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WWIII : Avec l'IRAN qui est rentré en Guerre contre DAESH et ses amis, Israël est également en Guerre contre la Syrie et le Monde Arabe Chiite.

Publié le par José Pedro

Dieu a fait les hommes droits; mais ils ont cherché beaucoup de détours. Ecclésiaste 7:29.

L'intégrité des hommes droits les dirige, Mais les détours des perfides causent leur ruine. Au jour de la colère, la richesse ne sert à rien; Mais la justice délivre de la mort Proverbes 11-3,4.

Telle voie paraît droite à un homme, Mais son issue, c'est la voie de la mort. Proverbes 14:12. Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l'éternité ! Psaumes 139:23-24. Dis-leur donc : Ainsi parle l'Éternel des armées: "Revenez à moi", dit l'Éternel des armées, "et je reviendrai à vous", dit l'Éternel des armées. Zacharie 1:3. Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Jérémie 29:11. Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus. Jacques 4:8. car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Romains 8:14. Confie-toi en l'Éternel de tout ton coeur, Et ne t'appuie pas sur ta sagesse; Reconnais-le dans toutes tes voies, Et il aplanira tes sentiers. Proverbes 3:5-6. Louis Segond.


Lorsque Pharaon laissa aller le peuple, Dieu ne le conduisit point par le chemin du pays des Philistins, quoique le plus proche; car Dieu dit: Le peuple pourrait regretter en voyant la guerre, et retourner en Egypte .Mais Dieu fit faire au peuple un détour par le chemin du désert, vers la mer Rouge. Les enfants d'Israël sortirent en armes hors du pays d'Egypte. Il partirent de Ramsès pour Succoth au nombre d'environ six cent mille hommes de pied. Moïse prit avec lui les os de Joseph; car Joseph avait fait jurer les fils d'Israël, en disant: Dieu vous visitera, et vous ferez remonter avec vous mes os loin d'ici. Ils partirent de Succoth, et ils campèrent à Etham, à l'extrémité du désert. L'Eternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils marchassent jour et nuit. La colonne de nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit. Le troisième mois après leur sortie du pays d'Egypte, les enfants d'Israël arrivèrent ce jour-là au désert de Sinaï. Etant partis de Rephidim, ils arrivèrent au désert de Sinaï, et ils campèrent dans le désert; le Peuple d'Israël campa là, vis-à-vis de la montagne.

Moïse monta vers Dieu: et l'Eternel l'appela du haut de la montagne, en disant: Tu parleras ainsi à la maison de Jacob, et tu diras aux enfants d'Israël: Vous avez vu ce que j'ai fait à l'Egypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, (mais au lieu de cela ils ont adoré le Veau d'Or, et l'alliance actuelle est celle de Jésus) vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d'Israël.

Moïse vint appeler les anciens du peuple, et il mit devant eux toutes ces paroles, comme l'Eternel le lui avait ordonné. Le peuple tout entier répondit: Nous ferons tout ce que l'Eternel a dit. Moïse rapporta les paroles du peuple à l'Eternel. Et l'Eternel dit à Moïse: Voici, je viendrai vers toi dans une épaisse nuée, afin que le peuple entende quand je te parlerai, et qu'il ait toujours confiance en toi. Moïse rapporta les paroles du peuple à l'Eternel.

Et l'Eternel dit à Moïse: Va vers le peuple; sanctifie-les aujourd'hui et demain, qu'ils lavent leurs vêtements. Qu'ils soient prêts pour le troisième jour; car le troisième jour l'Eternel descendra, aux yeux de tout le peuple, sur la montagne de Sinaï. Tu fixeras au peuple des limites tout à l'entour, et tu diras: Gardez-vous de monter sur la montagne, ou d'en toucher le bord. Quiconque touchera la montagne sera puni de mort. On ne mettra pas la main sur lui, mais on le lapidera, ou on le percera de flèches: animal ou homme, il ne vivra point. Quand la trompette sonnera, ils s'avanceront près de la montagne. Moïse descendit de la montagne vers le peuple; il sanctifia le peuple, et ils lavèrent leurs vêtements. Et il dit au peuple: Soyez prêts dans trois jours; ne vous approchez d'aucune femme.

Le troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne; le son de la trompette retentit fortement; et tout le peuple qui était dans le camp fut saisi d'épouvante. Moïse fit sortir le peuple du camp, à la rencontre de Dieu; et ils se placèrent au bas de la montagne.

La montagne de Sinaï était toute en fumée, parce que l'Eternel y était descendu au milieu du feu; cette fumée s'élevait comme la fumée d'une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence. Le son de la trompette retentissait de plus en plus fortement. Moïse parlait, et Dieu lui répondait à haute voix. Ainsi l'Eternel descendit sur la montagne de Sinaï, sur le sommet de la montagne; l'Eternel appela Moïse sur le sommet de la montagne. Et Moïse monta. L'Eternel dit à Moïse: Descends, fais au peuple la défense expresse de se précipiter vers l'Eternel, pour regarder, de peur qu'un grand nombre d'entre eux ne périssent. Que les sacrificateurs, qui s'approchent de l'Eternel, se sanctifient aussi, de peur que l'Eternel ne les frappe de mort. Moïse dit à l'Eternel: Le peuple ne pourra pas monter sur la montagne de Sinaï, car tu nous en as fait la défense expresse, en disant: Fixe des limites autour de la montagne, et sanctifie-la. L'Eternel lui dit: Va, descends; tu monteras ensuite avec Aaron; mais que les sacrificateurs et le peuple ne se précipitent point pour monter vers l'Eternel, de peur qu'il ne les frappe de mort. Moïse descendit vers le peuple, et lui dit ces choses... 
Exode.

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La crise diplomatique autour du Qatar a gelé divers conflits régionaux et a masqué des tentatives de règlements de quelques autres. Nul ne sait quand aura lieu le lever de rideau, mais il devrait faire apparaître une région profondément transformée.

1— Le conflit palestinien

Depuis l’expulsion de la majorité des Palestiniens hors de chez eux (la Nakhba, le 15 mai 1948) et le refus par les peuples arabes de ce nettoyage ethnique, seules la paix séparée israélo-égyptienne des accords de Camp David (1978) et la promesse d’une solution à deux États des accords d’Oslo (1993) ont partiellement modifié la donne.

Cependant lorsque l’on révéla les négociations secrètes entre l’Iran et les États-Unis, l’Arabie saoudite et Israël décidèrent à leur tour de discuter. À l’issue de 17 mois de rencontres secrètes, un accord fut conclu entre le Gardien des deux mosquées et l’État juif [1]. Celui-ci se concrétisa à travers la participation de Tsahal à la guerre du Yémen [2] et le transfert de bombes atomiques tactiques [3].

Rappelons que cet accord prévoyait également de faire évoluer l’Arabie saoudite de sorte que sa société reste salafiste et que ses institutions deviennent laïques. Il prévoyait aussi l’indépendance du Kurdistan irakien (qui tiendra un référendum en septembre) et l’exploitation à la fois des champs gaziers du « quart vide » (qui sont à cheval sur l’Arabie et le Yémen, d’où la guerre actuelle) et de ceux de l’Ogaden (d’où le retrait cette semaine des troupes qataries de la frontière djiboutienne).

En définitive, l’Égypte a décidé de céder les îles de Tiran et de Sanafir à l’Arabie saoudite, comme elle s’y était engagée il y a un an. Ce faisant, Riyad a reconnu de facto les accords de Camp David qui gèrent notamment le statut de ces territoires. Israël a confirmé avoir obtenu des garanties saoudiennes.

Observons que la décision égyptienne n’a pas été prise sous la pression saoudienne (Riyad avait vainement bloqué ses livraisons de pétroles, puis un prêt de 12 milliards de dollars), mais en raison de la crise du Golfe. Les Séoud ont officialisé leur rupture avec les Frères musulmans qui couvait depuis la transmission par le président al-Sissi de documents attestant d’un projet de coup d’État de certains membres de la Confrérie contre eux. Dans un premier temps, l’Arabie avait cru pouvoir discerner entre de bons et de mauvais Frères musulmans. Elle avait déjà accusé le Qatar de soutenir les putschistes, mais les choses avaient évolué pacifiquement cette fois. Désormais Riyad entend combattre toute la Confrérie ce qui le conduit à revoir sa position à propos de la Syrie.

La cession de ces îles, égyptiennes depuis la Convention de Londres de 1840, n’a d’autre sens que de permettre à l’Arabie saoudite de reconnaître implicitement, 39 ans plus tard, les accords de paix égypto-israéliens de Camp David.

De son côté, Téhéran a accueilli la direction politique du Hamas (laquelle est principalement composée de Frères musulmans) à la fois au nom de la solidarité avec la cause palestinienne et parce qu’il partage la même conception de l’islam politique.

La prochaine étape sera l’établissement de relations commerciales publiques entre Riyad et Tel-Aviv ainsi que l’expose The Times du 17 juin (des sociétés israéliennes seraient autorisées en Arabie et la compagnie d’aviation El-Al pourrait utiliser l’espace aérien saoudien) [4], puis la reconnaissance de l’initiative de paix du prince Abdallah (Ligue arabe, 2002) et l’établissement de relations diplomatiques (le prince Walid ben Talal deviendrait ambassadeur) [5].

Ce projet pourrait amener à la paix en Palestine (reconnaissance d’un État palestinien et indemnisation des réfugiés), au Liban (retrait des fermes de Shebaa) et en Syrie (arrêt du soutien aux jihadistes et retrait du Golan).

La question du Golan sera particulièrement difficile car l’administration Netanyahu a affirmé —non sans provocation— son annexion tandis que les États-Unis et la Russie ont violemment réagi à l’expulsion de la Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement (FNUOD) et à sa substitution par al-Qaïda [6]. Il n’est cependant pas impossible qu’au cours de la guerre de Syrie, Washington ou Moscou ait pris l’engagement auprès de Tel-Aviv de ne pas modifier le statu quo du Golan.

Ce projet de règlement général reflète la méthode des hommes d’affaire Donald Trump et Jared Kushner : créer une situation économique qui impose un changement politique. Il se heurtera nécessairement à l’opposition des Frères musulmans (Hamas), et du triangle de l’islam politique : l’Iran, le Qatar et la Turquie.

2— Le conflit irako-syrien

La totalité des acteurs de la région s’accordent à considérer qu’aujourd’hui l’Irak et la Syrie forment un unique champ de bataille. Toutefois les Occidentaux, qui s’accrochent aux mensonges de l’administration Bush Jr. (même s’ils admettent l’inanité des armes de destruction massives imputées à Saddam Hussein) et à la narration romantique des « printemps arabes » (même s’ils reconnaissent que ce mouvement n’a jamais tenté d’apporter de liberté mais au contraire d’imposer l’islam politique), s’entêtent à les considérer comme distincts.

Nous renvoyons nos lecteurs à mon livre Sous nos yeux pour ce qui concerne la manière dont la guerre a débuté [7]. Toujours est-il que depuis le début de la crise autour du Qatar, la guerre se limite en Irak et en Syrie à 
(1) la lutte contre Daesh (Mossoul et Rakka) et à 
(2) celle contre la Turquie (Baachiqa et Al-Bab) [8].

Ce qui est évident pour tous dans la région, c’est que depuis l’accession au pouvoir à Pékin du président Xi Jinping porteur du projet des deux routes de la soie, Washington a poussé à la création d’un « Sunnistan » à cheval sur l’Irak et la Syrie. Pour ce faire, il a financé, armé et encadré Daesh afin de couper l’axe de communication Beyrouth-Damas-Bagdad-Téhéran-Pékin.

Depuis quatre mois, l’administration Trump étudie et négocie la manière dont elle pourrait modifier cette politique et conclure un partenariat avec Pékin au lieu de la confrontation actuelle [9].

Alors que sur le terrain, s’enchaînent des événements contradictoires, les armées irakienne et syrienne ont subitement avancé depuis le début de la crise autour du Qatar. Elles ont libéré de Daesh leurs territoires frontaliers et sont aujourd’hui sur le point d’établir leur jonction (c’est-à-dire de rétablir la route de la soie). Les deux armées ne sont plus séparées que par deux cent mètres de terrain contrôlés illégalement par l’armée US [10].

Quant aux combats au Sud de la Syrie, ils ont miraculeusement cessé. Un cessez-le-feu a été proclamé unilatéralement par Damas à Deraa. En réalité, Moscou et Washington ont donné l’assurance à Tel-Aviv que la Syrie ne laisserait se déployer à sa frontière que des troupes russes et non pas iraniennes, pas plus que celles du Hezbollah libanais.

Bref, si le Pentagone suit les ordres de la Maison-Blanche, le conflit devrait largement cesser. Il ne resterait que l’occupation turque de l’Irak et de la Syrie, sur le modèle de l’occupation turque de Chypre dont l’Union européenne s’est lâchement accommodée. Les États-Unis et l’Arabie saoudite qui étaient des ennemis de l’Irak et de la Syrie redeviendraient à nouveau leurs alliés.

3— Le conflit yéménite

Les Yéménites pourraient faire les frais de l’évolution actuelle. S’il est clair que l’Arabie saoudite est entrée en guerre pour installer un gouvernement favorable à l’exploitation jointe des champs pétroliers du « Quart vide » et pour la gloire personnelle du prince Mohamed Ben Salman, il semble que l’aide apportée par l’Iran aux Houthis et à l’ancien président Saleh détourne les yeux des pays arabes et de la « communauté internationale » des crimes qui s’y commettent.

Il faut en effet choisir son camp et presque tous ont opté pour l’Arabie saoudite contre le Qatar et ses alliés turc et iranien. Ce qui était positif en Palestine, en Irak et en Syrie, s’avère négatif au Yémen.

Conclusion

Depuis le 5 juin et la rupture des relations diplomatiques entre Riyad et Doha, les chancelleries se préparent toutes à une possible guerre, même si seule l’Allemagne l’a évoquée publiquement. Cette situation est d’autant plus surprenante que c’est le Qatar et non l’Arabie saoudite qui est observateur à l’Otan [11].

Des démissions s’enchaînent à Doha, de l’ambassadrice des États-Unis Dana Shell Smith, au sélectionneur de l’équipe nationale de football Jorge Fossati. Non seulement les États alignés sur Riyad ont coupé leurs relations commerciales avec l’émirat, mais de nombreuses sociétés sans liens particulier avec le Golfe en ont fait de même au vu du risque de guerre. C’est le cas par exemple de COSCO, la plus grande compagnie maritime chinoise.

Quoi qu’il en soit, malgré ses revendications historiques justifiées, il semble impossible que l’Arabie saoudite annexe le Qatar alors qu’elle s’était opposée à l’annexion du Koweït par l’Irak pour les mêmes raisons. Une règle s’est imposée dans le monde depuis la décolonisation britannique : nul n’a le droit de toucher à des frontières conçues par Londres, dans le seul et unique but de maintenir des problèmes insolubles pour les nouveaux États indépendants. De cette manière Londres maintient de facto leur dépendance perpétuelle à son égard. Au demeurant l’arrivée prochaine de 43 000 soldats pakistanais et turcs venus défendre le Qatar devrait renforcer sa position.

En cas de guerre avec le Liban, Israël affirme disposer d'un pouvoir militaire «inimaginable»

- Avec AFP

En cas de guerre avec le Liban, Israël affirme disposer d'un pouvoir militaire «inimaginable»© Amir Cohen Source: Reuters
Un F-15 israélien durant l'exercice «Jupiter Falcon», le 21 juin

Le commandant de l'armée de l'air israélienne a affirmé le 21 juin que son pays aurait à sa disposition un pouvoir militaire «inimaginable» en cas d'éventuel nouveau conflit avec le Liban.

Lors d'une conférence consacrée aux questions de sécurité à Herzliya, près de Tel-Aviv, le général Amir Eshel a assuré que les forces israéliennes étaient désormais beaucoup mieux armées que lors de la guerre de l'été 2006 contre le mouvement chiite libanais Hezbollah. 

«Ce que la force aérienne a pu faire [...] au cours des 34 jours de la guerre du Liban, nous pouvons aujourd'hui le faire en 48 à 60 heures», a-t-il dit. «C'est un pouvoir potentiel inimaginable [...], très différent de ce que nous avons vu dans le passé», a-t-il ajouté.

Le général Eshel a en outre mis en garde la population libanaise contre le danger que représentent selon lui les installations militaires du Hezbollah dans les zones résidentielles. «Si, avant le début des hostilités, ou dès qu'elles commencent, les résidents libanais quittent ces endroits, ils ne seront pas touchés», a déclaré le général.

A l'été 2006, à la suite de l'enlèvement par le Hezbollah de deux soldats israéliens à la frontière libanaise, un conflit dévastateur et meurtrier de 34 jours avait opposé Israël au mouvement chiite.

La guerre a coûté la vie à plus de 1 200 Libanais, en majorité des civils, et plus de 160 Israéliens, principalement des soldats. Le Hezbollah a tiré des milliers de roquettes du Liban. Depuis, Israël a construit un système de défense sophistiqué.

Lire aussi : En Israël, on se demande s’il ne faut pas «raser» Beyrouth tout entier pour éradiquer le Hezbollah

Bombe à Neutrons larguée par Israël au Yémen

Les armes secrètes NBC d’Israël

L'art de la guerre

Les inspecteurs de l’ONU, qui contrôlent les armes chimiques de la Syrie, auraient beaucoup plus à faire s’ils étaient envoyés contrôler des armes nucléaires, biologiques et chimiques (NBC) d’Israël. Mais selon les règles du « droit international », ils ne peuvent pas le faire. Israël n’a pas signé le Traité de non-prolifération nucléaire, ni la Convention qui interdit les armes biologiques, et a signé mais non ratifié celle qui interdit les armes chimiques.

Selon Jane’s Defense Weekly, Israël –seule puissance nucléaire au Moyen-Orient- possède de 100 à 300 têtes nucléaires et leurs vecteurs appropriés (missiles balistiques et de croisière et chasseurs-bombardiers). Selon des estimations du Sipri, Israël a produit 690-950 kgs de plutonium, et continue à en produire autant que nécessaire pour fabriquer chaque année 10-15 bombes du type de celle de Nagasaki. Il produit aussi du tritium, un gaz radioactif avec lequel on fabrique des têtes neutroniques, qui provoquent une contamination radioactive mineure mais de plus haute létalité.

Selon différents rapports internationaux, cités aussi par le journal israélien Ha’aretz, des armes biologiques et chimiques sont développées à l’Institut pour la recherche biologique, situé à Ness-Ziona, à côté de Tel Aviv. Officiellement, 160 scientifiques et 170 techniciens font partie du staff, qui depuis cinq décennies accomplit des recherches en biologie, chimie, biochimie, biotechnologie, pharmacologie, physique et d’autres disciplines scientifiques. L’Institut, avec le Centre nucléaire de Dimona, est « une des institutions les plus secrètes d’Israël » sous juridiction directe du premier ministre. Le plus grand secret entoure la recherche sur les armes biologiques : bactéries et virus qui, disséminés chez l’ennemi, peuvent déclancher des épidémies. Parmi eux, la bactérie de la peste bubonique (la « mort noire » du Moyen-âge) et le virus Ebola, contagieux et létal, pour lequel n’est disponible aucune thérapie. On peut avec la biotechnologie produire de nouveaux types d’agents pathogènes auxquels la population cible n’est pas en mesure de résister, ne disposant pas du vaccin spécifique. On dispose aussi de sérieux indices sur des recherches pour développer des armes biologiques pouvant anéantir chez l’homme son système immunitaire.

 

Officiellement l’Institut israélien effectue des recherches sur des vaccins contre des bactéries et virus, comme celles sur l’anthrax financées par le Pentagone, mais il est évident qu’elles permettent de développer de nouveaux agents pathogènes à usage guerrier. Le même expédient est utilisé aux Etats-Unis et dans d’autres pays pour contourner les Conventions qui interdisent les armes biologiques et chimiques. En Israël la chape de secret a été en partie déchirée par l’enquête qu’a faite, avec l’aide de scientifiques, le journaliste hollandais Karel Knip. Il ressort en outre que des substances toxiques développées par l’Institut ont été utilisées par le Mossad pour assassiner des dirigeants palestiniens.

Des témoignages médicaux indiquent qu’à Gaza et au Liban, les forces israéliennes ont utilisé des armes de conception nouvelle : elles laissent le corps intact à l’extérieur mais, en y pénétrant, dévitalisent les tissus, carbonisent le foie et les os, et coagulent le sang. Ceci est possible avec la nanotechnologie, cette science qui projette des structures microscopiques en les construisant atome par atome. Au développement de ces armes participe aussi l’Italie, liée à Israël par un accord de coopération militaire et son premier partenaire européen dans la recherche & développement. Dans la dernière loi de finances est prévue une attribution annuelle de 3 millions d’euros pour des projets de recherche conjoints italo-israéliens. Comme celui, indiqué dans le dernier avis de la Farnesina (ministère italien des affaires étrangères), de « nouvelles approches pour combattre des agents pathogènes résistants aux traitements ».

Ainsi l’Institut israélien pour la recherche biologique pourra-t-il rendre les agents pathogènes plus résistants encore.

 Manlio Dinucci

Edition de mardi 24 septembre de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20130924/manip2pg/14/manip2pz/346238/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Manlio Dinucci est géographe et journaliste. Israël fait pleuvoir le feu sur Gaza avec des bombes au phosphore

 

 

Photo : Le bombardement avec une bombe au phosphore blanc par Israël, Gaza, janvier 2009. Voir d’autres photos en cliquant ici.


Apostille pour la version francophone (et française), NdT.

En l’absence de données disponibles sur les sites officiels de nos ministères (recherche et développement, industrie, santé, défense) quant à des accords de recherche conjointe avec l’Institut de Ness-Ziona, on se reportera à la déclaration du ministre français de l’industrie, le 23 avril 2013, publiée (un mois après) par Israel Valley, le « site officiel de la chambre de commerce France-Israël » (CCFI) :

« L’ambition de Pierre Moscovici pour la coopération France-Israël

Exclusif. Discours Pierre Moscovici – Dîner de gala CCFI, 23 avril 2013. »

Extraits :

« Il s’agit d’un partenariat économique exemplaire à haute valeur ajouté[e] ou[ù] 2 pays peuvent ensemble se tourner vers des technologies vers l’innovation qui constitue la clé de l’avenir, un des piliers du parc national pour la compétitivité, la croissance et l’emploi, Israël constitue un objectif de développement prioritaire dans ce domaine.

Israël se caractérise par la Recherche et le Développement, la France, elle, compte parmi les meilleurs ingénieurs, les meilleures institutions de recherche au monde, de nombreux grands groupes mais aussi de start-up en plein essor. Tout cela est fait pour se rencontrer.

[…] Fort de cette complémentarité, je me félicite des contacts pris entre nos administrations en vue du rapprochement des écosystèmes français et israélien de l’innovation.

J’ai une pensée pour Goldnadel qui avait déclaré avoir reproché à Moïse d’avoir conduit les hébreux dans le désert pendant 40 ans pour les mener au seul endroit du Moyen-Orient ou il n’y a pas de pétrole. Grâce aux entreprises françaises, je l’espère, finalement Moïse sera vengé(Surlignage NdT)

[…] Un travail pédagogique est mené dans cette optique par les acteurs français pour enrayer ce que je qualifierais d’une certaine tendance des entreprises à l’autocensure dans la prospection du marché israélien et détruire des idées préconçues car je les qualifie comme telles quant à l’incompatibilité absolue d’une activité avec les autres pays de la région, c’est un mythe, c’est une erreur et ça peut être une grande faute.

Il n’y a pas d’incompatibilité à faire des affaires en Israël.

C’est encore une fois une destination que je souhaite voir privilégiée. Certes, les obstacles existent mais ils peuvent être dépassés et c’est la volonté de rapprochement qui le permettra et que je voulais l’exprimer ce soir grâce à l’invitation que vous m’avez lancé[e] ».

http://www.israelvalley.com/news/2013/05/23/40126/l-ambition-de-pierre-moscovici-pour-la-cooperation-france-israel

On aura aussi une idée de la coopération dans le domaine de la recherche scientifique en se reportant aux communiqués (discours des soirées de gala etc.) de Muriel Touaty, directrice d’ATF  (Association Technion France) :

http://www.israelvalley.com/news/2013/02/27/39253/muriel-touaty-le-technion-participe-a-la-revolution-dans-la-sante-l-energie-l-eau-l-informatique

http://www.technionfrance.org/ , en particulier :

http://www.youtube.com/watch?v=MTR36rG_1ac .

Et cætera, de lien en lien…

« Bachar » pas encore puni, mais Moïse « finalement [bientôt ?] vengé».

« Dieu bénisse ».

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Gideon Levy : «Israël prépare un nouveau massacre à Gaza»

image: http://reseauinternational.net/wp-content/uploads/2017/06/Gi-Lev-1-1728x800_c.jpg

Gideon Levy : «Israël prépare un nouveau massacre à Gaza»

Le courageux journaliste israélien Gideon Levy redoute une nouvelle attaque contre Gaza. «Ce qui est en cause actuellement, c’est le risque d’un nouveau massacre dans la bande de Gaza. Contrôlé, mesuré, pas trop massif, mais malgré tout c’est bien d’un massacre qu’il s’agit», avertit-il dans un article publié cette semaine par Haaretz sous le titre «Who’s in Favor of Massacre ?»

Pour Gideon Levy, «il n’y aura pas de guerre à Gaza, parce qu’il n’y a personne à Gaza pour combattre contre l’une des armées équipées des armements les plus puissants au monde, et cela même si le commentateur des questions militaires à la télévision, Alon Ben David, affirme que le Hamas est capable d’aligner quatre divisions». «Quand des officiers, des politiciens et des commentateurs israéliens parlent du “prochain round”, ils parlent du prochain massacre», prévient-il.

Gideon Levy, qui appelle au boycott de son pays, explique qu’en réduisant encore la fourniture d’électricité à Gaza (moins de 4 heures par jour en ce moment), en poussant à bout les Gazaouis, en les privant d’eau potable, de médicaments, de pièces de rechange pour le matériel médical, en provoquant la mort des malades sous dialyse, des nouveau-nés en couveuses, (…), Israël espère une riposte. «Une heure de plus chaque jour sans électricité à Gaza, et ce sera le signal : des roquettes Qassam. Israël une fois encore sera la victime, et le massacre commencera», indique-t-il avec une pointe d’ironie.

Pour Gideon Levy, il est clair que «les habitants de Gaza sont les sujets d’une expérience conjointement menée par l’Autorité palestinienne et Israël : peuvent-ils survivre avec une heure d’électricité par jour ? Est-ce que 10 minutes ne suffiraient pas ?». Et de marteler qu’«il n’y aura pas davantage la moindre bravoure (israélienne) à Gaza, car il n’y a aucune bravoure à attaquer une population sans défense. Et, bien entendu, il n’y aura ni moralité ni justice à Gaza, car il n’y a ni moralité ni justice dans le fait de se lancer à l’assaut d’une cage scellée pleine de prisonnier qui n’ont même aucun endroit vers où fuir, s’ils en avaient la possibilité». Le journaliste israélien martèle encore que «toute attaque contre Gaza se soldera par un massacre». Et d’ajouter : «Rien ne peut le justifier, parce qu’un massacre est injustifiable. Nous devons donc nous demander : sommes-nous pour un nouveau massacre à Gaza ou non ?».

Sadek Sahraoui

source: https://www.algeriepatriotique.com/2017/06/22/gideon-levy-israel-prepare-nouveau-massacre-a-gaza/

Gaza: L’impact dévastateur du blocus imposé par Israël

Arabie saoudite Crises Droit international Hégémonie Israël UE
 

Gaza est en état de choc humanitaire, avant tout en raison du blocus imposé par Israël, soutenu par les États-Unis et l’Égypte, et qui entre aujourd’hui dans sa onzième année. Historiquement lieu d’échange et de commerce, Gaza ne produit plus que très peu et, actuellement, son économie dépend largement de la consommation. Bien qu’un récent allègement des restrictions israéliennes se soit traduit par une légère augmentation des exportations agricoles vers la Cisjordanie et Israël – de loin les principaux marchés de Gaza –, elles sont loin de suffire à donner un coup de pouce aux secteurs productifs affaiblis de l’enclave. L’extrême faiblesse de Gaza, soigneusement planifiée et orchestrée avec succès, a laissé près de la moitié de la main-d’œuvre sans le moindre moyen de gagner sa vie. Le chômage – particulièrement chez les jeunes – est la caractéristique déterminante de la vie locale. Il se maintient actuellement autour de 42 pour 100 (il a été plus élevé) mais, pour les jeunes (entre 15 et 29 ans), il est de 60 pour 100. Tout le monde est littéralement rongé par la nécessité de trouver un emploi ou une façon ou l’autre de gagner de l’argent. « Les salaires contrôlent les esprits », déclarait un résident.

La principale source de tension politique entre le gouvernement du Hamas à Gaza et l’Autorité palestinienne en Cisjordanie réside dans le refus permanent du président Abbas, qui contrôle les cordons de la bourse, de payer les salaires des employés du gouvernement du Hamas. On n’a cessé de me dire que, si Abbas voulait obtenir le soutien des gens de Gaza, tout ce qu’il lui faudrait faire, c’est de payer leurs traitements aux fonctionnaires. Du fait qu’il refuse d’agir en ce sens – il prétend que l’argent serait versé à l’aile militaire du Hamas –, il porte une grande part de responsabilité dans les souffrances de Gaza. Le refus d’Abbas est d’autant plus exaspérant qu’il verse des salaires entiers – généralement entre 500 et 1000 dollars par mois, une grosse somme à Gaza aujourd’hui – à au moins 55 000 fonctionnaires de Gaza qui travaillaient pour l’AP avant que le Hamas ne prît le contrôle du territoire. Ces personnes sont payées pour ne pas travailler pour le gouvernement du Hamas. Ce paiement des salaires coûte à l’AP 45 millions de dollars par mois, de l’argent largement fourni par l’Arabie saoudite, l’UE et les EU. Payer des gens pour ne pas travailler a institutionnalisé une autre distorsion encore dans l’économie profondément affectée de Gaza. Toutefois, récemment, Abbas a réduit ces salaires d’entre 30 et 70 pour 100 afin de pousser le gouvernement du Hamas à abandonner le contrôle de Gaza. « Soit le Hamas nous rend Gaza », a menacé Abbas, « soit il va devoir assumer l’entière responsabilité de sa population. » Selon mon collègue Brian Barber, actuellement à Gaza, « les saignées d’Abbas dans les salaires ont été perçues comme un tremblement de terre ».

Le besoin est omniprésent. Mais ce qui est nouveau, c’est le sentiment de désespoir, qu’on peut découvrir dans les limites que les gens sont désormais prêts à franchir, des limites qui naguère encore étaient inviolées. Un jour, une femme bien mise, le visage couvert d’un niqab, était entrée à l’hôtel où je séjournais afin de mendier. Lorsque le personnel lui avait poliment demandé de s’en aller, elle avait refusé de façon agressive et avait insisté pour rester, forçant le personnel à la raccompagner de force en dehors de la propriété. Elle ne demandait pas de pouvoir mendier, elle l’exigeait. Je n’avais jamais vu cela auparavant à Gaza. Un autre jour, un adolescent est venu à notre table pour demander très calmement de l’argent pour sa famille. Au moment où je sortais mon portefeuille, le personnel s’est approché et l’a poliment mis dehors. Le garçon était bien éduqué et bien habillé et je n’ai pu m’empêcher de penser qu’il aurait dû être chez lui en train d’étudier pour ses examens ou de faire une sortie au bord de mer avec ses amis. Au lieu de cela, on lui a demandé de quitter l’hôtel et de ne plus jamais y remettre les pieds.

L’indicateur peut-être le plus alarmant du désespoir des gens est l’augmentation de la prostitution – et ce, dans une société traditionnelle et conservatrice. Bien que la prostitution ait toujours été présente (à faible niveau) à Gaza, elle a de tout temps été considérée comme immorale et honteuse, entraînant de graves conséquences sociales pour la femme et sa famille. Une fois que les ressources de la famille disparaissent, les choses changent, en fait. Un professionnel notoire et très respecté m’a raconté que des femmes, généralement très bien vêtues, venaient à son bureau pour lui faire des avances « et pas pour de grosses sommes ». (Il m’a également raconté qu’en raison de l’augmentation de la prostitution, les filles éprouvaient plus de difficultés à se marier – « personne ne sait quelle fille est pure ». Des familles viennent l’implorer de trouver « un lieu sûr et convenable » pour leurs filles en les employant dans son bureau.) Un autre ami m’a raconté qu’il avait vu, dans un restaurant, une jeune femme faire des avances à un homme alors que ses parents à elle étaient assis à une table proche. Quand je lui ai demandé comment il expliquait ce genre de comportement incompréhensible, il a répondu : « Les gens qui vivent dans un environnement normal se comportent de façon normale ; pour ceux qui vivent dans un environnement anormal, ce n’est pas le cas. »

Et, selon la plupart des chiffres le concernant, l’environnement de Gaza défie la normalité. Au moins 1,3 million de personnes sur 1,9 million, soit 70 pour 100 (d’autres estimations sont plus élevées encore), reçoivent une aide humanitaire internationale constituée principalement de nourriture (sucre, riz, huile, lait), sans laquelle la majorité d’entre eux ne pourraient satisfaire à leurs besoins élémentaires.

Au milieu de l’an dernier, 11 850 familles, soit environ 65 000 personnes, sont restées des déplacées internes (ce chiffre a culminé à 500 000 au plus fort des hostilités de 2014). Parmi ces familles, quelque 7 500, soit 41 000 personnes, avaient instamment besoin d’un abri temporaire et d’une aide en argent liquide. Ailleurs, j’ai également parlé de l’augmentation du nombre de suicides, à Gaza ; les moyens diffèrent – pendaison, immolation, saut dans le vide, overdose, ingestion de pesticides et arme à feu. Le taux de divorce de Gaza, naguère de 2 pour 100 à peine, approche aujourd’hui 40 pour 100, selon les professionnels de l’ONU et des soins de santé locaux. « Au camp de Shati, il y a 2 000 querelles de ménage par mois », a rapporté un responsable de l’UNRWA, « et la police ne peut rien faire. Les seuls tribunaux reçoivent des centaines de plaintes chaque mois. Le gouvernement du Hamas ne peut traiter ce nombre de problèmes » – parmi lesquels la consommation croissante de drogue.

Il importe de se rappeler que près de trois quarts des habitants de Gaza ont moins de trente ans et y restent confinés, puisqu’il leur est interdit de quitter le territoire ; la plupart d’entre eux ne l’ont d’ailleurs jamais fait. Confrontés à une telle perte d’autonomie, les jeunes se sont de plus en plus tournés vers le militantisme pour assurer leur subsistance, en rejoignant diverses organisations militantes ou extrémistes dans le seul but de s’assurer un travail rémunéré. À tout moment, des gens m’ont dit que le soutien croissant aux factions extrémistes à Gaza n’émanait pas d’une croyance politique ou idéologique – contrairement à ce que peuvent prétendre ces factions – mais de la nécessité qu’il y a pour les gens de nourrir leur famille. Ils sont nombreux, et c’est peut-être le cas de la plupart des nouvelles recrues des groupes affiliés à l’État islamique (EI), à choisir de s’engager du fait que l’affiliation leur garantit un revenu. Dans un même temps, le Hamas se désespère de trouver assez de fonds pour continuer à payer les salaires de son aile militaire, les Brigades al-Qassem, dont on dit qu’elles aussi voient leurs propres rangs grossir. Il semble que les jeunes hommes au chômage à Gaza soient de plus en plus confrontés à deux options : rallier une faction militaire ou renoncer.

« Si les Israéliens étaient intelligents », m’a dit un musulman religieux, « ils ouvriraient deux ou trois zones industrielles, ils feraient un contrôle de sécurité et trouveraient les plus recherchés d’entre nous pour les embaucher. Al-Qassem s’évaporerait très vite et tout le monde serait davantage en sécurité… Les mosquées se videraient. » On m’a raconté que de nombreux jeunes avaient quitté al-Qassem après avoir trouvé une place dans l’un ou l’autre des projets de construction de logements de Gaza, et qu’ils ne voulaient pas faire de leur nouvelle habitation une cible possible pour Israël. « Ce dont nous avons besoin, ce sont des usines israéliennes et des mains palestiniennes », disait un homme d’affaires local. « Un sac de ciment occupe 35 personnes à Gaza ; avec un travailleur en Israël, vous avez sept personnes à Gaza qui prient pour la sécurité d’Israël. Imaginez une marque  »made in Gaza ». Nous pourrions commercer au niveau régional et cela se vendrait comme des petits pains. Gaza en tirerait profit et Israël aussi. Tout ce que nous voulons, ce sont des frontières ouvertes pour exporter. » Les Gazaouis ont l’esprit d’entreprise et sont débrouillards – et se désespèrent de trouver du travail et de nourrir leurs enfants à nouveau. Au lieu de cela, ils sont soumis de force à une dépendance dégradante vis-à-vis de l’aide humanitaire, qui leur est accordée par les pays mêmes qui contribuent à leur incapacité. La politique est non seulement obscène moralement : elle est également d’une stupidité scandaleuse.

Tout le monde n’est pas pauvre, à Gaza. Un petit groupe – le chiffre que j’ai souvent entendu est de 50 000 – s’en tire relativement bien, avec une richesse, dans certains cas, provenant du commerce via les tunnels, aujourd’hui presque défunt mais qui, naguère, maintenait l’économie en état de fonctionnement, et même de prospérité, sous la pression du blocus israélien. Maintenant qu’on produit si peu à Gaza, l’économie dépend de ce petit groupe d’une manière différente : les gens privilégiés remplissent les hôtels, les centres commerciaux et les restaurants qui sont apparus pour répondre à leur demande – les restaurants, apparemment, sont le type même d’affaires qui continuent toujours à rapporter. Certains prétendent que cette évidence de l’affluence montre bien que les conditions à Gaza sont bien meilleures qu’on ne les dépeint habituellement ; d’autres ont appelé cela un « signe bienvenu de normalité ». Mais, comme la vaste majorité des Gazaouis, les riches sont également à l’étroit et confinés, enragés et affolés par leur incapacité de vivre librement et avec le moindre sentiment de prévisibilité. L’un des hommes d’affaires les plus riches et à la réussite la plus frappante a passé une soirée avec moi et m’a décrit avec minutie les restrictions imposées à ses affaires par Israël, qui constituait son marché essentiel. « Les Israéliens détruisent mon affaire, ma capacité à travailler, et pourquoi ? Ils pressent, ils pressent, ils pressent et dans quel but ? » Les gens fortunés vivent bien mais ils ne peuvent acheter leur liberté. C’est ce qui les lie au reste de Gaza, bien qu’ils aient bien peu d’autres terrains d’entente avec les gens qui ne sont pas de leur classe. À Gaza, la différence entre richesse et pauvreté est très visible, mais les deux sont aussi très proches : la distance entre les deux peut parfois se mesurer en mètres. Un soir, j’étais allée avec un ami suédois dans un des meilleurs restaurants de Gaza, rempli de familles bien habillées, avec les ados qui jouaient tous avec leurs iPhones.

Les gens qui sont réellement considérés comme des privilégiés à Gaza ne sont pas nécessairement ceux qui disposent de beaucoup d’argent. Ce sont les gens avec une source régulière de revenu : récemment encore, ces employés salariés payés pour ne pas travailler par l’AP, les gens travaillant pour l’UNRWA, pour les ONG internationales, les institutions locales du secteur public et du privé et ceux (peu nombreux) qui prospèrent comme petits indépendants, des marchands, généralement. Les gens essaient de s’aider mutuellement, mais la charité n’est pas l’acte simple et sans entrave qu’il était naguère. Un ami d’une famille en vue de Gaza décrivait son dilemme : « Après avoir payé mes taxes au Hamas, les nouvelles redevances qui augmentent sans cesse, les dépenses ménagères, la nourriture et l’aide aux amis, j’épuise mes fonds personnels. Bientôt, je vais devoir vendre certains de mes biens pour payer mes factures. Oui, je m’en tire beaucoup mieux que la plupart des gens ici et je fais ce que je peux pour aider les autres, mais où cela va-t-il s’arrêter ? Le tragique de cette situation, c’est que les amis vous considèrent comme une source d’argent. Et les amitiés finissent quand vous ne pouvez plus fournir cet argent. Pensez à ce qu’il en coûte pour faire que les gens se conduisent de cette façon. Personne ne semble considérer la pression que cela demande pour changer les valeurs fondamentales de quelqu’un. Voilà ce à quoi nous avons été réduits. Gaza n’a jamais été comme cela. »Combien d’entre eux étaient jamais allés à l’intérieur du camp de réfugiés d’al-Shati, à très peu de distance à pied du restaurant ? Beaucoup – peut-être même la plupart – n’y étaient jamais allés.

Le Hamas aussi est obsédé par la question de la survie. Comme les ressources du gouvernement se sont fortement réduites ces quelques dernières années, il a tenté de compenser le déficit dans les fonds du secteur public en « prenant de l’argent aux gens », comme l’explique un commentateur, en imposant une série de mesures générant des rentrées – de nouvelles taxes, redevances, amendes et hausses de prix – qui sont perçues comme de l’extorsion. Récemment, le prix des cigarettes a triplé, passant de 8 NIS à 25 NIS ; les taxes trimestrielles sur la propriété ont doublé ; une nouvelle « taxe propreté » est désormais facturée pour le nettoyage des rues et les services sanitaires et les taxes d’immatriculation des véhicules doivent être renouvelées tous les six mois au prix de 600 NIS – une somme impossible pour la plupart des Gazaouis. L’incapacité de payer peut se traduire par la confiscation de l’immatriculation, suivie par la saisie du véhicule. Une source m’a expliqué que, puisque peu de gens ont l’argent pour payer le total de ces taxes et amendes, les fonctionnaires du Hamas ciblent ceux qui peuvent le faire et pratiquent un taux dégressif pour les gens qui disposent de moyens plus modestes. Ces mesures semblent fonctionner, du moins en termes de collecte de rentrées. Quant aux gens du Hamas, « la pression qu’ils subissent, comme nous tous, est considérable », m’a-t-on dit, « mais ils ne rompront pas. En lieu et place, ils sont devenus plus brutaux. Le Hamas n’était pas comme ça, auparavant. L’extrême sauvegarde de soi les emmène très loin de la politique. »

Il n’y a pas grand-chose de plus que le Hamas puisse faire pour renforcer son contrôle sur Gaza : dans sa propre arène, juste comme avec Israël, son contrôle est déjà total. Ainsi, ses priorités, m’a-t-on dit, se déplacent, désormais, de la consolidation du pouvoir – en soi, un but qui s’est réduit, considérant son insistance des débuts en faveur d’une idéologie islamiste robuste – vers un « pur et simple mode de survie ». Des rumeurs circulent disant que la construction de tunnels a repris sérieusement en dessous des rues de Gaza-ville même. On dit que les nouveaux tunnels ont 150 mètres de profondeur, qu’ils font partie d’une infrastructure obscure, plus large qui, en temps de conflit, acheminerait sous le sol la direction du Hamas vers une sécurité relative. Je n’ai pas été en mesure de vérifier quoi que ce soit mais certaines des personnes que je connais et en qui j’ai confiance à Gaza croient qu’il s’agit d’une réalité. En présumant que ce soit vrai, une conclusion s’ensuit, naturellement : afin de détruire les tunnels, Israël – avec le consentement de fait du Hamas – devrait détruire des quartiers entiers. La direction du Hamas doit espérer qu’Israël ne passera pas à cette mesure extrême, mais il s’avère qu’elle entend courir ce risque. Le sentiment d’accablement du Hamas peut également se voir à la façon dont son aile militaire, en fait, est de plus en plus présente dans les prises de décisions politiques et dans la gouvernance – un changement qui a été clair avec l’élection cette année de Yahya Sinwar pour diriger l’aile politique du Hamas à Gaza. Sinwar, qui a passé plus de vingt ans dans les prisons israélienne, était un membre fondateur des Brigades al-Qassem. Bien qu’on ne sache toujours pas clairement ce que sa désignation va apporter à Gaza et à Israël, une chose est claire, a déclaré un commentateur : « Gaza est en train de bouillonner. »

Mais le Hamas subit des critiques, particulièrement de la part des jeunes. Sur Facebook, Twitter et WhatsApp, il y a des commentaires, suivis par des dizaines de milliers de personnes, critiquant l’utilisation par le Hamas de la religion comme un instrument de coercition et une justification de ce qui, autrement, pourrait être perçu comme un mauvais comportement. Pendant ce temps, le volontarisme s’avère en hausse et une série d’initiatives sont apparues qui vont tenter d’aborder la situation pénible de Gaza à leur propre manière. Sans une autorité centrale qui fonctionne, ces efforts sont inévitablement limités, mais ils sont persistants. Ils comprennent un renouveau dans l’agriculture à petite échelle, un contrôle des droits de l’homme, la réhabilitation des soins psychiques, la remise en place de l’environnement et l’innovation technologique. On a toujours beaucoup insisté sur cette dernière. Gaza a une population très talentueuse, calée en technologie ; si jamais la paix devait venir, a déclaré un investisseur américain, « le secteur Internet de Gaza deviendrait une autre Inde ». Le nombre d’usagers d’Internet est paraît-il égal à celui de Tel-Aviv, et un petit nombre d’entre eux travaillent déjà en sous-traitance pour des sociétés en Inde, au Bangladesh et en Israël.

Mais la caractéristique réellement frappante de la vie à Gaza, c’est l’atténuation de l’ambition. Étant donné les immenses difficultés de la vie quotidienne, les besoins élémentaires – suffisamment de nourriture, l’habillement, l’électricité – n’existent pour beaucoup qu’au niveau des aspirations. Les gens sont devenus plus introvertis et, de façon compréhensible, plus concentrés sur eux-mêmes et sur leur famille. Quand un de mes amis a demandé à certains de ses élèves ce qu’ils désiraient vraiment, certaines des réponses ont été les suivantes : « Une nouvelle paire de pantalons », « une nouvelle chemise » et « de la crème glacée de la boutique de la rue Omar al-Mukhtar Street ». Pourquoi faire des plans quand il n’existe aucune possibilité de les réaliser ? Ce qui m’a également frappée, c’est le peu de connaissance que les jeunes adultes – et pourtant de bonne éducation – que j’ai rencontrés avaient de la première Intifada et des années d’Oslo, absorbés qu’ils étaient par le quotidien. En d’autres termes, ils se sentent non seulement déconnectés d’un futur possible, mais ils sont également coupés de leur passé très récent – et des nombreuses leçons importantes qu’il comporte. « Les gens ont peur d’entrer dans le monde, ou ils y entrent en se tenant sur la défensive, avec des armes », m’a expliqué un économiste. « Notre ouverture au monde se referme progressivement et de plus en plus de gens ont peur de quitter Gaza parce qu’ils ne savent pas comment affronter le monde extérieur. Il faut enseigner aux gens à penser plus largement. Sinon nous sommes perdus. »

 

« Qu’est-ce que les Israéliens veulent ? » n’a-t-on cessé de me demander, et chaque personne qui me posait la question me regardait de façon pénétrante, parfois même comme si elle m’implorait, en quête d’une réponse ou d’une idée dont elle savait clairement qu’elle lui faisait défaut. Pourquoi Gaza doit-il être puni de façon aussi impitoyable, et qu’est-ce qu’Israël espère vraiment gagner, de la sorte ? Une personne bien placée a affirmé que « 50 ou 60 pour 100 du Hamas » renoncerait à toute prétention sur Jérusalem en échange de la réouverture du passage frontalier de Rafah. Israël a épuisé toutes les façons dont il dispose pour mettre la pression sur Gaza. Quand les Gazaouis étaient autorisés à travailler en Israël, Israël disposait d’un levier : il allait fermer les frontières et obtenir toutes les concessions qu’il cherchait. Aujourd’hui, même ce levier n’est plus là et tout ce qui reste, ce sont des menaces – une politique à l’égard de Gaza qui n’émane d’aucun bon sens ni d’aucune logique mais de ce qu’Ehud Barak a appelé un jour « l’inertie ». D’après un article de Haaretz, le cabinet israélien de la sécurité n’a plus tenu une seule réunion sur la politique israélienne concernant Gaza depuis quatre ans. À quel moment une menace cesse-t-elle de fonctionner en tant que forme de coercition ? Qu’est-ce qu’Israël veut espérer gagner de sa prochaine attaque contre Gaza, quand les gens sur place disent déjà que des familles entières seront balayées et qu’ils en parlent comme s’il s’agissait d’un sujet de conversation normal ?

Si les Israéliens réfléchissaient avec clarté, a dit une personne, « tout le monde en tirerait profit. Tout ce qu’ils doivent faire, c’est nous donner une fenêtre pour vivre une vie normale et tous ces groupes extrémistes disparaîtraient. Le Hamas disparaîtrait. La communauté doit traiter avec ces groupes, et non avec les chars et les avions des FDI. Notre génération veut faire la paix et c’est une folie si Israël refuse. La prochaine génération pourrait ne pas être aussi bien disposée que nous. Est-ce cela qu’Israël désire vraiment ? » Au cours des six premiers mois de 2016, le ministère de l’Intérieur a rapporté que 24 138 bébés étaient nés à Gaza, soit une moyenne de 132 par jour. Pour le seul mois d’août 2016, il en est né 4 961, soit 160 bébés par jour : plus de 6 bébés chaque heure et un bébé toutes les neuf minutes. La distance entre Gaza-ville et Tel-Aviv est de 44 milles (71 km). « Qu’est-ce qu’Israël va faire quand cinq millions de Palestiniens vivront à Gaza ? »

Sara Roy | 15 juin 2017 | London Review of Books

Sara Roy est chercheuse au Centre pour les Études sur le Moyen-Orient à l’université Harvard. Elle a vécu plusieurs années dans la Bande de Gaza dans les années 1980.

Traduction : Jean-Marie Flémal

Mer. 21 juin 2017 10:25
Le président iranien Hassan Rouhani parle lors d'une réunion du Cabinet à Téhéran le 21 juin 2017. (Photo par president.ir)
Le président iranien Hassan Rouhani parle lors d'une réunion du Cabinet à Téhéran le 21 juin 2017. (Photo par president.ir)

Le président iranien, Hassan Rouhani, a censuré Israël pour avoir soutenu le terrorisme, affirmant que le régime est, soit en secret, soit ouvertement, complice dans presque toutes les crises qui dominent la région du Moyen-Orient.

"Aujourd'hui, il se passe rarement pour les sionistes de ne pas avoir la main, soit derrière les coulisses, soit ouvertement, dans les faubourgs entre les pays régionaux", a déclaré M. Rouhani lors d'une réunion du cabinet mercredi.

Les terroristes blessés reçoivent un traitement dans les hôpitaux israéliens, a-t-il ajouté, ajoutant que le régime de Tel-Aviv attaque les terroristes et bombarde la région en faveur d'eux.

"Il est clair qu'ils (les Israéliens) soutiennent le terrorisme dans la région", a déclaré le président Rouhani. "Sans aucun doute, la répartition entre les pays régionaux et le monde musulman, comme ceux de l'Iran et de l'Arabie Saoudite, du Qatar et de l'Arabie saoudite, du Yémen et de l'Arabie Saoudite, et l'Egypte et la Turquie profitent finalement au sionisme mondial et à l'usurpation d'Israël".

Le chef de l'exécutif iranien a également souligné que le sionisme pourrait être contenu dans la région si le monde musulman s'unit et que les fissures sont réglées.

Il a ajouté que la République islamique n'autoriserait pas le terrorisme à se répandre dans la région, avertissant les terroristes et leurs maîtres contre les tentatives de traîner le fléau en Iran.

Le président iranien Hassan Rouhani parle lors d'une réunion du Cabinet à Téhéran le 21 juillet 2017. (Photo par president.ir)

Il se référait aux remarques du ministre saoudien de la Défense, Mohammed bin Salman, qui a déclaré le mois dernier que Riyadh travaillerait pour déplacer "la bataille" en Iran.

Ailleurs dans ses commentaires, Rouhani s'est référé à la récente attaque de missiles de représailles de l'Iran contre les terroristes de Daesh en Syrie et a déclaré que la lutte contre le terrorisme est une décision prise par l'ensemble de la nation iranienne.

Dimanche, le Corps des gardes de la révolution islamique (IRGC) a tiré six missiles balistiques terrestres à moyenne portée dans la ville syrienne de Dayr al-Zawr, à Daesh, en représailles pour les récentes attaques terroristes mortelles dans la capitale, Téhéran.

Rouhani a réaffirmé que les missiles iraniens sont à des fins défensives, en disant que le pays ne demande à aucune personne de renforcer sa défense.

Le président a également souligné un projet de loi anti-iranien adopté par le Sénat des États-Unis la semaine dernière, affirmant que les nouveaux fonctionnaires à Washington ont fait de mauvais calculs s'ils pensent pouvoir faire pression sur l'Iran avec des mesures prises au Congrès.

Le projet de loi prévoit des sanctions contre l'Iran par rapport à son programme de missiles, entre autres choses.

Rouhani a déclaré que les États-Unis ont frappé différentes parcelles contre l'Iran au cours des 40 dernières années, soulignant que la nouvelle administration américaine devrait savoir que les Iraniens ne resteraient pas silencieux et apporteraient une réponse appropriée à toutes les menaces.

Les frappes aux missiles iraniennes contre les positions des terroristes en Syrie ont fait réagir les grands titres de la presse israélienne.

Pour le journal israélien Haaretz, « il s’agit d’une démonstration de force ; cette mesure des Iraniens transmet un message clair aux États-Unis, à Israël et à la Russie ».

Selon l’agence de presse Fars News qui cite le journal Haaretz, « les frappes iraniennes transmettent un message en ce sens que l’Iran est prêt à défendre ses acquis en Syrie, en Irak et au Liban et à protéger le gouvernement d’Assad ».

« Les États-Unis qui n'ont pas eu le temps de se préparer, se sont fait prendre au piège par l’Iran. Le gouvernement de Trump n’a aucune politique propre à lui, envers la crise syrienne, à moins qu’il continue de frapper la Syrie, tout comme son prédécesseur. »

Le journal Haaretz estime probable que les décisions « tactiques » prises par Donald Trump entraînent les États-Unis vers un grand conflit non voulu.

Haaretz n’est pas le seul journal israélien à avoir été désagréablement surpris par les attaques aux missiles iraniens contre les terroristes en Syrie.

Selon le journal Yediot Aharonot, l’Iran s’est imposé, par ces attaques aux missiles, comme étant « une puissance mondiale » en bonne et due forme.

Par ces attaques, les Iraniens se sont vengés des attentats du 7 juin à Téhéran ; ces frappes, précise Yediot Aharonot, ont tiré la sonnette d’alarme non seulement en Israël, mais aussi, dans les pays arabes du golfe Persique et aux États-Unis.

« Par ces frappes, l’Iran a montré qu’il avait d’autres options que le Hezbollah, pour affronter Israël. Les frappes aux missiles sol-sol du CGRI (Corps des Gardiens de la Révolution islamique) qui ont tué les terroristes de Daech dans leurs QG en Syrie transmettent un message clair aux terroristes: ils ne seront pas épargnés ! Ces attaques ont porté atteinte aux installations de Daech à Deir ez-Zor et Palmyre, ce qui aide également les Syriens et les Russes. »

Le journal semble apprécier la haute précision avec laquelle les missiles iraniens ont été tirés depuis une distance de presque 600 km, « ce qui assure à l’Iran une grande capacité dissuasive à l’échelle d’une véritable puissance militaire régionale, voire mondiale ». « Or, jusqu’ici, la Russie et les États-Unis étaient les seuls pays à avoir tiré des missiles avec une si grande précision au Moyen-Orient », souligne l’article de Yediot Aharonot.

Ces attaques, selon Yediot Aharonot, doivent provoquer de sérieuses inquiétudes en Israël.

« Quiconque est capable de détruire des cibles à l’est et au nord-est de la Syrie depuis Kermanchah, dans l’Ouest iranien, sera également apte à lancer de pareils coups, en direction des hauteurs du Golan et d’autres régions israéliennes. »

« Ces attaques devraient également alerter les pays arabes, concernant les bases militaires américaines qu’ils accueillent sur leur sol », ajoute l’article de Yediot Aharonot qui demande au cabinet israélien de faire face à la « menace balistique » iranienne, par les voies diplomatiques et en collaboration avec l’administration Trump.

La force aérospatiale du CGRI a tiré dimanche matin, 6 missiles à moyenne portée sol-sol contre les positions des terroristes à Deir ez-Zor en Syrie.

Dans un communiqué, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a confirmé cette attaque qui a eu lieu « en représailles » aux « crimes terroristes » perpétrés le 7 juin à Téhéran.

 

Sayed Ali Khamenei : Israël est une page sombre de l'histoire qui va se refermer
Allocution du Guide Suprême de la République Islamique d’Iran à la sixième conférence internationale de soutien à l’Intifada palestinienne
Téhéran, le 21 février 2017
 
 
 
 
 
Transcription :
 
Que la paix de Dieu soit sur vous, ainsi que Ses bénédictions.

Avant de commencer mon discours, je voudrais rappeler au public que c’est aujourd’hui l’anniversaire du martyre de Malcolm X, un leader musulman américain. Je voudrais demander à tous les participants de réciter la sourate Al-Fatiha (L’Ouverture) et la sourateAl-Tawhid (L’Unicité) pour l’âme de ce martyr. [Récitation]
 
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux,
 
Toute la louange est due à Dieu, le Seigneur des Mondes, et que la paix et les salutations de Dieu soient sur le Maître de tous les peuples, Muhammad al-Mustafa, ainsi que sur sa famille pure et sur ses compagnons choisis
 
Dieu, le Très-Sage, a dit dans le Livre Manifeste [Le Saint Coran] : « Ne vous découragez pas ! Ne vous affligez pas ! Car vous aurez bientôt la victoire, si vous avez la foi. » [Le Saint Coran, III, 139]. Et selon le plus puissant des orateurs : « Ne soyez pas pusillanimes en implorant la paix à l’ennemi alors que vous êtes les plus forts et que Dieu est avec vous. Dieu ne vous frustrera jamais du fruit de vos œuvres. » [Le Saint Coran, 47: 35].
 
Pour commencer, je vous accueille comme il se doit, chers invités, responsables honorables des organisations islamiques, dirigeants de divers groupes palestiniens, intellectuels, universitaires et personnalités exceptionnelles du monde de l’Islam et d’autres personnalités qui luttent pour la liberté. Je vous souhaite la bienvenue et vous remercie pour votre présence dans cette importante conférence.
 
L’histoire tragique de la Palestine et la tristesse extrême causée par l’oppression infligée à cette nation patiente, endurante et résistante, affligent profondément tout individu aspirant à la liberté, à la vérité et à la justice, et provoquent une souffrance et une douleur déchirantes dans le cœur de chacun.
 
L’histoire de la Palestine est pleine de hauts et de bas, marquée par l’occupation cruelle de cette région, qui a rendu des millions d’individus sans domicile [réfugiés et déplacés], et la Résistance courageuse de ce peuple héroïque. Une recherche historique intelligente montre qu’aucun peuple dans aucune ère de l’Histoire n’a jamais été soumis à une telle douleur, une telle souffrance et une telle cruauté. Jamais auparavant un pays n’a été occupé dans un complot suprarégional, jamais un peuple entier n’a été chassé de sa maison et de son pays afin qu’un autre groupe de gens venant de contrées lointaines du monde soit apporté pour remplacer cette nation. Il n’a jamais été observé qu’une entité réelle soit ignorée et qu’une fausse entité prenne sa place.
 
Mais c’est une autre page honteuse de l’histoire qui se refermera avec l’autorisation et l’assistance d’Dieu l’Exalté, comme d’autres pages honteuses de l’histoire [qui ont déjà disparu]. « Certes, la fausseté est vouée à disparaître. » [Coran, 17, 81]. Et Il dit également : « Mes pieux serviteurs hériteront de la Terre. » [Coran, 21, 105]
 
 
TROISIÈME TEMPLE

Publié le 21 juin, 2017 | par Equipe de Pleinsfeux

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TROISIÈME TEMPLE
 
 

Par World Net Daily – Le 12 juin 2017

La convergence des signes préparent la voie du troisième temple.

Pour le millénaire, c’était une scène qui aurait été inimaginable.  Des soldats de l’état juif, sous la bannière de l’étoile de David, criant d’une manière excessive et victorieusement : « Le Mont du Temple est entre nos mains ! »Il y a 50 ans qu’Israël a capturé le Mont du Temple et la vieille ville de Jérusalem après des combats de maison en maison brutaux pendant la Guerre des Six-Jours de 1967.  Cinq décennies plus tard, le site sacré reste politiquement explosif, avec même une simple action de prière générant un énorme conflit.

Pourtant, sans aucun doute, les plus grandes batailles arrivent bientôt.  Les revendications concurrentes à la souveraineté sont toujours au centre de toute négociation entre Israël et ses voisins arabes.

Plus important encore, il y a une progression régulière des signes qui indiquent que les Juifs font de réels progrès vers la vraie construction du Troisième Temple, une action qui aurait des ramifications géopolitiques et spirituelles profondes.

  • Les sacrifices de la Pâque se déroulent près du Mont du Temple.
  • Les races spécifiques d’animaux nécessaires pour s’engager dans les sacrifices du Temple décrits dans la Torah sont réintroduites en Israël.
  • La technologie moderne de l’ADN permet d’identifier ceux qui peuvent servir de prêtres dans le Temple lorsqu’il sera construit.
  • Un autel, des vêtements sacerdotaux et d’autres matériaux qui seraient nécessaires pour mener des services au Temple ont été créés.

Beaucoup de croyants disent qu’il y a une signification eschatologique profonde dans la façon dont tous ces événements improbables se réunissent si rapidement et de manière spectaculaire.

« Israël est la ligne des prophéties », a déclaré Joseph Farah, auteur de « La restitution de toutes choses : Israël, le Christianisme et la fin des âges ». « Qu’il y ait tellement de bavardage et d’activité au sein de l’État Juif au sujet de la reconstruction du Temple à Jérusalem, signifie que nous vivons dans un moment passionnant de l’histoire, celui sur lequel tous les prophètes ont regardé avec espoir pour la restauration du monde ».

« Israël est un miracle vivant au milieu de nous, la seule et unique nation du monde à ressusciter des morts après près de 2000 ans, sa langue a été recréée, et son peuple s’est regroupé à partir des quatre coins du monde.  Si cela était arrivé à une autre nation, ce serait vraiment incroyable.  Que tout ceci soit arrivé à la seule et unique nation de l’histoire sur laquelle tout cela a été prophétisé, ceci ne peut être que le résultat de l’intervention directe et surnaturelle de Dieu. »

« Les derniers jours ne sont pas proches, ils sont ici », a déclaré Jan Markell, de Olive Tree Ministries.  « Nous avons la convergence de tous les signes prédits.  La renaissance d’Israël a commencé la convergence en 1948. Nous voyons la poussée vers le globalisme comme prédit dans Apocalypse 13. Nous voyons toutes les nations qui ont une « détresse avec perplexité » comme prévu dans Luc 21:25.  Nous voyons les persécutions des chrétiens et la montée de l’antisémitisme.  Nous voyons le monde se tourner contre Israël comme prévu dans Zacharie 12.  Ces signes et des dizaines d’autres « signes des temps » supplémentaires rappellent aux croyants que l’heure est très tardive. »

« J’ai souvent dit que la renaissance d’Israël était le signe principal, suivie des problèmes autour de Jérusalem, suivie de l’activité du Mont du Temple.  Israël est l’horloge, Jérusalem est l’aiguille des minutes, et le Mont du Temple est l’aiguille des secondes.  Il a fallu la recapture de Jérusalem, en juin 1967, pour permettre que cela se produise.  C’est pourquoi le monde a essayé de diviser Jérusalem depuis des décennies.  C’est de cette façon que Satan peut ralentir le plan de la fin des temps. »

Jan Markell croit également qu’il doit y avoir la reconstruction d’un temple littéraire pour que se produisent les événements de la fin des temps comme décrits dans la Bible.

« Il est dit dans II Thessaloniciens 2:3-4 que l’Antéchrist entrera dans le Temple de Jérusalem et se déclarera lui-même être dieu », a-t-elle déclaré à WorldNetDaily.  « C’est au point des trois ans et demi des Tribulations.  Il exigera que les Juifs l’adorent.  Cela signifie qu’il y ait un Temple et il n’existe pas maintenant.  Il faut donc le construire.  Les Juifs se préparent à construire ce Temple, mais ils n’ont aucune idée qu’un tel « sans loi » l’occupera un jour et exigera l’adoration ».

« Ils cherchent déjà une génisse rousse parfaite à des fins sacrificielles.  Des robes sacerdotales sont préparées.  Malheureusement, après la guerre des six jours, en 1967, ils ont donné le Mont du Temple au monde musulman et c’est l’endroit nécessaire pour ce Troisième Temple. »

Cependant, il existe des opinions mitigées sur le fait qu’il y aura effectivement un Troisième Temple physique et littéraire, à court terme.  En effet, Mark Biltz, pasteur d’El Shaddai Ministries, auteur de « God’s Day Timer » et un des principaux défenseurs de la réintégration des pratiques juives dans la foi chrétienne, soutient que le renouveau de la foi est plus important que l’obsession au sujet des détails de la construction physique.

« Bien que de nombreux chrétiens soient enthousiasmés par la construction du Temple d’un point de vue essentiellement eschatologique, mon espoir d’un Temple reconstruit est basé sur combien le monde a besoin de la présence de Dieu sur Terre d’une manière réelle et tangible », a déclaré Mark Biltz à WorldNetDaily.

« Dieu a demandé au prophète Aggée pourquoi Israël se contentait d’habiter dans ses maisons alors que la Maison de Dieu repose dans les ordures. Aujourd’hui, la même question se pose.  Je trouve que la réponse repose dans les raisons politiques et de savoir qui sera au contrôle, l’establishment politique ou un tribunal de la Torah.  C’est peut-être une affaire qui devra attendre que le Messie établisse Son règne et Sa direction à partir de Jérusalem.  Que cela se produise de nos jours ! »

Joel Richardson, l’auteur best-seller du New York Times de « L’Antéchrist Islamique », croit qu’il y aura quelque chose sur le Mont du Temple. Cependant, ce que cela sera réellement, il ne peut pas le dire.

« Certes, nous approchons du temps où les sacrifices bibliques seront réinstallés sur le Mont du Temple, car les Écritures déclarent qu’ils se dérouleront dans le Acharayit Yawn, ou les derniers jours, » a-t-il déclaré à WorldNetDaily.  « Personnellement, je crois que tout cela ne sera mis en place qu’après une restructuration significative des réalités géopolitiques.  Je crois que nous verrons quelques guerres drastiques au Moyen-Orient et un important changement des conditions actuelles avant qu’une telle construction ne commence.  Mais, seul le temps nous le dira, et Dieu seul le sait mieux que nous ».

« Maintenant, à savoir si le temple à venir sera une véritable structure de briques et de mortier ou simplement une chose aussi simple qu’une tente, nous ne le savons tout simplement pas.  Ce que nous savons, c’est qu’une structure physique quelconque sera rétablie sur le Mont du Temple.  Les Écritures le disent clairement.  Théologiquement parlant, ce sera une des réalités les plus profondément controversées dans toute l’histoire de la Rédemption. »

Joel Richardson prévient que la reconstruction du Temple, ou de toute structure créée, ouvrira un énorme débat au sein du Christianisme, en particulier pour savoir si les pratiques « juives » devraient être réintégrées dans la vie des croyants.

« Aujourd’hui, il existe déjà une énorme controverse au sein du Corps du Christ en ce qui concerne l’observance de la Torah, qu’il s’agisse de savoir si les chrétiens gentils doivent garder le sabbat, ou manger Kasher, etc… », a-t-il dit.  « Parce qu’il n’existe pas encore de temple, nous avons été épargnés de la très grande controverse de savoir si nous devrions ou non participer aux divers rituels et sacrifices du temple.  De nombreux chrétiens souligneront que le moment arrive lorsque l’Antéchrist s’assoira dans le Temple, et, donc, les chrétiens ne devraient pas être impliqués dans un futur temple ».

« Maintenant, à un certain point, l’Antéchrist entrera et souillera le Temple. Cependant, avant cela, les Écritures se réfèrent à cette structure comme « Le Temple de Dieu ».  On ne peut souiller quelque chose à moins qu’il ne soit considéré comme « saint ».  D’autres évangéliques diront rapidement que le sacrifice du Christ était une fois pour toutes, et donc, toute participation chrétienne à des rituels ou des sacrifices dans le Temple seraient semblables à un blasphème.  Mais, les Apôtres eux-mêmes comprenaient évidemment la nature une fois pour toutes du « Travail Expiatoire » de Jésus, et ils ont continué à prendre part aux activités dans le Temple longtemps après sa crucifixion, sa mort, son enterrement, sa résurrection et son ascension ».

Joel Richardson a suggéré que les chrétiens enthousiasmés par les efforts de reconstructions du Temple devraient réfléchir longuement aux questions qui seront soulevées après sa construction.

« Lorsque le Temple sera reconstruit, et il le sera, la question ne sera pas aussi simple que, oui ou non, s’il est bon pour les disciples de Jésus de participer aux rituels du Temple, mais plutôt, les questions seront beaucoup plus compliquées et théologiquement nuancées », explique Joel Richardson.  « Les juifs messianiques ne devraient-ils pas participer aux rituels de Temple ou tous les chrétiens doivent-ils faire cela ?  Dans quels aspects des rituels du temple pouvons-nous être impliqués ?  Évidemment, le temps viendra où l’Antéchrist souillera le Temple et fera cesser les offrandes, mais, avant ce temps-là, comment allons-nous exactement nous y rapporter ? »

« Encore une fois, comme je l’ai dit, ce sera probablement la plus grande controverse à laquelle le mouvement chrétien aura à faire face, dans toute son histoire.  Bien que ce temps ne soit encore ici, il arrive bientôt et il est temps de commencer à lutter sérieusement à travers ces problèmes très vrais. »

Bill Cloud, directeur de Shoreshim Ministries, auteur de « Esau Rising » et autre partisan vocal pour intégrer les pratiques juives dans le culte chrétien, se passionne pour l’environnement prophétique mis en branle par la capture du Mont du Temple par Israël, il y a un demi-siècle.  Cependant, il a des sentiments mitigés quant à la légitimité de toute nouvelle structure émergeant sur le Mont du Temple.

« Sans aucun doute que la réunification de Jérusalem et la capture du Mont du Temple, en 1967, ont été un des événements prophétiques significatifs », a-t-il déclaré à WorldNetDaily.  « À mon avis, ceci a mis en mouvement d’autres situations dans lesquelles d’autres prophéties pourraient être accomplies ».

« En ce qui concerne la reconstruction du Temple, je crois que la Bible suggère que cela se produira, mais je ne suis pas convaincu que le prochain Temple sera la résidence du Sh’kinah (Présence de Dieu).  Je suis d’avis que lorsque le prochain Temple sera construit, peut-être avant qu’il ne soit dédié, celui que nous connaissons comme Antéchrist entrera et mettra fin à tout cela, et il tuera les deux témoins (Apocalypse 11:7-10), accomplissant ainsi ce que Paul a parlé dans II Thessaloniciens 2:3-4. »

Pourtant, Bill Cloud a déclaré qu’il est indéniable qu’il existe un sentiment palpable pour que l’accomplissement prophétique puisse se dérouler dans notre propre temps.

« Les efforts de l’Institut du Temple pour créer toutes les composantes et le mobilier nécessaires pour le Temple démontrent les attentes messianiques croissantes qui existent aujourd’hui en Israël », a-t-il observé.  « Que, en conjonction avec l’instabilité dans le monde et en particulier au Moyen-Orient, a préparé la voie à la réalisation des prophéties concernant un Temple à Jérusalem ».

Carl Gallups, l’auteur de plusieurs ouvrages, y compris son dernier examen final « Lorsque Rugit le Lion », est d’accord que la génération actuelle vit pendant un temps extraordinaire dans l’histoire.  Plus important encore, le pasteur a-t-il déclaré à WorldNetDaily, les événements s’accélèrent.

« Il ne fait aucun doute que nous vivons dans des temps prophétiques intenses », a-t-il déclaré.  « Je constate que ce sont les moments les plus prophétiquement significatifs depuis la première venue de Jésus-Christ.  Il y a une convergence particulière d’au moins une douzaine d’événements et/ou d’éléments prophétisés qui apparaissent juste devant nos yeux, tels qu’ils sont décrits dans « Lorsque Rugit le Lion ».  Et nous sommes la première génération de l’histoire à les voir se produire. »

« Je pense que ce n’est pas une petite coïncidence que, dans cette année particulière de Jubilé de 2017, il existe un bouleversement sans précédent au Moyen-Orient impliquant des puissances mondiales majeures.  La Russie, la Chine, l’Iran, la Syrie et la Turquie sont interconnectés comme jamais auparavant.  Même la Corée du Nord figure dans le mélange avec ses connexions avec l’Iran et avec la Chine en particulier.  Du Brexit jusqu’au « Facteur Trump » en cours, les puissances mondialistes sont dans une frénésie. Maintenant, en Israël, il y a un accent sans précédent et renouvelé pour le Mont du Temple et pour le potentiel d’un contrôle juif beaucoup plus fort sur le Mont du Temple, incluant la possibilité d’un vrai projet du Temple. »

Carl Gallups a suggéré que le 50ème anniversaire de la capture du Mont du Temple par Israël pourrait voir des événements extraordinaires, pas seulement dans un proche avenir, mais, dans l’année en cours.

« Cinquante ans plus tôt, en 1967, le Mont du Temple a finalement été repris par Israël dans la Guerre des Six Jours », a-t-il noté.  « Et, 50 ans avant cela, en 1917, l’Empire Britannique avait capturé le Mont du Temple de l’Empire Ottoman Islamique dans la bataille de Jérusalem.  Les deux dernières années du Jubilé ont vu des moments de « rédemptions » incontournables impliquant le Mont du Temple de Jérusalem, en particulier une sorte de « libération » des mains de l’Islam.  Il sera intéressant de voir ce que cette année pourrait retenir. » 

Carl Gallups, étonné de tout ce qui se déroule juste devant les yeux des chrétiens contemporains, a exhorté les croyants à se lever et à remarquer : Quelque chose d’extraordinaire arrive.

« Il ne fait aucun doute que Yahweh prévoit quelque chose de grand dans notre vie.  Et l’accent est central pour le Moyen-Orient et pour Israël, l’épicentre de l’Année Jubilaire étant au centre de Jérusalem, le Mont du Temple ! » a-t-il dit.  « Certes, le retour du Seigneur Jésus-Christ est proche, et nous avons été relevés pour un tel moment ».

Source : Prophecy News Watch 

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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