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Daesh et Israël: La guerre éclate à Gaza, Les sept messages de Nasrallah... le Soudan bombardé par Israël

Publié le par José Pedro

IRIB- Un discours poncuté d'importants messages...
 
Le Secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah a évoqué sept messages-clés, dans son discours important de mardi soir, messages que le journal libanais As-Safir a traités dans son édition d'aujourd'hui. 

Si les Saoud étaient parvenus à dominer manu militari l'Irak et la Syrie voire le Liban, ils auraient pu alors surmonter les équations politiques au Yémen, toujours militairement, et faire main basse sur ce pays, au nom de la lutte contre les Houthis et l'Iran! C'est en effet le premier message que Nasrallah a fait transmettre via ses déclarations, rappelant, ensuite, qu'un succès éventuel des Américains à faire aboutir le projet du démembrement de l'Irak et sa transformation en des états fédéraux, aurait pu encourager la mise en exergue de ce projet en Syrie, au Yémen, au Liban... et ironie de l'histoire, en Arabie et dans les autres pays du bassin du golfe Persique; ce qui ferait déclencher une nouvelle version des guerres de 100 ans entre les petits Etats de la région, sur des principes ethniques, tribaux et confessionnels.
 
As-Safir s'attarde ensuite sur le troisième message du discours de Nasrallah, là où le Secrétaire général du Hezbollah affirme que le combat dans lequel s'est engagée la Résistance libanaise en Syrie et qui s'est propagé sur divers et nouveaux champs de bataille sur ce territoire, vise à défendre le Liban et toute la région dans la mesure où le danger du terrorisme, bien qu'il n'ait pas pu faire renverser le gouvernement syrien, a dépassé toutes les frontières orientales du Liban! Qu'adviendrait-il alors si jamais le gouvernement syrien tombe et les takfiris s'installent en Syrie?!! Seyyed Hassan Nasrallah n'a pas toutefois oublié de rassurer le peuple syrien de la détermination de la Résistance et de ses alliés russes et iraniens, à rester à ses côtés.
 
Le Hezbollah continue à rester engagé envers la Syrie, tout comme dans le passé, c'est le quatrième message de Nasrallah. Le Secrétaire général du Hezbollah a poursuivi son discours en insistant sur le fait que les divers fronts de la région sont liés les uns aux autres et qu'un sort commun leur est réservé. On ne peut pas donc privilégier un pays à un autre puisqu'on n'est pas motivé par des options d'ordre confessionnel, selon Nasrallah, s'adressant aussi aux groupes terroristes qui cherchent à fixer une date aux conflits dans divers endroits ou parties. Malgré ses préparations manifestes, le Hezbollah libanais n'a encore annoncé sa position officielle sur la guerre à Qalamoun, ne s'exprimant ni sur le temps ni sur le lieu ni sur le niveau ni sur les objectifs et les étapes de ce combat, car l'opération lorsqu'elle sera lancée, elle s'annoncera, elle-même, sur tous les plans et s'imposera aux autres, avec ses victoires et ses résultats positifs.
 
En tant que 7e et dernier message du discours de Nasrallah, du point de vue d'As-Safir, c'est qu'il faut mettre de côté les rancunes et les comptes sectaires pour agir en bloc dans le sens des mécanismes censés défendre le Liban. Un message qui s'adresse avant tout au Courant du Futur de Saad Hariri. Ce n'est pas une menace hypothétique à laquelle est confrontée le Liban, il s'agit bel et bien d'agressions systématiques d'ordre militaire et sécuritaire; ce qui nécessite une coopération soudée et puissante de tous les Libanais pour renforcer leur pays et ses frontières.
 
 

Liban : le Hezbollah fait saigner Al Nosra...

 

Les forces du Hezbollah libanais ont tué, dans un accrochage, plusieurs terroristes takfiris à la frontière libano-syrienne.
Selon la chaîne de télévision libanaise Al-Manar, d’intenses affrontements ont éclaté, mardi, entre les forces du Hezbollah libanais et les terroristes takfiris du Front Al-Nosra sur plusieurs axes et à proximité des frontières de l’Est du Liban et de la Syrie et jusqu’à présent, 12 terroristes ont été tués. Selon ce rapport, les forces de la Résistance libanaise ont aussi détruit des équipements et blindés militaires appartenant aux terroristes takfiris. Le site d’information libanais "Al-Ahed" a également annoncé que des dizaines de terroristes takfiris avaient été tués et blessés dans des combats avec les forces du Hezbollah libanais. Selon une autre dépêche en provenance de l’Est du Liban, les combattants du Hezbollah et les éléments terroristes takfiris du Front Al-Nosra ont fait usage de toutes sortes d’armes lourdes, semi-lourdes et légères dont artillerie et missile.
La guerre éclate entre Daech et le Hamas à Gaza
La guerre éclate entre Daech et le Hamas à Gaza

Le groupe terroriste tafkiriste Daech est désormais actif dans la Bande de Gaza, et publiquement !

La confrontation avec le Hamas est devenue le premier objectif du groupe salafiste. Elle s’est manifestée hier lundi par la forte explosion qui a retenti dans le quartier du cheikh Redwane au nord Ouest de Gaza, provoquant des dégâts matériels importants.

Pour la première fois, le groupe des « partisans de l’Etat islamique à Beyt al-Maqdess » a fixé « un délai de 72 heures au Hamas et à ses services sécuritaires pour libérer les détenus salafistes des prisons de Gaza, sinon, toutes les options sont sur la table ».

Dans un communiqué, le groupe a affirmé que « tous nos soldats sont mobilisés pour frapper les cibles fixées après l’expiration du délai. Nous menaçons le gouvernement des apostats à Gaza et les services puants du Hamas contre la poursuite de la répression des croyants en échange de facilités pour les laïcs et les rafidites ».

Et d’accuser le Hamas de chercher à « satisfaire ses maitres en Iran et les tyrans arabes ».

Campagne d’arrestations

Selon le journal libanais al-Akhbar, les services sécuritaires affiliés au Hamas ont mené une campagne d’arrestation contre des cadres et des éléments soupçonnés de prêter allégeance à Daech.

Parmi ces détenus, certains sont accusés d’implication dans des attentats à l’explosif contre des sièges de sécurité, dont dernièrement l’attentat au quartier du cheikh Redwane.

Une source sécuritaire rapporte que A.Q. a été arrêté au camp Chatti. Il s’agit du fils d’un dirigeant d’une brigade palestinienne mort en martyre lors de la deuxième intifada. Celui-ci serait impliqué dans le dernier attentat.

Une série d’attentats a frappé Gaza il y a deux semaines et ont visé l’entourage de la maison du chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas — devenu siège du gouvernement palestinien — le siège principal de l’agence de l’ONU (UNRWA), et le bureau du procureur général. Ils sont tous considérés comme des sites vitaux.

De même source on confirme l’arrestation de 35 partisans de ce groupe dans les deux derniers jours, alors que des dizaines d’autres sont pourchassés.

Par ailleurs, les services de sécurité à Gaza ont fermé une mosquée qui constitue un siège pour les partisans de Daech au centre de la Bande de Gaza.

Ceci a poussé des éléments du groupe terroriste à publier un communiqué dans lequel ils menacent le Hamas de « confrontation et d’égorgement ».

« Les bandes du système hamsawi (péjoratif du Hamas : ndlr) ont détruit une mosquée à Deir el-Balah, à l’instar des exactions juives, américaines et rafidites qui détruisent les mosquées des musulmans », indique le communiqué.

Et de poursuivre : « face à cette nouvelle répression du Hamas, nous renouvelons notre allégeance à notre émir Abou Bakr Baghdadi et nous lui faisons part de notre impatience à rejoindre la bannière du califat ».

Une source sécuritaire a confié à al-Akhbar que la campagne d’arrestation comprend toutes les villes de la Bande de Gaza, soulignant « l’arrestation d’un activiste de groupes salafistes à Rafah au sud qui a implanté une charge explosive dans un siège sécuritaire et qui aurait tué cinq éléments des brigades al-Qassa » dans la ville. Mais elle a été désamorcée.

Le conflit entre le Hamas et les partisans des groupes salafistes a éclaté il y a deux mois dans le camp des réfugiés palestiniens Yarmouk en Syrie, ce qui a affecté leurs relations à Gaza.

Quatre témoignages accablants de soldats israéliens sur la guerre à Gaza


Un soldat israélien, posté à Metoula (Israël), scrute la frontière avec le Liban, le 20 janvier 2015.L'ONG israélienne Breaking the Silence publie un document reprenant des dizaines de récits de militaires dénonçant un usage disproportionné de la force pendant l'opération "Bordure protectrice" de l'été 2014.

Un soldat israélien, posté à Metoula (Israël), scrute la frontière avec le Liban, le 20 janvier 2015. (BAZ RATNER / REUTERS)

Le rapport de 240 pages compile des témoignages glaçants. L'organisation israélienne Breaking the Silence (en anglais) a publié, lundi 4 mai, des récits de plus de 60 officiers et soldats israéliens engagés dans la guerre à Gaza pendant l'été 2014, lors de l'opération "Bordure protectrice". Les soldats de Tsahal s'y montrent particulièrement critiques envers l'armée, accusée d'avoir recouru à la force sans distinction. 

Francetv info reprend quatre témoignages décrivant l'intensité des combats, les consignes données aux soldats israéliens et leur obsession d'avoir affaire à des combattants plus qu'à des civils. 

1"Même si nous n'entrons pas : obus, obus, obus"

Un lieutenant d'infanterie, en poste dans le nord de la bande de Gaza, racontel'intensité des tirs lors de l'opération.  

"L'artillerie tire constamment. (...) En pratique, cela signifie que des obus sont tirés tout le temps. Même si nous n'entrons pas : obus, obus, obus. Une structure suspecte, une zone ouverte, un endroit où pourrait se trouver un tunnel : feu, feu, feu. (...) C'est quelque chose d'indéfinissable, qui dépend du commandant de la brigade et de son humeur du jour. 'Décidons de ce qui est raisonnable [en termes de pertes] et de ce qui ne l'est pas'."

2"Ils ont dirigé leurs armes sur ces filles, et elles ont été tuées"

Un soldat d'infanterie, déployé dans le sud de la bande de Gaza, se souvient d'une journée où les soldats ont été confrontés à deux femmes qui traversaient une zone proche de l'endroit où ils étaient postés. 

"Un soldat a identifié deux silhouettes en train de marcher dans un verger, à 800 ou 900 mètres du périmètre. C'était deux jeunes femmes. Le commandant a demandé de confirmer – 'qu'est-ce que vous voyez ?' – et si elles étaient incriminées ou non. C'était le jour, vers 11 heures ou midi. Les postes de surveillance ne pouvaient pas bien voir, donc le commandant a envoyé un drone pour regarder d'en haut et le drone les a mises en cause. (...) Ils ont dirigé leurs armes sur ces filles, et elles ont été tuées. (...) J'avais le sentiment que c'était des conneries. (...) Ils ont vérifié les corps et c'était deux femmes, de plus de 30 ans. Les corps de deux femmes, qui n'étaient pas armées. [Le commandant] est revenu et nous avons avancé, et elles ont été inscrites comme terroristes. On les avait abattues, donc évidemment, ce devait être des terroristes…"

3"Tirer si on se sent menacé est la chose la plus morale à faire"

Un sergent de la division blindée, en patrouille dans la zone de Deir Al-Balah, dans la bande de Gaza, explique les consignes que lui et ses collègues ont reçues pendant l'opération "Bordure protectrice". 

"N'importe qui dans la zone (...) est presque sûrement un combattant. Il ne va pas être innocent et le risque est suffisamment élevé pour tirer sur lui immédiatement. C'est aussi ce que nous disent les commandants et les officiers, juniors comme seniors. Ils nous disent : 'Pour faire court, tirer si on se sent menacé est la chose la plus morale à faire car la chance que ce soit un civil est infime', parce que tout le monde a été évacué."

4"J'avais vraiment, vraiment envie de lui tirer dans les genoux" 

Autre scène de confrontation entre soldats et civils, racontée par un sergent d'infanterie, en position dans le nord de la bande de Gaza. Elle montre comment les soldats israéliens se persuadent qu'ils ont affaire à des combattants du Hamas. 

"Il y avait cette fille handicapée mentale dans le quartier (...) et le fait que des tirs tombent à côté de ses pieds l'a fait rire. (...) Elle continuait à se rapprocher et c'était clair pour tout le monde qu'elle était retardée, donc personne n'a tiré. Personne ne savait comment gérer la situation. Elle errait autour des zones des compagnies d'avant-garde. (...) Je suppose qu'elle voulait juste rentrer chez elle, qu'elle avait échappé à ses parents, je ne pense pas qu'ils l'auraient envoyée là.[Mais] elle était peut-être manipulée (…). J'ai pensé que c'était un simulacre, et j'avoue que j'avais vraiment, vraiment envie de lui tirer dans les genoux (…). J'étais sûr qu'elle était envoyée par le Hamas pour tester notre vigilance, pour tester nos limites, pour voir comment on allait répondre aux civils."

Khartoum bombardé par Israël?!!

Soudan: Khartoum bombardé par Israël

 

A en croire le site d'information Al-Arabi,
une très violente déflagration a secoué la capitale soudanaise et un raid aérien aurait provoqué cette explosion. Les sources militaires, au Soudan, auraient rapporté des frappes aériennes, qui auraient causé des explosions en cascade. Le site ne dévoile pas davantage de détails. Selon le "Jerusalem Post", "Israël a, déjà, bombardé, à plusieurs reprises, le Soudan. Les autorités militaires israéliennes accusent le Soudan de servir de voie de transit d'armements iraniens, en direction de la bande de Gaza. Tel-Aviv accuse Khartoum d'être le stock d'armements et de missiles de longue portée iraniens, pour le Hamas". Des sources indépendantes n'ont pas confirmé cette information.
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