WWIII : GUERRE CIVILE CONTRE LES GILETS JAUNES, LES MILITAIRES POURRONT TIRER A BALLES REELLES, C'EST LE MESSAGE DE MACRON POUR LA FIN DU GRAND DEBAT.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : GUERRE CIVILE CONTRE LES FRANCAIS GILETS JAUNES, LES MILITAIRES POURRONT TIRER A BALLES REELLES, C'EST LE MESSAGE DE MACRON POUR LA FIN DU GRAND DEBAT. CELA VA SAIGNER AVEC BRUNO LERAY ET DIDIER LALLEMENT NOUVEAU PREFET DE PARIS.

 

Gilets jaunes, acte XIX : le gouverneur militaire n'exclut pas "l'ouverture du feu". On est très loin de l'Armée Française avec nous, qui protège le Peuple Souverain, depuis La Fayette qui avait tiré quelques coups en l'air on n'avait pas vu cela sauf contre des syndicats en 1945. Clémenceau, pour tenter de faire plier les carriers en grève, les gendarmes tuent plusieurs manifestants à Draveil et à Villeneuve-Saint-Georges en juin et juillet 1908. 

La grève des mineurs de 1948, en France, est marquée par un important dispositif répressif, dont l'usage massif de l'armée et des blindés, et par d'importantes violences de la part de la police et de l'armée, et de la part des mineurs (contre la police et entre grévistes et le «Syndicalisme Jaune »). Elle se solde par un important échec pour le mouvement ouvrier, le gouvernement ne cédant que sur des revendications marginales, et les grévistes comptant plusieurs morts, des milliers de blessés, près de 3 000 licenciements de mineurs, et des centaines de condamnations à la prison ferme.

Cette grève dont le souvenir est important dans les régions minières, liée le plus souvent à celle de 1947, marque, selon l'historien Philippe Roger, l'entrée de la France en Guerre froide : le principal syndicat se divise en deux organisations qui encore aujourd'hui sont irréconciliables. L'ampleur de la répression face à une grève qualifiée d'insurrectionnelle par le ministre de l'Intérieur Jules Moch, parallèle à une remontée brutale de la violence exercée par les grévistes, sont également deux éléments marquants de cette grève.

Par LEXPRESS.fr , publié le 22/03/2019 à 11:00 , mis à jour à 12:07  

 

 

Le gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Leray, évoque les consignes données aux soldats de la force Sentinelle, mobilisés lors de la manifestation des gilets jaunes le 23 mars. 

Capture d'écran Franceinfo 

Pour le gouverneur militaire de Paris, les soldats pourront "aller jusqu'à l'ouverture du feu" sous certaines conditions, en marge des manifestations de gilets jaunes.  

 

Quel sera le rôle exact des militaires de la mission Sentinelle samedi, lorsqu'ils seront sur le terrain pour l'acte 19 des gilets jaunes ? Tandis que l'opposition fustige "l'improvisation" du gouvernement dans cette crise et que même certains militaires avancent qu'ils n'ont "pas la formation et les armes" pour faire du maintien de l'ordre, le gouverneur militaire de Paris a apporté un début de réponse ce vendredi matin au micro de Franceinfo. Mais il n'est pas certain que ses propos soient tout à fait rassurants...  

 

Pour le général Bruno Leray en effet, des "consignes extrêmement rigoureuses" ont été données aux soldats. Les militaires de la force Sentinelle "sont soumis au même cadre légal que les forces de sécurité intérieure", précise-t-il. Face aux différentes menaces, les soldats "ont différents moyens d'action pour faire face".   

Tirer, "si leur vie est menacée ou celle des personnes qu'ils défendent" 

En revanche, le gouverneur n'exclut pas de tirer à balles réelles si la situation devient critique. Les militaires pourront "aller jusqu'à l'ouverture du feu. Si leur vie est menacée ou celle des personnes qu'ils défendent", explique le général.  

Mais que l'on se rassure : Bruno Leray précise toutefois qu'"ils donnent des sommations. C'est arrivé par le passé, au Louvre ou à Orly (...) en assistance aux personnes qui sont agressées sur la voie publique. (...) Ils sont parfaitement à même d'apprécier la nature de la menace et d'y répondre de manière proportionnée".   

Le Drian et Parly tentent de rassurer 

Interrogés sur d'autres médias ce vendredi matin en revanche, les ministres des Armées et des Affaires étrangères se sont voulus plus rassurants. "Les militaires ne seront pas face aux manifestants", a expliqué Florence Parly au Parisien. L'idée est de remplacer ponctuellement policiers et gendarmes sur des tâches que l'opération Sentinelle peut accomplir".  

"Il n'a jamais été question que les forces de Sentinelle interviennent dans le maintien de l'ordre. Ce n'est pas leur rôle d'aller au contact des manifestants", a déclaré de son côté Jean-Yves Le Drian sur BFMTV. Il a rappelé que "ce n'est pas la première fois" que les militaires viennent en appui des forces de l'ordre. "Au moment de l'Euro 2016 de football, quand les forces de police étaient très sollicitées, ce sont des soldats de Sentinelle qui ont remplacé les forces de police dans la sécurité d'un certain nombre de bâtiments, ambassades, lieux de culte", a-t-il dit.  

"Notre ennemi, c'est pas les gilets jaunes. Notre ennemi c'est les terroristes. Soyons clairs : les militaires ne vont pas se mettre à arrêter les gilets jaunes, ils ne vont pas foncer dedans ou ouvrir le feu. Ils ne seront pas en première ligne", a assuré également une source gouvernementale à l'AFP.  

 

"Irresponsable" selon l'opposition 

 

Mais l'opposition de droite et de gauche fustige l'intervention des militaires lors des manifestations. "Du jamais vu", a critiqué Benoît Hamon. "Vous êtes devenus fous ! Un militaire, c'est pas un policier", a tonné Jean-Luc Mélenchon, dénonçant une "surenchère permanente" de l'exécutif.  

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"Contrairement à la police et la gendarmerie, les militaires de la force Sentinelle ne sont pas formés ni équipés pour maintenir l'ordre. En cas de problème que feraient les militaires? Recourir à leurs armes? Ce serait irresponsable", a tweeté de son côté le député LR Eric Ciotti. "Le maintien de l'ordre en France, ça doit être l'affaire de la police nationale et de la gendarmerie nationale", ce qui n'est pas "le métier" de "l'armée de terre", a réagi le député Les Républicains Guillaume Larrivé sur Radio Classique, qui dit craindre que cela "finisse par fragiliser la paix civile". 

 

Général Le Ray : feu sur les Gilets jaunes, mais pas sur les djihadistes du Bataclan !

Il a l’air fier de lui, le gouverneur militaire de Paris, Bruno Leray, interrogé sur France Info. On sent que cet homme a une haute idée de lui-même. Avec une rare arrogance, bien que bafouillant fréquemment, il se permet de critiquer la prise de parole, anonyme, par sécurité, d’un militaire qui explique que ce n’est pas le rôle de l’armée française que de défendre un gouvernement et de tirer sur son peuple. Manifestement, ce gouverneur militaire n’a aucun état d’âme, et se dit prêt, s’il le faut, à faire tirer sur ce qu’il appelle des « casseurs ». 

 

C’est ce même général Bruno Le Ray qui avait indigné notre ami Jean Sobieski quand il avait justifié la non-intervention de huit militaires, devant le Bataclan, estimant que ce n’était pas une zone de guerre, et qu’il était hors de question de mettre en danger la vie des soldats ! 

« Deux ans et demi après les attentats, les familles de victimes ne comprennent toujours pas pourquoi on a empêché, sur ordre, huit militaires de l’opération Sentinelle présents devant le Bataclan d’intervenir. Nous voulons une réponse précise », a expliqué à l’AFP l’une des avocates, Samia Maktouf, confirmant une information du Parisien. 

« On leur a interdit une intervention physique, c’est-à-dire de rentrer (dans le Bataclan), mais aussi le prêt de matériel médical de premiers secours à des policiers », a-t-elle affirmé, estimant qu’« on n’aurait peut-être pas empêché la mort de 90 personnes mais au moins évité des hémorragies qui ont donné la mort ». 

« Négatif, vous n’engagez pas les militaires, on n’est pas en zone de guerre ». 

Les familles des quatre-vingt-dix victimes, dont Patrick Jardin, apprécieront. 

Voilà ce qu’écrivait l’ami Jean : « Il est impensable de mettre des soldats en danger dans l’espoir hypothétique de sauver d’autres personnes », avait-il osé dire, pour justifier la scandaleuse inaction des militairesPendant que le massacre continuait, méthodique, audible, palpable, à l’intérieur du Bataclan. Mon Général, je vous souhaite sincèrement de ne pas croiser l’un ou l’autre de ces proches de victimes en demande d’explications. Vous auriez à leur répondre non seulement de votre incommensurable bêtise mais plus encore de votre incompétence. Ah, nous voilà bien défendus ! 

Bref, si on résume la vision du gouverneur militaire de Paris, c’est un homme qui trouve normal que ses soldats laissent exécuter des otages de djihadistes, à Paris, mais qui est prêt à donner l’ordre à ses hommes de tirer sur la foule. 

Quand les Français étaient passifs, nos généraux patriotes disaient « l’armée ne peut pas intervenir contre le gouvernement car tant que le peuple français ne se révolte pas contre son gouvernement, celui-ci est le représentant du peuple ». Que faut-il à l’armée au bout de 4 mois de révoltes populaires, les blessés et estropiés ? Pire, l’armée, par la voix du gouverneur militaire de Paris, accepte de se mettre au service des oligarchies contre le peuple, il envisage même sans sourciller de tirer ! 

Le syndicat France Police fait part de son étonnement  : « lorsque la police nationale fait face à des émeutes dans les banlieues, bien plus violentes par rapport aux faits survenus samedi dernier sur les Champs-Élysées, personne ne demande le renfort de l’armée et personne n’envisage d’ouvrir le feu sur les dealers… Mais il est vrai que le crime organisé contrôlant les 600 cités interdites de la République ne critique pas le pouvoir en place… Échange de bons procédés, on leur fiche une paix royale… À méditer.  » 

Rappelons l’intervention du capitaine de police Éric Roman, syndicaliste, dimanche, à Rungis, à l’invitation de RL et de RR. 

 

Didier Lallement, le nouveau préfet qui fait flipper les flics qui l'appellent déjà le SCHLEU, de la Gestapo à CASTANER.

Willy Le Devin, Ismaël Halissat, Eva Fonteneau  

Cérémonie d'installation de Didier Lallement, préfet de police de Paris, jeudi.

© Albert FACELLY Cérémonie d'installation de Didier Lallement, préfet de police de Paris, jeudi.  

A Paris, après le limogeage de Michel Delpuech, jugé trop laxiste, son successeur est entré en fonction jeudi. Qualifié de «fou furieux» par certains collègues, il devrait appliquer une stratégie de fermeté lors de l’«acte XIX» des gilets jaunes. 

Des cris de joie déchirent les couloirs feutrés de la préfecture de Bordeaux. Lundi, deux jours après le saccage des Champs-Elysées par les gilets jaunes, les fonctionnaires girondins sont heureux. Ils viennent de l’apprendre, leur patron depuis 2015, Didier Lallement, est nommé à la tête de la préfecture de police de Paris, en remplacement de Michel Delpuech, limogé par l’exécutif car jugé trop laxiste. Ses collaborateurs bordelais en sont convaincus: si la ville a besoin d’un homme de fer, avec lui, elle sera servie. Agé de 62 ans, l’homme traîne en effet une réputation de préfet impitoyable. Le mot pourrait être fort s’il n’avait pas été prononcé spontanément par plusieurs de nos sources ayant croisé sa route par le passé. «Il est très cassant avec les gens, très blessant. On n’avait jamais vu ça, raconte une ex-collègue. Il est froid dans son management, mais assume totalement. Avec lui, c’est la politique de la terreur. Il ne respecte que ceux qui, de temps à autre, osent lui tenir tête «Didier Lallement? Il est fou comme un lapin, abonde un préfet actuellement en poste. C’est la rigidité faite homme. Il peut ne jamais vous dire bonjour, ça ne le dérange pas. De ce fait, il me semble très éloigné des caractéristiques que l’on exige d’un préfet, à savoir d’être rond. Si le gouvernement l’a choisi, c’est clairement pour une reprise en main musclée de la préfecture de police 

«La main de Clemenceau» 

Avec Didier Lallement, le gouvernement poursuit deux objectifs. Un de très court terme: rétablir l’ordre dans la capitale dès ce samedi, pour l’«acte XIX» des gilets jaunes. Par la suite, il s’agira de réformer l’institution créée en 1800 par Napoléon, qualifiée «d’Etat dans l’Etat» pour ses pouvoirs et son autonomie gargantuesques. En effet, la préfecture de Paris possède sa propre police judiciaire, le prestigieux «36», son service de renseignement (DRPP), chargé au même titre que la DGSI de la lutte antiterroriste, ainsi qu’une compétence sur la lutte contre l’immigration illégale. Un train de vie jugé luxueux en ces temps de rigueur budgétaire. Jeudi, lors de l’intronisation du nouveau préfet sur l’île de la Cité, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, n’y est pas allé de main morte au moment de dresser la feuille de route du nouveau maître des lieux: «Didier Lallement, votre modèle est Georges Clemenceau. La main de Clemenceau n’a jamais tremblé quand il s’agissait de se battre pour la France, la vôtre ne devra pas trembler non plus devant les réformes que vous devrez mener 

Pour ce qui concerne le maintien de l’ordre, la place Beauvau entend renforcer une doctrine d’ultrafermeté. Christophe Castaner, ainsi que son secrétaire d’Etat, Laurent Nuñez, n’ont en effet que très modérément goûté une note émanant du directeur de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), Frédéric Dupuch, appelant à un usage modéré des lanceurs de balles de défense (LBD 40). Les deux ministres attendent donc de Didier Lallement qu’il applique fermement la stratégie «de mobilité et d’interpellations», élaborée après les heurts très violents du 1er décembre. Le risque? Générer un nombre très important de blessures voire de mutilations chez les manifestants, via un recours débridé aux armes les plus controversées du maintien de l’ordre, comme les LBD 40 bien sûr, mais aussi les différents types de grenades (celles désencerclement ou les GLI-F4 composées de TNT). A Bordeaux, les affrontements entre les forces de l’ordre et les gilets jaunes ont d’ailleurs été très violents ces derniers mois. Deux personnes ont eu la main arrachée et plusieurs autres ont été sérieusement blessées par des tirs de LBD 40. Le 2 mars, c’est le député LFI Loïc Prud’homme qui a dénoncé les coups de matraque dont il a été victime en quittant pacifiquement un cortège des gilets jaunes. Une pétition a été lancée pour réclamer la tête du préfet. Lundi, Prud’homme a accueilli ainsi l’arrivée de Lallement à la tête de la préfecture de police de Paris: «Une prime au violent qui a échoué en Gironde!» 

«Le graal» 

C’est là l’immense paradoxe de cette nomination. Bien que très expérimenté, –il a été préfet de l’Aisne, de la Saône-et-Loire et du Calvados–, Lallement n’a rien d’un spécialiste de l’ordre public. «C’est un préfet fou furieux, hoquette un ancien directeur central de la sécurité publique. Il a les dents qui rayent le parquet depuis toujours. En 2012, il voulait déjà avoir la mainmise sur la police et la gendarmerie à l’époque où il était secrétaire général du ministère de l’Intérieur [Valls, ndlr].Il a toujours voulu faire de la police opérationnelle, jusque-là il était tenu à l’écart avec une perche.» Prendre la tête de la préfecture de police de Paris, Didier Lallement y pensait donc depuis longtemps. «C’était

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