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WWIII : MACRON-DEMISSION : Il s'était entendu avec le Président Poutine pour faire toute la lumière sur l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie avant les Frappes en Syrie, simple entraînement pour Mickhail Gorbatchev, avant la "lutte finale", MACRON n'est qu'un menteur peu fiable. Les inspecteurs de l'OIAC ne peuvent plus intervenir à Douma, les preuves ont été effacées par un missile.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : MACRON-DEMISSION : Il s'était entendu avec le Président Poutine pour faire toute la lumière sur l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie avant les Frappes en Syrie, simple entraînement pour Mickhail Gorbatchev, avant la "lutte finale", MACRON n'est qu'un menteur peu fiable reconnu comme tel par le Président Poutine, comme son prédécesseur Hollande, avec l'affaire des navires Mistral. Les inspecteurs de l'OIAC ne peuvent plus intervenir à Douma, les preuves ont été effacées par un missile.

On remarquera l'intervention d'un solitaire, gavé d'argent public qui ose parler si on n'ampute pas sa retraite, nous sommes les seuls à demander la Démission comme Socrate a eu le courage de boire la ciguë, mais lui agit avec l'article 68, impossible à mettre en œuvre : "Suite à la décision solitaire et illégale d’Emmanuel Macron de frapper militairement en Syrie, François Asselineau demande aux parlementaires d’engager la destitution du président de la République, selon l’article 68 de la Constitution".

Le Président de la France Emmanuel Macron, comme son prédécesseur Nicolas Sarkozy, sont des menteurs effrontés, qui veulent leur Guerre afin de dire qu'ils ont fait quelque chose pour la France. Mais faire des génocides, en bombardant des populations civiles, que ce soit en Syrie, en Libye, au Rwanda, n'apporte rien à la France et aux français. Comme le disait un commentateur de la Télé il faut 12 ans pour les Juges, pour terminer une instruction qui conduit à un non lieu, d'autant plus qu'ils craignent pour leur avenir, car ils sont les seuls à pouvoir encore s'opposer à un Président de la République, qui est devenu ces dernières années, le pire dictateur qui puisse être dans une Nation ou la Démocratie n'existe plus.

Il n'y a même pas un Juge en France pour analyser et condamner la Politique Française pour un pareil communiqué de presse! L'opposition ne demande même pas d'enquête parlementaire sur la consistance et la justification des preuves, nous sommes donc sous la coupe de nos bourreaux comme le dit si bien Etienne Chouard qui s'en tient à cette constatation.

 

Pour GORBATCHEV, Macron entraîne la FRANCE dans l'anéantissement comme HITLER. Mais les Français ne peuvent espérer s'en débarrasser, qu'au bout de 5 années, qui lui permettront d'en faire cinq de plus en consolidant sa base de Concitoyens, et en trichant avec le budget Médiatique que les Milliardaires suiveurs de Rothschild, n'ont plus besoin de se gêner, pour lui accorder la pluralité des hommages et des satisfécits.

La Russie riposte - les grandes entreprises américaines seront touchées par des sanctions. Un projet de loi a été soumis à la Douma d'Etat, qui prévoit des mesures de rétorsion contre la politique antirusse des sanctions de l'Occident. Le document examine les mesures de Moscou dans diverses industries. Le Kremlin a déjà souligné que les décisions de Moscou viseront à protéger les intérêts nationaux de la Russie. 

L’administration américaine et ses deux alliés français et britannique ont dépensé, au total, 145 millions de dollars de l’argent de leurs contribuables pour viser les bases en Syrie qui avaient déjà été détruites avant les frappes du samedi 14 avril, aux dires du porte-parole de l’état-major russe.

Le pire est que le général Sergueï Rudskoy a annoncé hier que la défense antiaérienne syrienne avait réussi, à elle seule, à intercepter les deux tiers des missiles tirés contre le territoire du pays.

« 71 des 103 missiles lancés sur la capitale syrienne dans la nuit du 13 au 14 avril ont été interceptés par la DCA syrienne, a-t-il précisé dans un communiqué. Il a également déclaré que la Russie était prête à reprendre les pourparlers avec la Syrie concernant l’envoi de systèmes de défense antimissile S-300 dans ce pays.

Même le journal israélien Yediot Aharonot n’a pas pu cacher la colère des Israéliens de la non-réalisation des objectifs des frappes du trio américano-franco-britannique contre la Syrie et il a écrit : « Les missiles tirés en direction de la Syrie ont été intelligents et modernes, mais leur effet réel était nul, et ce n’est pas une bonne nouvelle pour Israël. »

Yediot Aharonot a souligné que les frappes américaines en coordination avec la France et le Royaume-Uni n’avaient pas satisfait les exigences de Tel-Aviv. Attali et Henry-Levy les mentors sionistes à Macron sont furieux, et le menacent de certaines informations le concernant qui pourraient être livrée à la presse.

Les experts des questions militaires savent très bien que les frais du tir d’un missile de croisière à moyenne portée de Tomahawk pour viser des cibles à une distance allant de 800 à 1500 miles avec une capacité du port d’une ogive de 450 kg s’élèveraient à 1.4 million de dollars. Cela veut dire que Washington et ses deux alliés, Paris et Londres, ont dépensé, au total, 145 millions de dollars de l’argent de leurs contribuables pour lancer des missiles intelligents en direction des bases qui avaient été,déjà, détruites avant les attaques du 14 avril.

Le plus grand gagnant de ces récentes frappes US en Syrie est peut-être l’entreprise américaine Raytheon, fabricant de ces missiles, et le plus grand perdant, ce sont les contribuables occidentaux qui paient encore les coûts du bellicisme de leurs dirigeants. Un autre point important est que cette attaque ne suivait aucune stratégie particulière, à tel point que la cheffe de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a déclaré qu’ « une nuit de frappes aériennes ne peut pas se substituer à une stratégie cohérente et transparente envers la Syrie. »

Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi une attaque prochaine en Syrie. 48 heures après avoir déclaré qu’une décision majeure allait être prise pour répondre à l’attaque chimique présumée de Douma, Donald Trump prévient via Twitter que des missiles américains vont s’abattre sur la Syrie. Avec ces tweets qui annoncent des frappes militaires, Donald Trump rompt décidément avec les codes établis. La Russie, de son côté, n’a pas laissé sans réponse ce tweet belliciste du président américain et elle l’a même invité à un défi. Cependant, les observateurs politiques n’y voient ni une stratégie, ni des résultats considérables, ni même un prétexte efficace pour l’intervention en Syrie. TRUMP a pouvé qu'il n'était pas un agent Russe.

Le général Américain BRIGADIER GENERAL JOHN E. SHAW de l'US AIR FORCE, a tenté de faire remarquer que la guerre chimique est un acte désespéré, et que ce n'est certainement pas le cas du régime d'Assad qui accumule les victoires.

En effet, les résultats de ces frappes témoignent du fait que l’objectif du trio occidental était en quelque sorte de ne pas se laisser déshonorer après les allégations fallacieuses de Donald Trump sur Twitter.  Il va de soi que Donald Trump, sous pression interne, avait besoin d’une fuite en avant et de se montrer un président fort à l’intérieur des États-Unis, un président qui ne fait aucun cas des opinions d’autrui à la Maison-Blanche. Il y a également ceux qui pensent que les Occidentaux qui avaient vendu des missiles à l’Arabie saoudite se trouvaient devant un dilemme : soit, rembourser la facture, soit, tirer ces missiles. En tout état de cause, le résultat de cette opération n’est qu’un scandale pour les fanfaronnades occidentales.

«Irresponsable», «suivisme», «mépris du droit», «stupidité», «intervention «dangereuse», sans consultation du Parlement et  sans mandat de l'ONU en complète infraction avec les traités internationaux»: l'opposition française, réduite aux extrêmes non conciliables, divisée volontairement, avec des responsables payés très cher, pour qu'ils se couchent, cette opposition dénonce les frappes françaises en Syrie qui ont couté à la France pas moins de 16 Millions d'euro, partis en fumée, elle est dans son rôle mais ne fait jamais rien. Ce sont les Hôpitaux et leur personnel, ainsi que les retraités qui payent. Les interventions Françaises coûtent chaque année environ 500 Millions d'euro en matériel et missiles, sans compter les budget cachés et la solde des Militaires, surpayés pour faire la Guerre.

Mais à priori ce n'est qu'un début avant la grande confrontation, qui pourrait venir de TRUMP avec comme suiveur, MACRON, piloté par ATTALI, son mentor de toujours, et son supporter JUPPE, qui en fin de vie, ne voit que la Mort pour échappatoire. TRUMP depuis le début veut révoquer l'accord sur le Nucléaire iranien, et fragiliser les alliances, ainsi que la stabilité du gouvernement Iranien par de nouvelles sanction, et le droit à confrontation directe avec l'IRAN. TRUMP devrait l'annoncer pour le 12 MAI 2018, le 12 étant sa date fétiche. Bien entendu TRUMP est entraîné par les Faucons Américains dont il s'est entouré, qui en sont de vrais.

Révoquer la certification de 2015 avec l'IRAN est une déclaration de Guerre qu'ISRAËL attend pour anéantir l'IRAN. Un an après son entrée en vigueur, l'accord historique sur le nucléaire iranien est fragilisé par l'arrivée à la Maison-Blanche de Donald Trump, hostile à ce texte considéré comme l'un des succès majeurs du président Hassan Rohani. Le 16 janvier 2016, une grande partie des sanctions internationales frappant l'Iran était levée en échange de la limitation de son programme nucléaire, comme l'avait prévu l'accord signé six mois plus tôt par Téhéran et six grands pays (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et Allemagne).

 

Le rapport de l’OIAC prouverait l’«innocence» du Novitchok, selon un créateur de cet agent

L’un des créateurs de l’agent Novitchok, classifié par les Britanniques sous le nom A-234, a confié à Sputnik son hypothèse concernant l’affaire de Salisbury. Selon lui, plusieurs faits démontrent que ce n’est pas du Novitchok qui a été utilisé afin d’empoisonner les Skripal.

Le rapport de l'OIAC sur l'incident de Salisbury témoigne du fait que ce n'était pas l'agent Novitchok, classifié par les Britanniques sous le nom A-234, avec lequel ont été empoisonnés Sergueï Skripal et sa fille Ioulia, a déclaré Léonide Rink, l'un des créateurs de cet agent, interrogé par Sputnik.

Le 12 mars, les experts de l'OIAC ont rendu public un communiqué sur les résultats de leur enquête sur l'incident de Salisbury dans lequel ils ont confirmé qu'un agent innervant avait été utilisé pour empoisonner l'ex-agent Sergueï Skripal et sa fille Ioulia. Le communiqué a tout particulièrement relevé le «haut degré de pureté» de la substance.

«Les données de l'OIAC, d'après lesquelles un agent chimique toxique de haute pureté a été utilisé, prouvent que ce n'était pas du Novitchok. Si la substance gélifiée retrouvée sur la poignée de la porte de la maison des Skripal était du Novitchok, ils n'auraient pas pu faire 50 mètres. Ils seraient morts tout de suite. De plus, le Novitchok est une substance neuroparalytique composée d'un grand nombre d'éléments et d'additifs qui se décomposent de manière différente. Si une substance pure a été retrouvée, il ne peut s'agir du Novitchok», a expliqué le spécialiste.

Selon lui, si le Novitchok avait été utilisé afin d'empoisonner les Skripal, les experts de l'OIAC auraient retrouvé différents composants qui, au fil du temps, se décomposent en éléments non-toxiques. Dans ce cas-là, ils n'auraient pas pu arriver à la conclusion que Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été empoisonnés par un agent toxique.

M. Rink a confirmé l'hypothèse de l'un des prétendus créateurs du Novitchok, Vil Mirzayanov, selon laquelle l'humidité aurait réduit l'efficacité du Novitchok.

Selon ce spécialiste, il est possible que les Skripal aient été empoisonnés par le fentanyl utilisé pour la production de produits stupéfiants.

«Chaque année 2.500 personnes meurent en Royaume-Uni à cause des intoxications au fentanyl», a-t-il précisé.

En Russie, cette substance est également utilisée pour la production d'analgésiques pour les militaires et des agents chimiques dont se servent les forces de l'ordre lors des opérations telles que l'assaut du théâtre Doubrovka de Moscou en 2002.

Léonide Rink a souligné que les symptômes des Skripal ont été semblables à ceux causés par une intoxication au fentanyl.

«Il s'agit d'une intoxication typique au fentanyl, puisqu'après un état critique, les victimes se sont soudainement senties mieux. Depuis le début je disais aux médias que la symptomatologie était semblable à une intoxication au fentanyl», a-t-il développé.

Selon lui, les Skripal ont été empoisonnés sur le banc où ils ont été retrouvés. Soit ce banc, soit les Skripal eux-mêmes ont été aspergés par un spray contenant du fentanyl qui a eu un effet instantané.

Il a également indiqué que le fait que les Britanniques cachaient les Skripal compromettait la version selon laquelle la Russie était impliquée dans cette affaire.

«Les Britanniques disent que les Skripal se remettent très vite mais personne n'est autorisé à les voir, personne ne peut les interviewer, personne ne permet aux experts d'analyser les échantillons de leur sang. Cela prouve que l'affaire Skripal est un mensonge, un mensonge de mauvaise qualité», a-t-il ajouté.

Selon M. Rink, le Novitchok affecte les yeux. Mais les Britanniques n'ont jamais indiqué que les Skripal avaient ce symptôme.

L'expert a précisé qu'il fallait attendre la publication du rapport complet, puisque pour le moment ses auteurs n'ont pas révélé le nom de l'agent neurotoxique avec lequel ont été empoisonnés Sergueï Skripal et sa fille Ioulia.

Le 4 mars dernier, l'ex-agent russe Sergueï Skripal et sa fille ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.

La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down ont reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a demandé à Londres à plusieurs reprises de lui permettre de participer à cette enquête.

Mikhaïl Gorbatchev réagit aux récentes frappes contre la Syrie

Les frappes des Etats-Unis et de leurs alliés contre la Syrie ressemblent beaucoup à un entraînement avant qu’une véritable fusillade n’éclate, a affirmé Mikhaïl Gorbatchev, le premier et unique Président de l’URSS, dans une interview accordée à la radio lettonne Baltkom.

Dans la foulée des frappes de la coalition internationale contre Damas, Mikhaïl Gorbatchev s'est prononcé sur ses conséquences éventuelles:

«Je pense que personne n'a besoin de cette attaque, compte tenu de la manière dont on en parle et de ses résultats. Elle ressemble à un entraînement, avant qu'on ne se mette à tirer pour de vrai. C'est inacceptable. Cela n'aboutira à rien de bon», a-t-il fait remarquer.

Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené dans la nuit de vendredi à samedi des frappes coordonnées en Syrie en représailles à l'attaque chimique présumée menée le week-end dernier à Douma, dans la Ghouta orientale.

Le ministère russe de la Défense a indiqué samedi matin qu'aucun des missiles tirés contre la Syrie n'était entré dans les secteurs de Tartous et de Hmeimim, les bases navale et aérienne utilisées par les forces russes et protégées par des systèmes de missiles sol-air.

Trump veut sortir de l’accord nucléaire iranien ? Voici comment il peut le faire

Le président américain semble pencher vers le démantèlement de l'accord, et il a plusieurs options pour y parvenir

Le président américain Donald Trump en conférence de presse à la Trump Tower, à New York, le 15 août 2017. (Crédit : Drew Angerer/Getty Images/AFP)
Le président américain Donald Trump en conférence de presse à la Trump Tower, à New York, le 15 août 2017. (Crédit : Drew Angerer/Getty Images/AFP)

Washington (JTA) – Pendant sa campagne présidentielle, Donald Trump a affirmé que l’accord sur le nucléaire iranien était « le pire contrat » qui soit.

Ce qu’il voulait en faire n’a jamais vraiment était très clair : lors de la conférence politique de l’AIPAC, le plus important lobby pro-israélien américain, en mars 2016, Trump a déclaré dans le même discours qu’il avait l’intention de « démanteler » l’accord, puis de « l’imposer ».

Maintenant le président, Trump semble se diriger vers le démantèlement. A la mi-juillet, son administration a certifié l’adhésion de l’Iran aux termes de l’accord, et le secrétaire d’État Rex Tillerson, le secrétaire à la Défense James Mattis et le conseiller de sécurité nationale H.R. McMaster ont convaincu Trump de rester dans l’accord. Trump a dit ensuite qu’il ne s’exprimerait plus à ce sujet avant la prochaine date de certification, prévue à la mi-octobre.

Et dans les jours qui ont suivi cette certification, Foreign Policy a indiqué que Trump avais mis en place une équipe spéciale pour lui donner une voie de sortie de l’accord, écartant apparemment Tillerson, partisan de la certification. Dans cette équipe, on trouvant Steve Bannon, son ancien conseiller en stratégie, et Sebastian Gorka, qui a lui aussi quitté la Maison Blanche. Ils étaient tous deux connus pour leur volonté de diminuer les engagements internationaux des Etats-Unis.

Tout chemin a ses périls. Les signataires de l’accord de 2015, qui lève une partie des sanctions iraniennes en échange de l’annulation de son programme nucléaire, sont l’Iran d’une part et les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Chine et la Russie d’autre part. La clé du succès de tout retrait américain est de savoir dans quelle mesure ses quatre partenaires – et d’autres partenaires commerciaux majeurs de l’Iran, comme la Corée du Sud et l’Inde – s’y associeront.

Le président iranien Hassan Rouhani lors d'une conférence de presse à Téhéran, le 17 janvier 2017. (Crédit : Atta Kenare/AFP)

Le président iranien Hassan Rouhani lors d’une conférence de presse à Téhéran, le 17 janvier 2017. (Crédit : Atta Kenare/AFP)

Si les États-Unis ne respectent pas l’accord, le dilemme pour ces pays est de savoir ce qui leur coûte le plus cher : s’aliéner les États-Unis en commerçant avec l’Iran ou mettre à mal les intérêts économiques domestiques en adoptant des sanctions américaines sévères contre le pays pétrolier.

Moins l’idée de l’administration de Trump de se retirer est convaincante, plus il est probable que d’autres nations ne coopèrent pas et continuent à faire affaire avec l’Iran, ouvrant la voie à une hausse de l’isolement des États-Unis sur la scène mondiale.

« Les Européens pourraient étudier leurs options si les Etats-Unis nuisent déraisonnablement à l’accord », a dit Ellie Geranmayeh, chercheur associé du Conseil européen des relations étrangères, en charge du programme Afrique du Nord et Moyen Orient.

Lors d’une conférence téléphonique organisée par J Street, groupe juif américain et libéral qui a soutenu l’accord, Geranmayeh a déclaré que les responsables européens prévoyaient de tout faire pour empêcher que l’administration Trump ne se désolidarise de l’accord.

« Le défi au cours des prochains mois est de garder en vue les États-Unis, et Trump personnellement, afin qu’ils restent dans l’accord, a déclaré Geranmayeh. Au cours des 90 prochains jours, vous verrez beaucoup d’activité [des diplomates européens] vers Capitol Hill et au département d’Etat. »

Mark Dubowitz, qui dirige la Fondation pour la défense des démocraties, un groupe opposé à l’accord, a déclaré que les Européens resteraient probablement dans l’alliance, en particulier si l’objectif de l’administration de Trump était de ne pas quitter l’accord, mais de le reconfigurer.

« Je ne pense pas que les Européens risqueront une guerre transatlantique contre l’administration Trump, en particulier si elle ne cherche pas à abroger l’accord, mais à l’améliorer en s’attaquant à certains des défauts du JCPOA existant », a-t-il déclaré en utilisant le nom officiel de l’accord nucléaire, le Joint Comprehensive Plan of Action.

Voici un aperçu des voies de sortie possibles de l’accord avec l’Iran pour les États-Unis, et leurs conséquences probables.

Se retirer de l’accord

Les évaluations américaines de l’adhésion iranienne aux termes de l’accord sont régies par une loi adoptée en 2015, avec un soutien bipartisan, la loi d’examen de l’accord nucléaire iranien. Avec sa formulation vague, il permet au président d’arrêter la levée des sanctions contre l’Iran, uniquement parce qu’il considère l’accord inadéquat. Des parties de la loi exigent l’adhésion de l’Iran au JCPOA, mais d’autres sont plus fongibles et dépendent de ce que le président détermine être les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis.

Dans ce cadre, Trump a trois options :

– Se présenter devant la commission mixte gouvernant le JCPOA et demander que l’Iran soit déclaré non conforme. La commission compte huit membres, États-Unis, Iran, Russie, Grande-Bretagne, France, Chine, Allemagne et Union européenne, et les décisions doivent être votées par au moins cinq pays pour être adoptées. Obama a vendu cet accord comme une voie de secours garantie, car à l’époque cinq partenaires étaient d’accord sur les lignes rouges à ne pas franchir : les États-Unis, les trois pays européens et l’UE.

La politique menée par Trump, qui éloigne les États-Unis de certains points chers à l’alliance européenne, notamment en se retirant de l’accord climatique de Paris, par exemple, signifie que la commission n’est plus une garantie. Il aurait besoin d’un argument substantiel montrant que l’Iran ne se conforme pas aux termes de l’accord, et pas seulement de dire qu’il pense que le JCPOA est mauvais.

Federica Mogherini, en charge de la diplomatie de l'UE, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, pendant une conférence de presse à Vienne,en  Autriche, le 14 juillet 2015. (Crédit : Joe Klamar/AFP)

Federica Mogherini, en charge de la diplomatie de l’UE, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, pendant une conférence de presse à Vienne,en Autriche, le 14 juillet 2015. (Crédit : Joe Klamar/AFP)

– Exercer l’option américaine pour déclencher le « snapback » des sanctions internationales, soit une hausse de celles-ci. Dans le cadre de ce mécanisme complexe, le veto des États-Unis au Conseil de sécurité des Nations unies empêcherait d’autres parties de renverser ce « snapback », et l’accord serait effectivement tué.

Annuler l’accord uniquement uniquement sur ce que dit Trump pourrait créer des tensions avec les alliés des États-Unis, selon des experts, et cela risque aussi d’inciter les autres partenaires à négocier un autre accord avec l’Iran.

« Il sera difficile pour les Européens de défier Trump, en raison de s étroites relations sécuritaires économiques que les Européens ont avec les États-Unis, a dit Geranmayeh. Cependant, je ne pense pas que nous devrions sous-estimer la capacité européenne à le faire. »

– Arrêter la levée des sanctions sans mettre fin à l’accord. Cela aurait l’avantage de satisfaire l’appel de Trump à sortir de l’accord tout en évitant, pour l’instant, une confrontation directe avec les alliés américains, qui continueraient à commercer avec l’Iran selon les termes de l’accord.

Il reste cependant difficile de savoir si les Etats-Unis imposeraient des sanctions secondaires, par exemple contre les entreprises et les particuliers des pays alliés qui commercent avec des entités iraniennes sanctionnées.

Se retirer en expliquant pourquoi

Certains signes laissent penser que Trump est prêt à défendre son dossier devant la communauté internationale, démontrant que l’Iran ne se conforme pas à l’accord, ce qui permettrait d’en sortir. Voici quelques stratégies :

– L’Iran ne se conforme pas à « l’esprit » de l’accord. Au lendemain de la certification faite par Tillerson en avril, Trump a dit en conférence de presse qu’ « ils ne respectent pas l’esprit de l’accord, je peux vous dire ça. »

Il faisait référence au fait que l’Iran continue ses essais de missiles balistiques, ses violations des droits de l’homme, son interventionnisme militaire dans la région et son soutien au terrorisme dans le monde entier.

La notion selon laquelle l’Iran doit se conformer à l’esprit de l’accord a été perpétuée par ceux qui se sont opposés à l’accord. L’administration Obama, qui a négocié l’accord, et ses partenaires européens ne le voient pas de cette façon : l’accord, disent-ils, a été conçu pour éliminer la menace d’un Iran nucléaire, comme moyen de confronter plus efficacement l’Iran dans d’autres domaines.

La cheffe de la politique étrangère de l'UE, Federica Mogherini (à gauche), avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif (2ème à gauche) et le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi (2ème à droite) lors des négociations pour l'accord sur le programme nucléaire iranien à Lausanne, en Suisse, le 29 mars 2015 (Crédit : Fabrice Coffrini/AFP)

La cheffe de la politique étrangère de l’UE, Federica Mogherini (à gauche), avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif (2ème à gauche) et le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi (2ème à droite) lors des négociations pour l’accord sur le programme nucléaire iranien à Lausanne, en Suisse, le 29 mars 2015 (Crédit : Fabrice Coffrini/AFP)

« Montrez-moi clairement où est écrite, noir sur blanc, la définition de ‘l’esprit de l’accord' », a déclaré Daryl Kimball, directeur exécutif de l’Arms Control Association, un groupe qui a promu l’accord. « L’administration Obama a clairement précisé qu’il s’agissait d’un accord nucléaire, ce n’est pas un accord qui porte sur le comportement iranien dans d’autres domaines. »

Une autre démarche pourrait être d’insister pour obtenir des inspections plus strictes sur certains sites militaires iraniens, qui nécessitent le consentement de l’Iran selon les termes de l’accord. Le soutien des alliés des États-Unis pour cette tactique nécessiterait des preuves convaincantes que l’Iran viole l’accord sur ces sites ; ce qui n’est pas nécessairement facile a faire.

– L’Iran n’applique pas l’accord à la lettre.

Cette stratégie est celle d’une lettre écrite cet été par quatre sénateurs républicains – Tom Cotton d’Arkansas, Marco Rubio de Floride, Ted Cruz du Texas et David Perdue de Georgie – demandant à Tillerson de déclarer que l’Iran n’applique pas les dispositions du contrat. La lettre soulignait que l’Iran avait dépassé les limites d’eau lourde – nécessaire pour enrichir de l’uranium – autorisées dans le cadre de l’accord, et exploitait plus d’enrichissement par centrifugation que permis.

Les excès ont été notés par l’agence d’inspection des Nations unies chargée de superviser l’accord, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), mais n’ont pas été jugés suffisamment importants pour déclarer l’Iran en violation – une approche adoptée par l’administration Obama.

Les conservateurs affirment que ce comportement est typique du régime iranien, poussant la limite aussi loin que possible, et est dangereux.

« Ce qui serait très imprudent, c’est de garder la même approche que celle de l’administration d’Obama, qui consiste à offrir des certifications penauds et peureux, en espérant que personne ne se rende compte », ont écrit les sénateurs.

Le danger possible de cette approche reste la communauté internationale, qui fait plus confiance que l’administration Trump aux organisations internationales, la considérerait comme du pinaillage et se rangerait du côté de l’AIEA.

Une vue du bâtiment qui abrite le réacteur à la centrale nucléaire de Bushehr, dans le sud de l'Iran, le 21 août 2010 (Crédit : Iran International Photo Agency via Getty Images / via JTA)

Une vue du bâtiment qui abrite le réacteur à la centrale nucléaire de Bushehr, dans le sud de l’Iran, le 21 août 2010 (Crédit : Iran International Photo Agency via Getty Images / via JTA)

– Provoquer l’Iran pour qu’il sorte de l’accord.

Les experts ont présenté cette stratégie après l’élection de Trump, mais avant qu’il ne devienne officiellement président. Cela voudrait dire que l’accord est maintenu, mais avec une grande pression exercées par des sanctions non liées à l’accord, visant le gouvernement iranien pour ses tests de missiles et son aventurisme, et potentiellement en augmentant la présence militaire américaine dans la région. Selon cette théorie, la pression des radicaux iraniens sur le gouvernement du président Hassan Rouhani, qui est favorable à l’accord, conduirait l’Iran à se retirer de l’accord.

Le problème avec cette idée, a dit Ilan Goldenberg, chercheur associé du Center for a New American Security et un ancien de l’administration Obama, est que Trump a dit tellement clairement qu’il voulait se retirer de l’accord que cela semblerait maintenant être tout simplement malhonnête : les alliés américains devineront directement son projet.

« Personne ne croit qu’il agit de bonne foi, » a dit Goldenberg.

Ne pas se retirer de l’accord, mais faire en sorte qu’il soit reconfiguré

L’administration Trump et le Congrès semblent suivre cette voie pour l’instant, mais seulement par défaut. Le Congrès a adopté de nouvelles sanctions en ciblant les activités non nucléaires de l’Iran, et Trump les applique par ordonnance.

La stratégie, telle que décrite par Dubowitz de la Fondation pour la défense des démocraties, qui est contre l’accord, serait de mettre encore plus en avant le fait que l’Iran viole effectivement l’accord.

« Vous montrez clairement qu’ils ont violé l’accord progressivement, mais pas de façon flagrante, mais vous pouvez également préciser qu’au final, les violations sont flagrantes, a-t-il expliqué. Ensuite, vous renoncez aux sanctions statutaires existantes, mais vous imposez des sanctions non nucléaires très sévères économiquement, qui visent le comportement vicieux de l’Iran. »

That gives the United States and partners leverage to bring Iran back to the table and address the deal’s flaws, including sunset provisions that end some of the international oversight in 15 years.

Ceci donne aux Etats-Unis et à ses partenaires l’opportunité de négocier à nouveau avec l’Iran les failles de l’accord, notamment son aspect provisoire, qui entraîne la fin de la supervision internationale d’ici 15 ans.

Sanctions. La Russie riposte 
La Russie riposte - les grandes entreprises américaines seront touchées par des sanctions. Un projet de loi a été soumis à la Douma d'Etat, qui prévoit des mesures de rétorsion contre la politique anti-russe des sanctions de l'Occident. Le document examine les mesures de Moscou dans diverses industries. Le Kremlin a déjà souligné que les décisions de Moscou viseront à protéger les intérêts nationaux de la Russie.
Le projet de loi est soumis conjointement par le président de la Douma d'Etat et les dirigeants des partis.
"Ce projet de loi prévoit la possibilité pour le gouvernement d'imposer diverses mesures restrictives sur les biens et les citoyens des États-Unis et d'autres pays qui ont pris des mesures restrictives contre la Fédération de Russie", explique le premier vice-président de la Douma, Alexandre Joukov.
Le président de la Douma, Vyacheslav Volodine, a déclaré: "Il est temps pour nous de réagir à ce comportement grossier des États-Unis, au lobbying non dissimulé des intérêts américains, à la création d'obstacles au travail des entreprises russes. Il est temps de prendre « miroir » des mesures que nous imposent les Américains.
Officiellement, le projet de loi s'intitule «Sur les mesures visant à influencer les actions inamicales des États-Unis d'Amérique et (ou) d'autres États étrangers».
Le texte du projet de loi est dans sa toute première édition, correspond à 7 pages, les mesures d'action proposées sont décrites en détail ici. Il y a un total de 16 articles et listes spécifiques de biens et de citoyens étrangers, qui seront interdits d'entrer sur le territoire de la Russie.
Peut-être le plus important: la suspension de la coopération internationale avec des entreprises impliquant des capitaux américains dans les industries nucléaires et des missiles. Cela peut être un gros coup, par exemple, pour la société Boeing ou pour le programme spatial américain.
"Jusqu'à récemment, l'Amérique nous a acheté des moteurs, mais maintenant j'espère que cela ne se produira plus", souligne le chef de la faction "Russie juste" à la Douma d'Etat, Sergueï Mironov.
Plus loin sur la liste est une interdiction sur l'achat de matériel technologique ou de logiciels aux États-Unis. Plus de contrats de conseil, d'audit et de services juridiques avec les entreprises - les «quatre grands» peuvent être totalement exclus du marché russe; PWC, Deloitte, EY, KPMG. Il est proposé d'augmenter les redevances pour les vols sur le territoire russe et d'interdire l'exportation de terres rares. Il y a une interdiction sur les produits pharmaceutiques américains, ainsi que d'autres produits sur la liste approuvée par le gouvernement.
"Ce projet de loi concerne l'interdiction ou la restriction de l'importation de produits agricoles, de matières premières et de denrées alimentaires, dont les États-Unis sont le pays d'origine, ainsi que d'alcool et de tabac", a déclaré Ivan Melnikov, premier vice-président de la Douma.
Mais les interdictions ne s'appliquent pas à l'achat et l'importation de biens à la Russie pour un usage personnel (acheteurs individuels) Le point est au niveau politique.
"Une liste interdisant l'entrée des citoyens américains en Russie sera introduite, et l'activité des Américains, qui pourraient même être des spécialistes de haut niveau, sera stoppée", ajoute Vladimir Jirinovski, chef de la faction des LDPR à la Douma.
Le lundi 16 avril 2018 aura lieu une réunion extraordinaire du Conseil de la Douma d'Etat, au cours de laquelle les chefs de toutes les factions et les chefs de commissions examineront ce projet de loi.

FRANCE | La Russie ne fournira plus d’Antonov


L’attention des Français avait été accaparée par la burlesque affaire des navires Mistral refusés (et remboursés) à la Russie sous Hollande. Le fait que l’armée de l’air française utilisait, de son côté, des avions-cargos russes était moins connu. A présent, c’est la Russie qui soustrait ces avions gros porteurs à la France. Les Antonov 124, d’une charge utile de 100 tonnes, qui ont rendu de fiers services lors de l’opération française au Mali,
ne seront plus livrés à partir de la fin 2018. 
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