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WWIII : Israël en alerte maximale, l'IRAN et le Hezbollah aussi. D.ieu ne semble plus apte à défendre l'ETAT JUIF, constitué par des SIONISTES qui ne croient pas en D.IE U.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : Israël en alerte maximale, l'IRAN et le Hezbollah aussi. D.ieu ne semble plus apte à défendre l'ETAT JUIF, constitué par des SIONISTES qui ne croient pas en D.IE U.

Le plus gros dilemme avec Israël et D.ieu, c'est la façon dont le Peuple et ses dirigeants actuels, font la dichotomie entre la fidélité et l'obéissance à D.ieu, et le renoncement et le rejet de D.ieu pour l'adoration du Veau d'Or en général. 40 ans passés dans le désert à manger de la manne divine, n'ont pas suffit, et le Peuple Juif Sioniste veut s'émanciper de D.ieu, tout en gardant la promesse d'être le Peuple élu à jamais dominant le Monde, par l'intermédiaire de ses fidèles Banquiers Rothschild et Cie, qui le gèrent en fabricant sa Monnaie et en possédant les Banques Centrales. Rendons à D.ieu ce qui lui appartient et à Rothschild ses biens, mais ne laissons pas l'Œuvre Divine aux mains des Pharisiens.

Dans leurs positions avantageuses, ces Banquiers, se trouvent investi d'un Pouvoir régalien qu'ils ont sur les Peuples et de ce fait, pense comme les illuminati ou les Francs-Maçons, qu'ils ont la responsabilité de l'Humanité, et de la conduire vers sa terre promise en changeant les règles, en changeant l'œuvre de D.ieu par des individus manipulés génétiquement et moralement, et en se comparant à des D.ieux. Leur évolution semble pour eux, celle de surhommes, d'égal de D.ieu, et de confirmé par lui qui ne dit mot, pour assumer les désastres à venir. 

Le Plan qu'ils suivent est toujours celui d'Albert Pike, dont Hitler était un frère, pour le plus grand bien de leur vision de l'Humanité. Bibi a par ailleurs réhabilité Hitler au profit des Arabes et de l'Islam qu'il ne peut voir et qui n'a pas non plus le vent en poupe à cause des Lisses Lames. Selon le vieil adage, un bon arabe est un arabe mort, référence à Ismaël qui a failli être sacrifié. Ismaël (en hébreu : ישׁמעאל Išma`e’l « Dieu a entendu [ma demande] » ; en arabe : إسماعيل Ismāʿīl) est un personnage de la Genèse et du Coran. Il est le premier fils d'Abraham, dont la femme (et demi-sœur) Sarah était stérile. Sa mère Agar, fille de Pharaon, était la servante égyptienne de Sarah, qui a elle-même suggéré cette union à Abraham.

Abraham accepte la proposition de Sarah qui, pour avoir un fils, lui donne sa servante égyptienne Agar comme femme. Tombée enceinte, Agar méprise Sarah, qui la maltraite en retour. Agar fuit dans le désert, où un ange lui dit de rentrer et d'obéir à Sarah. Il lui prédit une descendance nombreuse et lui dit d'appeler son fils Ismaël car Dieu a entendu son humiliation. Cette rencontre a lieu au puits Lakhaï-roï, entre Qadès et Béréd. Agar enfante Ismaël lorsqu'Abraham a 86 ans.

Un jour, Dieu apparaît à Abraham pour lui proposer une alliance, et lui prédit qu'Ismaël engendrera douze princes et une grande nation. En signe de cette alliance, Abraham circoncit Ismaël à 13 ans.

Sarah donne finalement un fils à Abraham, appelé Isaac. Alors qu'on fête le sevrage d'Isaac, Sarah demande à Abraham de chasser Ismaël, pour qu'Isaac n'ait pas à partager l'héritage avec son frère. Elle craignait également les ambitions d'Agar. Abraham en est contrarié, mais Dieu lui dit de toujours écouter Sarah car l'alliance passe par Isaac, et prédit qu'il fera une grande nation d'Ismaël. Alors Abraham chasse Ismaël et sa mère.

Agar et Ismaël, munis de pain et d'une outre d'eau qu'Abraham leur a donnés, errent dans le désert de Beer-Sheva. Lorsque l'outre est vide, Agar jette Ismaël sous un arbuste et s'en éloigne pour ne pas assister à sa mort. Puis Dieu lui fait voir un puits, auquel elle remplit l'outre pour Ismaël. Ils s'installent au désert de Paran. Il devient archer et sa mère lui fait épouser une Égyptienne.

Lorsqu'Abraham meurt, Ismaël l'enterre avec Isaac. Ismaël a 12 fils, qui deviennent chefs de peuple : l'aîné Nebajoth, Kédar, Adbeel, Mibsam, Mischma, Duma, Massa, Hadad, Théma, Jethur, Naphisch et Kedma[5]. Sa fille Mahalath épouse Ésaü, fils d'Isaac, et plaît à ses beaux-parents Isaac et Rébecca[6]. Ismaël meurt à 137 ans.

Il n'est pas fait mention des femmes d'Ismaël dans les textes hébraïques, avant le Targoum Yonatan ben Uziel (XVIe siècle) vraisemblablement écrit sous pression de domination musulmane. On y décrit Ismaël ayant plusieurs femmes, une moabite nommée Adishah (arabe : Aïcha) et une autre femme Peḳimah (arabe : Fatima) demeurent les plus populaires ; le "Sefer ha-Yashar" (Wayera), nomme une seule femme égyptienne nommée Meribah ou Merisah. Parmi ses petits-enfants, on observe des noms comme Machmad (Mohamed/Mahomet), Eli (Ali) et Omir (Omar). Les noms de la famille d’Ismaël vont disparaître de la culture arabe jusqu'à l’avènement de l'islam dans la péninsule arabique.

Interprétations

Le texte de la Bible précise qu'Ismaël et ses descendants (Ismaélites) formeront une glorieuse nation mais que l’Alliance sera poursuivie avec Isaac, le fils de Sarah[9]. « Dieu dit : Certainement Sara, ta femme, t'enfantera un fils ; et tu l'appelleras du nom d'Isaac. J'établirai mon alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui. A l'égard d'Ismaël, je t'ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation. » La Bible précise aussi qu'Ismaël fut recueilli auprès de son peuple et que ses fils habitèrent depuis Havila jusqu'à Schur, qui est en face de l'Egypte, en allant vers l'Assyrie. Il s'établit en présence de tous ses frères (Genèse 25 : 18).

Quand on envisage la relation entre Ismaël et Isaac, on ne peut s’empêcher de faire le lien avec l’antagonisme entre Jacob et Esaü. Fils aîné d’Isaac, Esaü symbolise négativement la force physique dépourvue de compréhension. Sa volonté de tuer Jacob renforce cette image négative. Si la rivalité entre Ismaël et Isaac présente certains points communs avec celle existant entre Esaü et Jacob, elle comporte aussi des différences importantes :

  • Esaü est considéré comme un personnage négatif par les Midrashim et les commentaires rabbiniques pour lesquels le Royaume d’Edom (Esaü étant considéré comme l’ancêtre des Edomites) est identifié à l’Empire romain, ce qui fait d’Esaü l’ennemi des Juifs.
  • Ismaël, quant à lui, demeure imprégné d’une charge positive, même s’il ne porte pas l’Alliance. Une autre bénédiction lui sera donnée lorsque Dieu dit à Abraham qu’Ismaël formera une grande nation. Ismaël est certes le perdant de la rivalité qui l’oppose à Isaac, mais il ne subit pas du tout le sort manichéen d’Esaü. D’ailleurs, Ismaël demeure un prénom juif populaire, et il y a plusieurs rabbis Ismaël dans la Michnah et le Talmud, mais aucun Esaü.

Ismaël dans le Coran et la tradition islamique

Dans l'islam Ismaël et Isaac sont deux prophètes d'importance égale, sans aucune rivalité, tous deux aimés de leur père Abraham. Ismaël est le grand frère d’Isaac de 14 ans son ainé. Ces deux impétrants jouent toutefois un rôle différent dans la scène coranique et biblique. La Bible, écrite par les Hébreux puis par les chrétiens, soutient que "l'enfant unique" d’Abraham mise à l'épreuve lors du sacrifice humain, est Isaac. Le Coran, livre sacré des musulmans, affirme au contraire que l'enfant unique d’Abraham lors de l’épreuve du sacrifice est Ismaël. Les deux récits montrent l'importance généalogique des deux fils d'Abraham, étant donné que d'une lignée d’Isaac naîtra la nation juive, et que de l'autre lignée, celle d’Ismaël, viendra la nation arabe.

Les musulmans reconnaissent les prophètes issus par le sang d'Isaac, du patriarche Jacob jusqu'au Messie Jésus et donc que l'alliance de Dieu et Abraham a été poursuivie avec la descendance d'Isaac. Cependant, l'islam avance plusieurs arguments en faveur de l'alliance avec Ismaël :

  • L'enfant sacrifié est un fils unique (consensus coranique). Le texte coranique est toutefois formel, Ismaël est bien le fils d'Abraham avant et après la naissance d'Isaac.
  • Ismaël enfant unique durant 14 ans représente alors toute la descendance d’Abraham, et pas Isaac qui n'en forme qu'une partie. Cette mise en situation est la plus probable car elle amplifie la dimension dramatique du dilemme auquel doit faire face Abraham (entre devoir et sentiments). La mise à l'épreuve par dieu en sort ainsi renforcée.

De plus, il est mentionné dans le Coran, sourate 37, que grâce à ce sacrifice, Dieu a annoncé à Abraham une grande nouvelle. Et il est à noter que, d'après le Coran, ce sacrifice est fait à la Mecque.

Les musulmans considèrent qu'Ismaël est l'un des ancêtres des arabes. D'après le Coran, Ismaël reconstruisit avec son père Abraham la Ka'aba dont il ne restait que les fondations, alors que ce dernier avait au moins un siècle d'âge. Abraham promet à Ismaël que le dernier des prophètes sera de sa descendance et que celui-ci persuadera de nombreuses nations à pratiquer la religion monothéiste de tradition Abrahamique.

Les douze fils d’Ismaël dont il est fait mention dans la Bible ont été repris par la religion musulmane. Il est dit dans le Coran que deux d’entre eux s’établirent à La Mecque, où ils fixèrent leur demeure, à savoir : Nebajoth et Kédar. Celui-ci est l’ancêtre des Quraychites, la tribu de Muhammad (fondateur de l'islam).

Les douze tribus d’Ismaël reproduisent l'alliance divine, d'ailleurs le prophète Israël engendrera également le même nombre d'enfants. Il est à noter que Jésus avait aussi précisément douze apôtres. Les musulmans constatent des similitudes entre Ismaël et Jésus :

  • la naissance des deux personnages, est annoncée par l'ange Gabriel dans le même désert ;
  • les deux prophètes de l'islam sont condamnés à l’exil dès leur enfance ;
  • Ismaël et Jésus échappent au martyre avec l'aide de Dieu ;
  • le Coran présente Jésus comme « la parole de Dieu » tandis qu’Ismaël est celui qui « écoute Dieu ».

Le Coran qualifie Ismaël par deux fois « d’endurant». Selon les textes islamiques, Ismaël échappe deux fois à la mort puisqu'il est sauvé lorsque l'ange Gabriel fait voir l'eau sacrée Zamzam à Agar, puis il est nouvellement épargné quand Abraham était sur le point de sacrifier son fils aîné dans la vallée de Mina.

Israël en état d’alerte maximale

Israël en état d’alerte maximale

L’armée israélienne renforce sa préparation militaire et se place en état d’alerte maximale.

«Inédite de par son ampleur » note le site d’information libanais al-Ahed, en réaction au rapport fourni par la chaîne 10 de la télévision israélienne sur la préparation militaire d’Israël.

Selon le rapport, l’unité 401 de l’armée israélienne, chargée de la mise en œuvre du système de défense anti-aérienne, le Dôme de fer, s’est mise en action.

Évoquant les contacts des autorités israéliennes avec l’Égypte, ladite chaîne ajoute que ces agissements visent à "empêcher l’intensification de la crise sécuritaire sur les frontières de Gaza."

L'égyptien Al Sissi fait partie de la coalition arabie-émirats contre le Yemen (les navires de guerre égyptiens ont bombardé plusieurs fois Aden et les houtis) et maintenant il a des contacts avec israel pour contrer la résistance palestinienne. Encore un sioniste démasqué !!! Ils ont remplacé le dicatateur militaire sioniste Hosni Moubarak par un autre militaire qui prend la même voie.

Le quotidien de la barbarie Sioniste:

Deir ez-Zor: l’accord Daech-FDS sur le gisement al-Omar rompu Depuis 18 minutes 31 octobre 2017


 
Il y a à peine une semaine, les Américains se vantaient d’avoir emporté une « belle victoire » à Deir ez-Zor en s’emparant par FDS interposé du plus grand champ pétrolier de la Syrie, Al-Omar.

Les sources d’information fiables évoquaient, quant à elles, les « négociations secrètes menées entre les Américains d’une part et les terroristes de Daech de l’autre ».

Suivant ces mêmes sources, les États-Unis auraient proposé à Daech d’abandonner ses positions à Al Omar et de laisser le soin d’exploiter le pétrole de contrebande aux Kurdes alliés de Washington, en échange de quoi les daechistes pourraient intégrer l’armée « d’un État kurde à naître en Syrie ».

Ces sources avaient même souligné le « supposé rôle des tribus proches de la Jordanie » qui auraient servi de médiateurs dans ces négociations. C’était à l’issu de ces tractations que Daech a fini d’ailleurs par se retirer d’Al Omar et céder les précieux puits pétroliers aux alliés Kurdes des Américains.

Or, de très violentes attaques lancées lundi par Daech, combinées à une forte tempête de sable, auraient visiblement eu raison de l’ « ingénieux » plan pétrolier US dans l’est syrien !

Les sources proches de Daech ont publié de nouvelles images mettant en scène des attaques lancées contre les positions des Kurdes. Toujours d’après ces sources, les combats se poursuivraient dans cette zone.

Le champ pétrolier d’Al Omar est situé dans le nord de la province de Deir ez-Zor. Les sources proches des FDS avaient affirmé, il y a quelques jours, avoir réussi à hisser le drapeau des YPJ (composante kurde des FDS) au-dessus des installations pétrolières.

Source: Press TV

Vladimir Poutine est arrivé à Téhéran pour participer à des discussions sur la Syrie, l'accord sur le nucléaire iranien et le renforcement de la coopération économique entre la Russie et l'Iran. Le président russe a atterri en début d'après-midi le 1er novembre à Téhéran, à la tête d’une importante délégation russe. Durant sa visite, le dirigeant russe doit discuter en tête-à-tête avec le président iranien Hassan Rohani et être reçu par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.Téléchargez l'application RT News Instagram Snapchat Facebook Youtube Twitter dailymotion RSS Applications ENG العربية ESP РУС DE RTFrancias RTFrancias AddThis Sharing Buttons Share to Facebook Share to Twitter Share to Telegram Share to WhatsApp Share to Email Actualité France International Economie Opinions Entretiens Enquêtes spéciales Vidéos RT360 RT vous parle Le président russe en Iran pour y parler de la Syrie et de l'accord sur le nucléaire 1 nov. 2017, 13:19 - Avec AFP © Alexeï Droujinine Source: Sputnik Vladimir Poutine arrive au Téhéran, le 1er novembre 2017 AddThis Sharing Buttons Share to Facebook Share to Twitter Share to Telegram Share to WhatsApp Share to Google+ Share to Plus d'options... Share to Imprimer Share to Email Vladimir Poutine est arrivé à Téhéran pour participer à des discussions sur la Syrie, l'accord sur le nucléaire iranien et le renforcement de la coopération économique entre la Russie et l'Iran. Le président russe a atterri en début d'après-midi le 1er novembre à Téhéran, à la tête d’une importante délégation russe. Durant sa visite, le dirigeant russe doit discuter en tête-à-tête avec le président iranien Hassan Rohani et être reçu par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei. Selon le Kremlin, ces discussions bilatérales porteraient notamment sur la coopération entre les deux pays, le conflit en Syrie et la situation induite par les menaces américaines concernant l'accord international sur le nucléaire iranien signé en 2015.Téléchargez l'application RT News Instagram Snapchat Facebook Youtube Twitter dailymotion RSS Applications ENG العربية ESP РУС DE RTFrancias RTFrancias AddThis Sharing Buttons Share to Facebook Share to Twitter Share to Telegram Share to WhatsApp Share to Email Actualité France International Economie Opinions Entretiens Enquêtes spéciales Vidéos RT360 RT vous parle Le président russe en Iran pour y parler de la Syrie et de l'accord sur le nucléaire 1 nov. 2017, 13:19 - Avec AFP © Alexeï Droujinine Source: Sputnik Vladimir Poutine arrive au Téhéran, le 1er novembre 2017 AddThis Sharing Buttons Share to Facebook Share to Twitter Share to Telegram Share to WhatsApp Share to Google+ Share to Plus d'options... Share to Imprimer Share to Email Vladimir Poutine est arrivé à Téhéran pour participer à des discussions sur la Syrie, l'accord sur le nucléaire iranien et le renforcement de la coopération économique entre la Russie et l'Iran. Le président russe a atterri en début d'après-midi le 1er novembre à Téhéran, à la tête d’une importante délégation russe. Durant sa visite, le dirigeant russe doit discuter en tête-à-tête avec le président iranien Hassan Rohani et être reçu par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei. Selon le Kremlin, ces discussions bilatérales porteraient notamment sur la coopération entre les deux pays, le conflit en Syrie et la situation induite par les menaces américaines concernant l'accord international sur le nucléaire iranien signé en 2015. Après ces discussions, Vladimir Poutine doit participer à un sommet avec ses homologues iranien Hassan Rohani et azéri Ilham Aliev, qui l'a précédé dans la capitale iranienne. Lors de la rencontre, «une attention particulière sera accordée à la discussion des perspectives de coopération économique, militaire et commerciale» entre les trois pays, selon le communiqué diffusé par le Kremlin.

"Combattre Israël est sacré"

Le Leader de la Révolution islamique d'Iran, l'Ayatollah Khamenei, dans son message à l'adresse de l'Union mondiale des oulémas de la Résistance, a qualifiée de sacrée la lutte antisionisme.

Dans un message à l'adresse des membres du Congrès de l'Union mondiale des oulémas de la Résistance, le Leader de la Révolution islamique d'Iran, a mis en exergue l'importance d'une lutte sans fin contre les sionistes.

L'Ayatollah Khamenei a également fait valoir la responsabilité lourde et inébranlable du monde de l'Islam vis-à-vis des Palestiniens.

" Nul doute que les élites scientifiques et religieuses, ainsi que les autorités des pays islamiques endossent une plus grande part de responsabilité vis-à-vis de la Palestine; il s'agit d'une lutte sacrée ", peut-on lire dans le message.

Une lutte sacrée (contre l'oppresseur) qui se soldera par la victoire, selon la promesse divine, dans l'optique du Leader de la Révolution islamique d'Iran. 

Message de Poutine à Israël depuis Téhéran

  • Message de Poutine à Israël depuis Téhéran

Israël retient son souffle : d'ici quelques heures le président russe, Vladimir Poutine va atterrir à Téhéran alors que son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliev s'y trouve déjà. Officiellement, les trois parties évoqueront l'économie, le commence, l'énergie dans le cadre de ce qui fait déjà très peur aux Américains à savoir "l'union eurasiatique". Mais ce n'est sans doute pas cette perspective qui inquiète en ce moment le plus Tel-Aviv.

 À en croire Haaretz, "les deux amis d'Israël" que sont "Poutine et Aliev" se rendent à Téhéran pour faire signifier à la "République islamique" qu'il est grand temps qu"elle quitte la Syrie". Surtout le Sud syrien où l'armée syrienne et son allié, le Hezbollah, contrôlent tout et qui pour le grand malheur du régime israélien, se trouve sur ses frontières. Mais Poutine se comportera-t-il en émissaire de Netanyahu? 

Alors que l'État syrien est sur le point de gagner la grande guerre contre Daech et ses soutiens occidentaux et régionaux, et qu'à Damas, on pense plus sérieusement à l'après-guerre, cette troisième visite de Poutine en Iran a suscité une vraie tempête médiatique en Israël où la presse ne cesse d’énumérer les signes d’amitié et de rapprochement russo-israéliens comme pour convaincre le lecteur que Poutine " stoppera l’Iran aux portes d’Israël ".

Mais rien n’est moins sûr. Haaretz se livre à une analyse précoce de cette visite qui se combine avec celle du président azerbaïdjanais, allant jusqu’à qualifier les deux hommes d’amis d’Israël en terre ennemie.

Dans son article daté d’il y a deux jours, Haaretz mentionne ce qu’il qualifie d’ "accord tacite" entre Israël et la Russie "tout au long de sept ans de guerre en Syrie", accord qui aurait évité " tout incident israélo-russe à chaque frappe israélienne contre le sol syrien ". L’hypothèse n’est certes pas à écarter, mais elle n’est pas non plus trop d’actualité. L’attitude moscovite s’est soudain mise à changer quand Israël a eu le malheur de commettre la fatale erreur de s’en prendre à un centre de recherche de l’armée syrienne à Masyaf à quelques pâtés de Tartous. Ce port stratégique qui accueille la base navale russe. L’erreur a coûté à Israël le 7 septembre dernier " une frappe préventive » de la DCA syrienne, alors que les avions de chasse israéliens se trouvaient dans le ciel du Liban en pleine mission de reconnaissance et qu’ils n’avaient tiré aucun missile à destination de la Syrie. Dans la foulée, Tel-Aviv a prétendu avoir détruite " la batterie de missile coupable ", mais aucun analyste n’a fait attention à cette annonce. Le mal avait été fait : à l’approche de la victoire de l’armée syrienne et de ses alliés sur le terrain des combats, Israël fait face à une nouvelle réalité : le ciel libanais est désormais la prolongation du ciel syrien et ce, à la faveur de ce qui est appelé " Alliance Russie/axe de Résistance " en Syrie.

Peu après l’attaque, Israël a pris en pleine figure une autre manifestation de cette " alliance " : en visite à Tel Aviv, le ministre russe de la Défense, le général Choïgou aurait dit à la bande Netanyahu ses quatre vérités. Et c’est Yediot Aharonot qui le rapporte.  

Selon le journal israélien, le ministre russe de la Défense aurait même lancé un sévère avertissement à Israël, l'un des "plus sévères jamais lancé". Le général russe qui ne pouvait sans doute s’empêcher de voir une certaine manigance israélienne derrière le meurtre en septembre dernier à Deir ez-Zor du commandant en chef des forces militaires russes en Syrie, Valeri Assapov, aurait lancé un " vous, Israéliens, vous ne pouvez plus frapper des cibles en Syrie puisque la Russie a fini par livrer à Damas des batteries de missiles antiaériens ". Ces propos n’engagent que Yediot Aharonot, mais vu l’agenda de la 3e visite de M. Poutine en Iran, il est fort probable que les journalistes du journal israélien n’aient pas menti. Car même l’annonce lundi, par le journal Kommersant d’une réduction de la présence militaire russe en Syrie ne changerait rien aux capacités balistiques nouvellement acquises de la Syrie : " les S-400 resteront à Hemimim et Maysaf, les S-300 à Tartous et les Pansir-S1, à travers tout le sol syrien. Il en serait de même pour ces centaines de drones russes qui ne quitteront pas la Syrie puisqu’ils sont chargés de surveiller Idlib, Homs, la Ghouta occidentale et surtout Deraa. Et c’est là qui se pose la grande question qui traverse en ce moment l’esprit des dirigeants israéliens : Poutine demandera-t-il au Hezbollah et aux Iraniens de quitter Deraa, Quneïtra et le Golan pour faire plaisir à Tel Aviv ?  

À vrai dire, au terme de sept ans de guerre en Syrie, il ne reste plus grand-chose des liens privilégiés de Moscou avec Tel Aviv. Puisque la Russie a muté : l’homme fort du Kremlin pense déjà à se faire aider par l’Iran pour élargir sa présence dans le golfe Persique. L’Iran veut atteindre, de son côté, l’Europe via cette portion russe de la mer Noire. À Téhéran et à Moscou on voit plus loin que le bout de son nez surtout que le terrorisme daechiste créé et nourri par US/Israël tend à affecter, après sa quasi-défaite en Syrie et en Irak, le sol afghan, soit ce carrefour ultra stratégique au cœur de l’Asie centrale.

Israël croit-il vraiment que Poutine renoncera à son alliance avec le Hezbollah et l’Iran maintenant que la tumeur daechiste fait des métastases dans son arrière-cour ? Après tout, ce n’est pas en soutien aux soldats israéliens que les avions russes ont mené depuis 2013, quelque 96.000 heures de mission aérienne contre Daech et autres " terroristes modérés " chers à l’Occident. Depuis le ciel syrien, les Sukhoï russes n’ont vu que les soldats syriens et les braves combattants du Hezbollah s’acharner contre les terroristes.

L'Aéroport international Mehrabad viendrait de recevoir la visite de bombardiers furtifs PAK DA, armé d'ogives nucléaires, la Russie entreposerait-elle comme les USA à Incirlik en Turquie, des ogives nucléaires?

Tillerson somme Moscou de faire un choix entre États-Unis et Syrie
© REUTERS/ Kevin Lamarque Russie
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Moscou doit choisir: soit le gouvernement russe garde de bonnes relations avec les États-Unis et leurs alliés, soit il soutient l’Iran, le Hezbollah et le Président syrien Bachar el-Assad, a annoncé le secrétaire d’État américain Rex Tillerson , actuellement en visite en Russie.

Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson est arrivé à Moscou avec dans ses valises, un oukase au gouvernement russe. Selon lui, le Président russe doit opter soit pour les États-Unis, soit pour la Syrie, a annoncé Associated Press.

« Nous souhaitons adoucir les souffrances du peuple syrien. La Russie pourrait être une partie de cet avenir et jouer un rôle très important. Ou la Russie pourrait continuer à soutenir ce groupe, qui, comme nous le supposons, ne répond pas à ses intérêts à longue échéance », a-t-il souligné.

Moscou espère que les négociations avec le chef de la diplomatie américaine seront « productives », car cette rencontre revêt une importance non seulement pour les relations bilatérales, mais aussi pour «l'atmosphère générale qui règne dans le monde», indique le communiqué diffusé ce mardi par le ministère russe des Affaires étrangères.
 
© Sputnik.
Tillerson somme Moscou de faire un choix entre États-Unis et Syrie
I24 NEWS : Israël annonce le déploiement du système anti-missile "Fronde de David"
IDF
C'est le dernier volet du système de défense antimissile israélien aux côtés des systèmes Arrow-2 et Arrow-3

Dans le cadre des efforts menés par l'Etat hébreu pour se défendre face aux menaces régionales, le nouveau système anti-missile israélien "Fronde de David" sera pleinement opérationnel début avril, a annoncé lundi un haut responsable de l'armée de l'air israélienne.

Ce système polyvalent de défense anti-aérien conçu exclusivement pour Israël, qui a achevé en janvier dernier les derniers tests nécessaires avant son déploiement, viendra compléter l'arsenal de l'Etat hébreu assurant la sécurité du pays face à la menace posée par les roquettes, les drones et les missiles.

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C'est ainsi le dernier volet du système de défense antimissile israélien à trois niveaux aux côtés des systèmes Arrow-2 et Arrow-3 et du Dôme de fer, lequel intercepte les projectiles à courte portée généralement tirés par le Hamas et les groupes affiliés à l'État islamique à Gaza et dans la péninsule du Sinaï.

S'il existe déjà d'autres systèmes de défense anti-aérien déployés, quelles sont alors les différences notables entre le Dôme de fer, le système Arrow et le tout nouveau "Fronde de David" et dans quel contexte sont-ils utilisés?

La Fronde de David en lieu et place de la Main de D.ieu

La "Fronde de David" (David's sling) est un système intermédiaire, il est polyvalent et est conçu pour intercepter des roquettes de courtes, moyennes, et longues portées, ainsi que les avions hostiles au-dessus du territoire ennemi, mais également les drones et missiles de croisières (missiles à longue portée volant rapidement et à basse altitude).

Un officier supérieur de Tsahal a déclaré lundi que l'armée de l'air israélienne était à la recherche de plus d'une solution à une menace donnée, soulignant la souplesse du nouveau système ainsi que le fait qu'il pourra aider à faire coïncider les différents systèmes de défense aérienne.

La "Fronde de David"est capable de lutter contre les projectiles et les missiles de croisière comme les Yakhount de confection russe dont pourrait s'être procuré récemment le Hezbollah.

C'est justement ce système  qui aurait permis d'intercepter le missile anti-aérien tiré par les syriens dans la nuit de jeudi à vendredi.

IDF Israel's 'David's Sling' Missile Defense System
IDF
Dôme de fer

Le Dôme de fer (Iron Dôme) est très certainement le système de défense anti-missile le plus connu en Israël. Déployé en 2010, il s'était révélé très efficace au cours de l'opération "Pilier de Défense" en 2012, mais surtout lors de "Bordure protectrice" en 2014, lorsque le pays était la cible des roquettes en provenance de la bande de Gaza.

Le Dôme de fer était parvenu à détruire en vol des centaines de missiles tirés par le mouvement terroriste palestinien Hamas vers le territoire israélien, sauvant des centaines de vies et empêchant ainsi une aggravation du conflit.

Ce système mobile de défense aérien est conçu pour intercepter les roquettes et obus de courte portée (de 4 à 70 km). En 2016, l'armée israélienne a annoncé qu'une version navalisée du Dôme de fer, le Tamar-Adir, était en cours de tests.

Par ailleurs, l'Azerbaïdjan a finalisé en décembre dernier, un accord avec Israël pour acquérir ce système de défense antimissile.

Arrow

Le système Arrow fait partie des systèmes d'interception de missiles développés par Tsahal, dans le cadre du programme de défense multicouches pour répondre lui aussi à toute la panoplie des menaces de missiles dirigés contre le territoire israélien.

Arrow ("Flèche") est une famille de missiles anti-balistiques (terme pour désigner les missiles balistiques à longue portée) composée de trois versions du système, Arrow 1, Arrow 2 et Arrow 3.

La dernière version de ce système, l'intercepteur Arrow 3 destiné à contrer la menace des missiles de longue portée, avait été testée avec succès par Israël et les Etats-Unis fin 2015 et a été remise aux forces aériennes israéliennes en janvier dernier.

Le système "Flèche" a la particularité d'avoir été développé dès les années 1980 conjointement par les États-Unis et l'entreprise de construction aéronautique israélienne Israel Aerospace Industries.

Même si le risque zéro n'existe pas, ces trois systèmes de bouclier anti-missile permettront du moins de sécuriser au maximum le territoire israélien contre les menaces proférées par le Hamas et le Hezbollah soutenus par la Syrie et l'Iran.

Ne parlons plus de ‘terrain glissant’ – Israël est déjà un Etat d’apartheid

 
Appelons un chat un chat: l’Etat juif n’est pas un Etat pour tous les citoyens, c’est un Etat d’apartheid, un Etat exclusif

Cet article est intéressant, non par ce qu’il nous apprend ou par la thèse qu’il développe mais par le fait que celui qui veut appeler un chat un chat est Neil Macdonald, un journaliste canadien qui s’exprime dans un média traditionnel, où il assume la fonction d’éditorialiste; le Canadian Broadcasting Corporation, l’équivalent de feu l’ORTF en France. Il va sans dire que seul un journaliste dont la carrière est déjà faite ou derrière peut se permettre une telle liberté d’expression. 


Ne parlons plus de ‘terrain glissant’ – Israël est déjà un Etat d’apartheid

Depuis l’élection de Donald Trump, la colonisation se poursuit avec un enthousiasme renouvelé

par Neil Macdonald, CBC News | Oct 24, 2017 | cbc.ca 

(Traduit de l’anglais)

Le moment est venu d’appeler un chat un chat. Il est temps d’être d’accord avec une longue liste de leaders politiques, universitaires et personnages publics israéliens de droite comme de gauche, dont trois anciens premiers ministres, un lauréat du prix Israël, deux anciens chefs du service de sécurité intérieure israélien, le Shin Bet, et un des principaux journaux du pays qui ont tous prévenu que l’Etat juif était en train de devenir, ou est déjà, un Etat d’apartheid.

Je choisirais cette dernière caractérisation.

Il est intéressant de constater que, dans le discours israélien, cette affirmation semble être devenue routinière, alors qu’elle reste sulfureuse en Occident, où des activistes pro-israéliens consacrent beaucoup d’anergie à scruter les médias, le monde universitaire et le discours politique, prêts à accuser d’antisémitisme ou d’incitation [à l’antisémitisme] dès que ce mot est utilisé.

Songez à l’indignation et au venin dont a été accablé l’ancien Président Jimmy Carter, sous les auspices duquel l’accord de paix entre l’Egypte et Israël avait été signé, quand il a intitulé son livre de 2006 « Palestine: la Paix, pas l’apartheid. »

Soudainement, Carter était passé du statut de lauréat du prix Nobel de la paix et d’homme d’État à celui de vieil homme sous l’emprise des terroristes, du moins aux yeux des partisans d’Israël, dont une fraction importante de ses propres troupes, les Chrétiens évangéliques américains.

Un chat est un chat

Mais la réalité est la réalité, et un chat un chat. Comme l’avait dit feu Yossi Sarid, longtemps dirigeant du parti israélien Meretz et ancien ministre de l’éducation : « Ce qui agit comme un apartheid, est gouverné comme un apartheid et harcèle comme un apartheid, n’est pas un chat – c’est l’apartheid. »

En juin dernier, l’ancien premier ministre israélien Ehud Barak a réaffirmé la position qui est la sienne depuis des années : « si nous continuons à contrôler l’ensemble du territoire de la Méditerranée au fleuve Jourdain où vivent quelque 13 millions de personnes – huit millions d’Israéliens et cinq millions de Palestiniens… si une seule entité gouvernait toute cette région, nommée Israël, elle deviendrait inévitablement – c’est le mot clef, inévitablement – soit non juive, soit non démocratique. » Le pays est, répétait-il, « sur une pente glissante » qui se terminera en apartheid.

La ligne de séparation entre les personnalités israéliennes qui utilisent le terme ici et maintenant, plutôt que comme un avertissement pour ce qui pourrait arriver, semble porter sur la persistance d’un « processus de paix », avec sa promesse d’un Etat palestinien et son autogouvernement.

Et à l’époque où j’étais en poste à Jérusalem pour CBC News à la fin des années 1990, cela semblait vraiment de l’ordre du possible, même si c’était peu probable.

Depuis lors, le processus de paix – jamais enthousiaste – s’était complètement effondré. L’expansion des colonies juives en Cisjordanie s’est poursuivie et, depuis l’élection de Donald Trump, la colonisation s’est accélérée connaissant un regain d’enthousiasme.

Leur existence est en fait saluée à chacun de ses déplacements par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

« Nous sommes ici pour rester, pour toujours, » a-t-il déclaré il y a deux mois dans la colonie de Barkan où il commémorait le 50èmeanniversaire de l’occupation de la Cisjordanie par Israël.

« Il n’y aura plus de démantèlement de colonies sur la terre d’Israël. » (La « Terre d’Israël » par opposition à l’Etat d’Israël est un terme utilisé par la droite israélienne pour parler du territoire situé entre le Jourdain et la méditerranée, et parfois même au-delà).

Ayelet Shaked et Naftali Bennett, respectivement ministres israéliens de la justice et de l’éducation, ont dit que les Palestiniens devaient comprendre qu’ils n’auront jamais un Etat. Le ministre de la défense, Avigdor Lieberman, lui-même colon, a dit qu’il n’y avait « aucun espoir » d’un Etat palestinien sur lequel il y aurait accord mutuel, mais il a mis en garde Naftali Bennett contre la promotion d’une annexion pure et simple :

« Ce que Bennett et son parti Foyer Juif proposent est un état binational classique », a déclaré Liberman il y a deux ans. « Ils doivent décider s’ils parlent d’un Etat binational entre le Jourdain et la Méditerranée … ou s’ils parlent d’un Etat d’apartheid ».

Sous-classe palestinienne

La logique de Lieberman semble être que tant que les Palestiniens sont simplement occupés et gouvernés par un ensemble de lois différent, avec beaucoup moins de droits que les Israéliens (par opposition au fait de leur refuser un Etat mais de leur donner le droit de vote dans une version élargie d’Israël, ce que la droite israélienne considère comme un suicide national), alors ce n’est pas vraiment l’apartheid.

Mais à ce stade l’annexion consisterait simplement à officialiser un fait accompli.

Ces dix dernières années, la doctrine du « Mur d’acier » de Ze’ev Jabotinsky a donné naissance à un véritable mur, parfois en acier, qui court à peu près le long des frontières de 1967 de Gaza et de la Cisjordanie. Les principales routes depuis Jérusalem vers Ramallah et Naplouse au nord, et vers Bethléem et Hébron au sud sont désormais coupées par des barrières fortifiées gigantesques. Les colons juifs, environ 750 000 personnes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, ont une liberté complète de mouvement sur des routes qui leur sont réservées et sont effectivement interdites à la sous-classe palestinienne privée de ses droits.

Les colons soupçonnés de crimes jouissent de tous leurs droits devant les tribunaux israéliens ; les Palestiniens subissent les tribunaux militaires, l’emprisonnement pour une durée indéfinie sans inculpation (« détention administrative ») et les punitions collectives. Les colons ont le droit de porter des armes et de s’en servir en auto-défense; pas les Palestiniens. Les colons jouissent du droit de propriété. Les palestiniens revendiquent leurs propriétés. Et cetera.

Netanyahou présente tout cela comme une question de survie nationale, avertissant que toute terre concédée sera immédiatement occupée par des terroristes fondamentalistes déterminés à détruire l’État d’Israël, avec ses armes nucléaires, ses chars, ses avions de combat, ses systèmes de défense antimissile et ses plus 600 000 soldats d’active et troupes de réserve.

Sa définition du terrorisme est nuancée; lors d’une manifestation commémorant il y a quelques années le 60ème anniversaire de l’attentat à la bombe de l’hôtel King David par des combattants de l’Irgoun, considéré comme un acte terroriste par le gouvernement britannique, Netanyahou a qualifié les auteurs de combattants militaires légitimes et a prévenu le gouvernement britannique indigné de surveiller son langage.

Mais dès lors, une vision du monde élastique est apparemment nécessaire pour maintenir le statu-quo; quand le Fatah de Mahmoud Abbas a signé récemment un accord de réconciliation officielle avec les « terroristes » du Hamas qui gouvernent Gaza, Israël et les Etats-Unis s’y sont opposés, affirmant qu’une telle entente met en danger, mais oui, le processus de paix. Le fait que les terroristes actuels tendent à devenir les hommes d’État de demain (les poseurs de bombes de l’Irgoun rejoignirent le gouvernement israélien naissant et l’ancien chef de l’Irgoun, Menahem Begin, devint Premier ministre) n’est apparemment pas pertinent dans ce contexte.

En tout cas, la pente glissante dont parlait Ehud Barak est maintenant dans le rétroviseur. Le chat de Yossi Sarid est arrivé. Reconnaissons ce fait, laissons tomber les faux-semblants et avançons.

Par Neil Macdonald | Oct 24, 2017 | cbc.ca

Traduit de l’anglais par Djazaïri

Source:https://mounadil.wordpress.com/2017/10/27/appelons-un-chat-un-chat-letat-juif-est-un-etat-dapartheid/

Ces jeunes Israéliens qui refusent de rejoindre les rangs de Tsahal

 
Un soldat israélien lors d'un entraînement à la frontière syrienne, le 13 septembre 2016. © Ariel Schalit/AP/SIPA

Hostiles à la colonisation, plusieurs dizaines d’appelés refusent chaque année de porter l’uniforme de Tsahal. Un mouvement encore minoritaire, mais qui ne fait que prendre de l’ampleur.

En ce soir de juillet 2012, ils sont quelques centaines d’Israéliens à endurer la chaleur moite qui pèse sur Tel-Aviv. La foule, clairsemée, se compose d’anciens déportés et de leurs proches venus protester contre l’expulsion de migrants subsahariens décidée par les autorités. Soudain, Atta Buchman, 65 ans, surgit au milieu des pancartes, sa mine joviale éclairée par la lumière blanche des caméras de télévision qui scrutent depuis plusieurs minutes son arrivée. Cette fille de rescapés lituaniens de l’Holocauste, à l’origine du rassemblement, n’est pas seule. Une adolescente qui boite légèrement s’accroche à son fauteuil roulant. Oren Rimon, 15 ans à l’époque, n’en est qu’aux prémices de sa carrière militante. « Je suis en colère, car je ne peux pas accepter que mon pays dresse des murs contre les demandeurs d’asile. Les gens ici doivent se rappeler qu’eux aussi un jour ont eu besoin d’une terre d’accueil », clame au micro celle qui est encore lycéenne et qui consacre une part de son temps libre à une crèche clandestine où s’entassent des enfants de réfugiés érythréens.

Une rencontre marquante

La rencontre d’Oren avec Atta Buchman dans le cadre d’un projet scolaire avait constitué un tournant. Cinq ans plus tard, l’adolescente, invitée en septembre dernier en Belgique par l’Union des progressistes juifs de Belgique (UPJB), est devenue une jeune femme au regard ardent et toujours aussi déterminée. Entre-temps, son combat s’est diversifié. À sa casquette d’activiste sociale s’est ajoutée celle de « refuznik ».

En 2014, elle fait partie des cinquante signataires de la lettre des shministim (élèves de terminale), qui, presque chaque année, adressent au Premier ministre les raisons « idéologiques » de leur refus de s’engager dans l’armée, étape obligatoire pour les bacheliers des deux sexes.

« Lorsque j’ai reçu ma convocation, j’ai rejoint un groupe de jeunes appelés. Ensemble, nous avons rédigé une lettre expliquant notre refus de remplir nos obligations militaires. Certains d’entre nous ont été condamnés à des peines de prison par un tribunal », raconte Oren.

Des opinions assumées concernant la Palestine

Légèrement handicapée, la jeune militante a sans doute bénéficié de la clémence des autorités. Mais, loin de chercher à se réfugier derrière son handicap, elle a choisi d’assumer haut et fort ses opinions liées à la question palestinienne.

« Dans la société israélienne, on peut vivre toute sa vie sans voir l’occupation. Des années de militarisme – dans le système d’éducation, dans la culture et dans la rue – ont provoqué l’absence de tout esprit critique », affirme-t‑elle.

Et, si Oren Rimon a développé une conscience politique dès son plus jeune âge, elle le doit certainement à sa mère, une militante d’extrême gauche chevronnée qu’elle a suivie dans de nombreuses manifestations pacifistes, jusque dans les territoires palestiniens.

Dans un pays toujours menacé par la guerre, refuser de servir sous les drapeaux reste mal perçu

« J’ai tout de suite vu le vrai visage de l’occupation. Pour moi, servir dans une armée qui enfreint les droits des Palestiniens et les contrôle en permanence, ç’aurait été comme un crime », poursuit la « refuznik », qui prend désormais fait et cause pour ce peuple sans État.

En avril dernier, sur sa page Facebook, elle affiche ouvertement son soutien aux 1 500 prisonniers palestiniens en grève de la faim.

Représenter le drapeau israélien est indispensable

Dans un pays toujours menacé par la guerre, refuser de servir sous les drapeaux reste mal perçu. Historiquement, l’origine de ce mouvement remonte à 1979.

Gadi Algazi, à la tête d’un groupe de 27 appelés, est alors le premier Israélien à refuser d’être enrôlé dans les territoires occupés.

La première guerre du Liban, en 1982, agira comme un catalyseur après le massacre de réfugiés palestiniens dans les camps de Sabra et Chatila par les phalanges chrétiennes.

Lors de ce tout premier soulèvement populaire palestinien, près de 180 soldats israéliens sont jugés et emprisonnés pour des faits d’insubordination

Les objecteurs de conscience israéliens ne se contentent pas de s’indigner du silence de l’armée mais s’opposent aussi à l’occupation du Sud-Liban par leur pays.

Ces contestataires se regroupent dans l’ONG Yesh Gvoul (« il y a une frontière »), qui fera des émules jusqu’à l’Intifada, en 1987.

Lors de ce tout premier soulèvement populaire palestinien, près de 180 soldats israéliens sont jugés et emprisonnés pour des faits d’insubordination.

Les « refuzniks » : un mouvement visible

Les « refuzniks », d’abord marginalisés, ont progressivement gagné en visibilité et en résonance du fait de l’usure du conflit ressentie par une partie de la population.

Après l’euphorie des accords d’Oslo dans les années 1990, le mouvement a repris de l’ampleur au moment de la seconde Intifada.

En janvier 2002, avant même que Tsahal ne réoccupe la totalité des villes palestiniennes de Cisjordanie pour mettre fin aux attaques kamikazes, une cinquantaine de soldats et officiers rédigent la « lettre des combattants » et reçoivent le soutien de 650 réservistes.

Ils se regroupent au sein de l’association Courage to Refuse (« le courage de refuser »), en adoptant un credo aussi provocateur que significatif : « Le sionisme, c’est s’opposer à l’occupation. »

En septembre 2003, 27 pilotes israéliens – l’élite de la nation – créent une onde de choc en déclarant ne plus vouloir effectuer de frappes « au-dessus des territoires occupés, Cisjordanie et bande de Gaza ».

Leur démarche est motivée par les conditions de la liquidation d’un haut dirigeant du Hamas, Salah Chehadeh, un an plus tôt.

L’attaque, menée à l’aide d’un missile d’une tonne, avait tué 15 civils palestiniens, dont 9 enfants.

Le pouvoir de protester

Ces mouvements de protestation sont progressivement renforcés par les témoignages d’anciens soldats via, notamment, l’ONG Brisons le silence. En 2014, une quarantaine d’ex-officiers issus de l’unité 8200 – cybernétique et renseignement militaire – brisent un tabou en racontant les coulisses des opérations aériennes menées à Gaza.

« Je me souviens du silence écrasant qui régnait dans la salle où nous travaillions au moment précis des frappes de l’aviation contre les cibles. Un silence tendu où perçait l’espoir d’avoir causé des dommages. Puis, une fois chaque attaque terminée, des acclamations et des applaudissements retentissaient dans la pièce. J’étais mal à l’aise : il était très difficile d’accepter que personne ne se préoccupe de savoir qui d’autre avait été touché. Pendant cette campagne, des centaines de civils ont été tués, des victimes collatérales », écrit l’un des signataires de cette lettre.

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