le FBI a saisi le site Web BackPage.com, le ministère de la Justice alléguant que ses fondateurs et employés - y compris Ferrer - aidaient à trafiquer les victimes de sexe mineur, ainsi que blanchir des millions de dollars parmi les autres accusations fédérales.

 «Pendant trop longtemps, Backpage.com existait comme le marché dominant du sexe commercial illicite, un endroit où les trafiquants sexuels faisaient souvent la publicité des enfants et des adultes», a déclaré jeudi  le procureur général des États-Unis, Jeff Sessions, "Mais cette illégalité s'arrête maintenant."

La déclaration sévère de  Sessions est venue après que Ferrer a plaidé coupable aux accusations fédérales de conspiration, blanchiment d'argent et plus. Ferrer a également accepté de témoigner dans les poursuites en cours contre d'autres propriétaires de Backpage.com qui subissent  les mêmes accusations, ont indiqué les autorités. 

Mais ce n'est pas la première fois que Ferrer accepte de travailler comme un rat pour le FBI concernant les opérations de BackPage.com. Le prix FBI de Mueller cite Ferrer en tant que vice-président de BackPage.com.

Décerné en mai 2011, le prix FBI de Mueller à Ferrer se lit comme suit:

« Pour votre coopération exceptionnelle et votre aide dans le cadre d'une enquête d'une grande importance. La capacité du FBI à s'acquitter de ses responsabilités d'enquête auprès du peuple américain a été grandement améliorée grâce à votre aide, et vous pouvez être très fier de votre précieuse contribution au succès obtenu. »

Ferrer travaillait-il comme informateur confidentiel pour le FBI? C’est fort possible. Si oui, pourquoi a-t-il fallu tant de temps au FBI pour fermer le site Web, surtout s'il s'agissait de nuire et d'exploiter sexuellement des enfants?

La décoration donnée par Mueller au PDG de BckPage.com

Le FBI de James Comey a-t-il travaillé avec BackPage.com après Mueller?

Les procureurs fédéraux disent que Backpage a rapporté un demi-milliard de dollars depuis son lancement en 2004, principalement par le biais d'une publicité axée pour les escortes et les massages, entre autres services et certains biens à vendre. Les autorités allèguent que le site a souvent été utilisé pour trafiquer des victimes mineures, alors que les responsables de l'entreprise ont déclaré avoir essayé de nettoyer le site Web de telles publicités.

Ferrer ne purgera pas plus de cinq ans de prison en vertu d'un accord californien dans lequel il a plaidé coupable à un chef d'accusation de complot et trois chefs d'accusation de blanchiment d'argent en Californie. Jeudi, le procureur général du Texas, Ken Paxton, a annoncé que l'entreprise avait plaidé coupable de trafic d'êtres humains.

En vertu de son accord de plaidoyer, Ferrer a accepté de mettre les données de l'entreprise à la disposition des forces de l'ordre à mesure que les enquêtes et les poursuites se poursuivent. Les plaidoyers de culpabilité sont les derniers en date d'une cascade de développements au cours de la dernière semaine contre l'entreprise fondée par les anciens propriétaires du Village Voice à New York, Michael Lacey, 69 ans, et James Larkin, 68 ans.

Ferrer pourrait faire face à cinq ans de prison et une amende de 250 000 $ dans l'affaire fédérale en Arizona, tandis que Backpage.com pourrait faire face à une amende maximale de 500 000 $ pour son complot de blanchiment d'argent dans l'affaire Arizona.

Source : CEO Of Child Sex Trafficking Site Given FBI Award By Mueller

Mueller  contre Trump : la guerre de tranchées

Le président américain menace de renvoyer le procureur spécial, chargé d’enquêter sur la supposée ingérence russe pendant la campagne. Entre l’impulsif milliardaire et l’habile homme de loi, récit d’un duel au sommet.

« UNE CHASSE AUX SORCIÈRES TOTALE ! ! ! » Donald Trump s’est réveillé en rage mardi 10 avril, quelques heures après les perquisitions au cabinet de son avocat Michael Cohen. Sur Twitter, son canal d’expression favori, le président américain a encore une fois éreinté l’enquête du procureur Robert Mueller, sa bête noire depuis qu’il a été chargé en mai 2017 d’enquêter sur l’ingérence supposée de la Russie dans l’élection présidentielle américaine.

Le cœur des investigations est de déterminer si les Russes ont avantagé le candidat Trump et si ce dernier et son équipe ont fait obstruction à la justice. Mais dans sa lettre de cadrage, « le procureur Mueller peut aussi s’intéresser à tout fait potentiellement délictueux qu’il découvre », précise Corentin Sellin, historien et spécialiste des États-Unis.

Or, Michael Cohen est aussi visé pour avoir payé 130.000 $ à une actrice pornographique afin qu’elle taise une relation sexuelle avec Donald Trump, quelques jours avant l’élection présidentielle. Si l’équipe de campagne était au courant, ce pourrait être une violation de la loi sur financement de campagne électorale. De quoi faire frémir le président américain…

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