WWIII : KIM JONG UN ravi face à TRUMP grimaçant, dans une Amérique en voie d'explosion et d'implosion, voir

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : La Corée du Nord, met sa population en état d'alerte générale, la Russie l'a fait en son temps, pour Kim Jong Un il vaut mieux frappé en premier, que frapper en second. Les propos de TRUMP ont été trop loin, et maintenant Trump va effectuer un voyage qui le mènera au Japon, en Corée du Sud, en Chine, au Vietnam et aux Philippines.

Kim Jong UN va en profiter pour envoyer un missile au dessus de la 7ème flotte, histoire de réitérer son exploit au dessus du Japon, sans que ceux-ci n'arrivent à abattre le missile trop haut et trop rapide.

Les USA ont Daesh comme directeur Commercial des relations Publiques, la Chine et la Russie ont Kim Jong UN, un agent de la CIA, tout comme TRUMP est un agent Russe, qui a été éduqué en Suisse, et qui a été approché pour faciliter les Relations de l'Empire levant.

La dissolution de l’“ordre mondial” américain

L’Ordre Mondial est visiblement en train de se dissoudre. Beaucoup blâment le président Trump, et il ne fait aucun doute que le président américain agit délibérément comme le “grand perturbateur”. C’est exactement ce qu'il avait promis de faire : œuvrer dans le sens de la déstructuration de l’ordre mondial de façon à développer de la façon la plus spécifique possible les intérêts mercantilistes des USA. Il a développé l’idée de réduire à dessein les exigences d’un ordre globalisé selon les normes étatsuniennes, justement pour concentrer la globalisation sur les intérêts US, avec les bénéfices tangibles pour le dollar, et pour renforcer l’emploi aux USA.
Mais la responsabilité de cette “dissolution” doit-elle être entièrement portée par le président Trump ? Peut-être est-elle aussi la conséquence d'autres dynamiques dissolvantes à l’œuvre dans le monde moderne que l'accent mis sur les tweets “perturbateurs” de Trump dissimule ?
C’est en 1996 que le concept d’un monde unipolaire dominé par les USA fut énoncé, par Robert Kagan et Bill Kristol, dans l’article Towards a neo-Reaganite Foreign Policy. Ce concept était principalement conditionné par l’absence de la Russie des relations internationales, du fait de l’effondrement de l’URSS, durant un temps suffisant pour que soit structuré ce “Moment” unipolaire. David Wurmser et Paul Wolfowitz soulignèrent de leur côté que la fenêtre d’opportunité (l’absence de la Russie) devait être nécessairement temporaire, et limitée à quelques années.
Eh bien, voici que la Russie est de retour. Avec l’intervention du président Poutine en Syrie, le projet du président GW Bush concernant un Grand Nouveau Moyen-Orient a été définitivement terminé. Le “moment” unipolaire de l’Amérique est effectivement clos, même si des bases militaires US resteront en place dans le Golfe. Il n’est pas surprenant qu’il y ait, du côté des partisans de l’hégémonie US, un profond sentiment de colère contre Mr. Poutine.
En plus de délivrer le coup de grâce au projet de Grand Nouveau Moyen-Orient, l’intervention russe en Syrie a mis en place de nouvelles contiguïtés dans la région : la frontière entre l'Irak et l'Iran est ouverte ; la frontière entre la Syrie et l'Irak s'ouvre ; la route commerciale directe entre l'Irak et la Turquie s'ouvre ; et la frontière entre la Syrie et le Liban est ouverte. Une masse politique critique de configuration nouvelle apparaît. Non seulement c'est une masse importante, c’est aussi une masse dynamique et mobilisée. Au contraire, les États du Golfe ont été affaiblis et divisés – et le Wahhabisme conquérant qu’ils alimentaient discrédité.
En ce sens, la Russie a contribué à la déstructuration de l'ordre mondialisé des États-Unis, mais elle ne peut être tenue entièrement comme la cause unique de la vulnérabilité de ce système. L’extension effrénée du projet général de l’urbanisation et du cosmopolitisme selon le modèle de la globalisation a été conduite à partir d’une politique identitaire-sociétale (le choix dispose d’une vaste gamme : votre propre sexe, l'appartenance ethnique qui convient, la cause “minoritaire” que vous voulez faire progresser, votre propre “spiritualité”, ou votre “anti-spiritualité”, etc.). Mais dans tous les cas et en tous lieux, la politique d’identité-sociétale radicale a été utilisée pour fragmenter la culture nationale. En Russie, les bolcheviks et les trotskystes avaient lancé une attaque génocidaire contre tout ce qui pouvait apparaître comme “russe” ou rappeler l’identité “russe” ; l'idée de la Russie, sur le plan culturel, était intellectuellement et spirituellement un anathème valant excommunication et liquidation. Cette guerre meurtrière contre une vision nationale ne prit fin que lorsque Staline, après 1937, se décida à liquider les liquidateurs.
Partout désormais, on assiste à une réaction contre le déracinement des cultures nationales pour la raison simple que le processus du pouvoir s’est trop éloigné des simples citoyens et que les simples citoyens se sentent complètement “dé-souverainisés”. Il y a un éveil général à l’idée que la souveraineté se manifeste avec une façon souveraine de penser, une façon souveraine d’agir, et que la pensée et l’action souveraines ne peuvent trouver leur accomplissement que dans une culture nationale : ce que c’est que d’être Américain, Russe ou Catalan…
Ce que nous vivons aujourd’hui aux USA et en Europe de la part des pouvoirs en place, ce sont les efforts pour repousser vers les profondeurs ces impulsions “irritantes” pour une “re-souverainisation” culturelle. Mais les tensions psychologiques ne cessent de se renforcer même si on croit parfois les avoir contenues définitivement, et, comme il est arrivé à Shakespeare de nous en avertir, si elles ne sont pas apaisées en temps voulu elles peuvent mener à la tragédie (ou à la folie).
Dans la politique étrangère américaine également, l'objectif est moins la recherche d’un équilibre harmonieux que la volonté d’abaisser vers les profondeurs d’une situation catastrophique ceux qui sont considérés comme des producteurs d’“influence perturbatrices” (non conforme au modèle américain). Cela se fait par le recours à la menace militaire, une politique faite d’imprévisibilité, et une attitude de provocation. Inévitablement, cela ne fait que renforcer les capacités des “autres” puissances dans le jeu.
Alors, quels sont les nouveaux facteurs qui apparaissent ? Eh bien, tout d'abord comment gérer le “vide” qui s’est ouvert entre l'éloignement entre les processus du pouvoir et le sens de l’absence de toute proximité d’une souveraineté disponible dans le chef des populations. Il s’agit d’une souveraineté qui peut améliorer la vie des gens au jour le jour, – en particulier à ce moment de la disparité économique et de détresse que Ray Dalio a bien mis en évidence (voir ici et ici).
Ces tensions continueront à se manifester en termes de volatilité politique en Europe et en Amérique. Mais cette dynamique “soluble” peut difficilement être attribuée au seul Trump. Il ne l'a pas créée ; il la reflète plutôt et il l’aggrave.
Quoi qu’il en soit, le tournant politique de Trump vers un programme plus mercantiliste, vers un nationalisme économique, est bien la marque évidente de ses conceptions, et cela aussi constitue un facteur d’érosion progressive de ce que l’on pourrait appeler le Plaza Accord (l’accord implicite entre les principales banques centrales et les ministères des Finances pour poursuivre des politiques monétaires communes et consensuelles sous la direction de la Réserve fédérale et du département du Trésor US). Avec les guerres tarifaires s'ajoutant désormais aux guerres des monnaies ; avec les guerres des sanctions et les menaces d'exclusion du système financier, la volatilité du système financier est devenue un autre facteur de ce désordre alors que les États mettent de plus en plus en avant leurs “intérêts d’abord”. Ce qui frappe pourtant, c’est la dichotomie entre le calme sans précédent et une faible volatilité relative sur les marchés américains et européens, et la perception extérieure que les États-Unis sont polarisés dans une crise profonde ; que les politiques monétaires et les politiques tout court suivent des progressions erratiques et pleines de désordre, et cela pourrait constituer, en soi, un présage menaçant pour une crise économique ou une crise du dollar.
L’échec de la politique du “moment unipolaire” de l’Amérique au Moyen-Orient implique en plus une perspective encore plus inquiétante, qui pourrait bien être le facteur déterminant de l’ordre futur des relations internationales. Les États-Unis (et Israël) ont été incapables de mettre en œuvre ou de favoriser une zone-tampon entre Israël et l'Iran. Pour la première fois, Israël se retrouve “seul” dans la région, confronté à une contiguïté de forces dynamiques et mobilisées. Cela évoque des craintes terribles pour Israël (et certains nourrissent intentionnellement ces craintes). Les deux parties mettent en garde contre les conflits et construisent des structures de dissuasion. Les officiels de la sécurité israéliennes et les responsables du renseignement sont plus prudents, sachant que la capacité d'Israël à soutenir la guerre – tenant compte de l’absence d’un soutien totale des USA, – est limitée à quelques jours seulement ; ils sont désormais existentiellement incertains sur le fait de savoir si les dirigeants israéliens disposent ou non d’un tel soutien.
La façon dont Israël peut résoudre ce dilemme, la façon dont les USA peuvent résoudre leur propre dilemme face à la Corée du Nord feront beaucoup pour façonner le concert de la situation géopolitique qui va s’imposer. Mais peut-être la mesure dans laquelle les États-Unis et l'Europe peuvent réussir à réprimer l'instabilité politique et géo-financière – les enfermant et les verrouillant dans les profondeurs psychiques, là aussi, – peut s’avérer être l'élément déterminant de la puissance future des États-Unis. C’est quelque chose d’un défi similaire auquel doit faire face la Chine.
Ce défi peut-il relevé longtemps et partout, pour “le plus longtemps possible et au plus bas niveau possible” de tension ? C’est là toute la question. Cette tendance à l’instabilité peut-elle être vraiment reléguée dans les profondeurs psychiques ?

Kim Jong Un reçoit des aides de la Russie et de la Chine, et TRUMP agent Russe, va essayer de le déstabiliser afin qu'il permette à la CIA d'intervenir en Chine, l'ennemi N°1, et la tête pensante des BRICS, tout en donnant le change en tant qu'agent double selon le Alex Jones Channel.

L’électricité aurait été coupée en Corée du Nord en vue d’une guerre prochaine
© Sputnik. Ilya Pitalev Défense 
URL courte 2718682789

La Corée du Nord a mené des manœuvres d’évacuation massive partout dans le pays en vue de se préparer à une «guerre éventuelle».

Des exercices d'évacuation massive ont été menés dans certains «villes et villages secondaires et tertiaires» de la Corée du Nord au cours de la dernière semaine, relate le journal britannique The Daily Mail, citant ses propres sources. Au demeurant, la capitale — Pyongyang — n'aurait pas été concernée.

Les manœuvres auraient comprises entre autres des exercices de «blackout» au cours desquels des villes entières se voient privées d'électricité durant la nuit de façon à ne pas éclairer de cibles ennemies éventuelles, a précisé le journal, se référant à NK News.

«Je n'ai jamais entendu parler de ce type de manœuvres en Corée du Nord. Cependant, je ne suis pas étonné. (…) Ils (les autorités nord-coréennes, ndlr) réalisent sans aucun doute à quel point la situation actuelle est grave», a commenté Chun In-bum, ancien officier de l'armée sud-coréenne.

La Corée du Sud et les États-Unis ont entamé lundi des exercices navals d'une durée d'une semaine dans les eaux de la péninsule coréenne, sur fond de maintien des tensions liées au programme balistique et nucléaire de la Corée du Nord.

Environ 40 navires des deux pays, dont le porte-avion américain à propulsion nucléaire USS Ronald Reagan, prendront part jusqu'à vendredi aux exercices conjoints à l'ouest et à l'est de la péninsule, a annoncé lundi le ministère sud-coréen de la Défense.

La Corée du Nord qualifie ces exercices conjoints de «répétitions de guerre».

Une attaque électromagnétique de Pyongyang pourrait anéantir 90% de la population US
© REUTERS/ KCNA International
URL courte 872689410624

Pyongyang n’a pas besoin de missiles balistiques intercontinentaux pour représenter une menace pour les Etats-Unis. Il peut tout simplement amener une bombe nucléaire à l’aide de ses lanceurs au-dessus du territoire américain et l’y faire exploser, ce qui provoquera la mort de 90% de la population, indique le Congrès dans un rapport.

L’impulsion électromagnétique provoquée par une explosion nucléaire pourrait conduire à la mort de 90% de la population américaine, rapporte le portail Business Insider, se référant à un rapport du Congrès.

Comme l’indique l’édition, la bombe atomique crée une impulsion électromagnétique qui fait dysfonctionner les systèmes électriques et électroniques. Une puissante explosion nucléaire produite en dehors de l'atmosphère au-dessus du territoire des États-Unis peut priver de courant le continent entier et provoquer des accidents aériens.

«La Corée du Nord n’a pas besoin de missiles balistiques intercontinentaux pour représenter une menace. Pyongyang peut se servir de ses lanceurs pour transporter ses armes nucléaires au-dessus du pôle Sud, puis les faire exploser au-dessus des États-Unis. Cela produira une impulsion électromagnétique à haute fréquence. En conséquence, le système électro-énergétique sera coupé pour une durée indéterminée et entraînera au cours d’un an la mort de jusqu’à 90% de la population des États-Unis», ont annoncé les auteurs du rapport.

L’explosion pourrait en outre endommager les satellites qui se trouveraient à proximité.

Toutefois, comme l’indique l’édition, l’idée que la Corée du Nord puisse avoir recours à ce genre d’attaque est absurde. Pour créer une impulsion électromagnétique, il faudra quelque chose de plus puissant qu’une bombe nucléaire. L’action des champs électromagnétiques étant imprévisible, il est peu probable que Pyongyang y ait recours.

Or, le scénario qui paraît plus réaliste, c’est que le pays du Juche effectue une frappe sur n’importe quelle ville américaine, estime Justin Bronk, expert en technologies militaires du Royal United Services Institute for Defence and Security Studies cité par Business Insider.

Les tensions ne cessent de monter autour de la péninsule coréenne ces derniers mois, durant lesquels Pyongyang a réalisé une série inédite de tests de missiles et procédé à l'essai d'une bombe à hydrogène (bombe H). Washington et Pyongyang procèdent à un échange régulier de menaces et d'intimidations. Donald Trump a menacé mi-septembre de «détruire totalement» la Corée du Nord en cas d'attaque initiale de Pyongyang. Pour sa part, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a promis de prendre les mesures les plus cruelles de l'histoire contre l'agression américaine.

Toujours est-il que la situation qui s'est nouée autour de la Corée du Nord doit être résolue par le dialogue, et non par des menaces et des injures envers Pyongyang, a déclaré le Président russe Vladimir Poutine au cours du discours qu'il a prononcé au Club de Discussion Valdaï 2017 réuni à Sotchi. «Il est certainement nécessaire de résoudre ce problème par le dialogue, de ne pas mettre la Corée du Nord au pied du mur, de ne pas la menacer de recourir à la force, de ne pas sombrer dans la grossièreté ou les injures», a indiqué le Président.

Les USA se prépareraient au «pas ultime» de la Corée du Nord
© AP Photo/ Carolyn Kaster

International

URL courte
24126841139

Washington doit se préparer à la probabilité que la Corée du Nord puisse tirer sous peu des missiles sur le territoire américain, estiment les services de renseignement américains.

La Corée du Nord pourrait acquérir la capacité de lancer une ogive nucléaire vers les États-Unis d'ici «quelques mois», a mis en garde jeudi le directeur de la CIA, Mike Pompeo, cité par le magazine The Washington Examiner.

Ces derniers temps, a-t-il poursuivi, le risque d'un tir de missile nord-coréen vers le territoire américain est monté d'un cran et a tendance à continuer d'augmenter compte tenu de «l'absence de pression internationale sur Pyongyang».

«Il est grand temps de réfléchir à la façon d'entraver le pas ultime», a-t-il relevé.

Il a également ajouté que Donald Trump envisageait de recourir à l'aide des Forces armées afin d'empêcher une frappe. Cependant, il est difficile d'évaluer quand une telle mesure sera indispensable, a-t-il conclu.

Les tensions ne cessent de monter autour de la péninsule coréenne ces derniers mois, durant lesquels Pyongyang a réalisé une série inédite de tests de missiles et procédé à l'essai d'une bombe à hydrogène (bombe H). Washington et Pyongyang procèdent à un échange régulier de menaces et d'intimidations. Donald Trump a menacé mi-septembre de «détruire totalement» la Corée du Nord en cas d'attaque initiale de Pyongyang. Pour sa part, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a promis de prendre les mesures les plus cruelles de l'histoire contre l'agression américaine.

Toujours est-il que la situation qui s'est nouée autour de la Corée du Nord doit être résolue par le dialogue, et non par des menaces et des injures envers Pyongyang, a déclaré jeudi le Président russe Vladimir Poutine au cours du discours qu'il a prononcé au Club de Discussion Valdaï réuni à Sotchi.

«Il est certainement nécessaire de résoudre ce problème par le dialogue, de ne pas mettre la Corée du Nord au pied du mur, de ne pas la menacer de recourir à la force, de ne pas sombrer dans la grossièreté ou les injures», a indiqué le Président.

Une alliance antichinoise en Asie

Une alliance antichinoise en Asie

Les regards sont rivés sur la visite imminente du président des États-Unis en Asie qui compte mettre sur pied une coalition antichinoise.

Le magazine américain Foreign Policy a fait paraître, ce vendredi 27 octobre, un article sur le prochain déplacement de Donald Trump en Asie.

« Paniqué par l’influence croissante de la Chine dans la région, le Japon entend donner naissance à un accord de coopération économique, défensive et sécuritaire avec les États-Unis, l’Inde et l’Australie, un accord de coopération qui vise à contrer le projet de la “nouvelle route de la soie”.

En juillet 2017, Hambourg a accueilli le sommet du G20 où le Premier ministre japonais Shinzo Abe s’est dit prêt à contribuer aux projets économiques de la Chine, bien que plusieurs responsables japonais y aient réagi avec colère.

Le fait que le Premier ministre japonais se dise intéressé à contribuer aux projets de la Chine trahit d’une manière ou d’une autre les préoccupations du Japon qui craint des coups durs à son économie.

En effet, le Japon se trouve devant un dilemme : d’une part, se rallier aux Chinois pourrait lui coûter très cher et de l’autre, rester hors de ce mégaprojet pourrait frapper l’économie nippone.

Cependant, une chose est claire pour le Japon : l’influence crescendo de Pékin dans la région aura des conséquences allant au-delà du renforcement de la puissance économique chinoise.

La nouvelle route de la soie est censée relier, par de nouvelles infrastructures, l’Asie, l’Europe et l’Afrique. Lancée en 2013 par le président chinois Xi Jinping, la nouvelle route de la soie profite d’un budget faramineux. Le trajet passe par la mer aussi bien que par le sol. Sur le sol, la nouvelle route de la soie reliera la Chine à l’Asie centrale, la Russie, le Moyen-Orient et l’Europe et sur la mer, elle reliera la Chine au sud-est de l’Asie et puis à l’Afrique. Ce mégaprojet implique une soixantaine de pays qui pour la plupart ne sont pas en mesure de rivaliser avec la Chine sur les plans économique et militaire.

La nouvelle route de la soie est due à des ambitions autant économiques que politiques, car la Chine entend donner de l’ampleur à son influence politique et sa puissance militaire dans une majeure partie de la région. Il n’est donc pas très surprenant que le Japon et même l’Inde soient préoccupés par cette influence grandissante. Idem pour l’Australie où la Chine a commencé à faire des investissements remarquables.

En revanche, le projet a été salué par la Turquie, l’Iran et le Pakistan qui y voient de grands intérêts pour leur système économique.

Miner l’influence chinoise, voici une ambition qui pousse le Japon à former une alliance économique, défensive et sécuritaire, composée des pays comme les États-Unis, l’Inde et l’Australie. D’où l’espoir qu’a mis le Japon sur le soutien des États-Unis et les possibles impacts positifs de la visite de Donald Trump en Asie.

Trois mois après le sommet du G20 à Hambourg, le ministre japonais des Affaires étrangères a déclaré que son pays allait tenter d’attirer le feu vert de Donald Trump lors de sa tournée asiatique, pour former une alliance composée des grandes puissances européennes. Les noms de la France et du Royaume-Uni ont été évoqués.

À ce propos, Yoichi Shimada, professeur des relations internationales à l’université préfectorale de Fukui, dit que l’initiative de former une alliance profite largement au Japon, aussi bien qu’aux États-Unis, à l’Inde et à l’Australie. Cette alliance aura une grande chance d’attirer plusieurs pays dont et surtout les pays de l’Asie sud-est, estime-t-il.

“Avoir une idée qui puisse remplacer les initiatives chinoises, cela s’annonce très important sinon un grand nombre de pays pourraient se rallier aux initiatives chinoises et assurer, au passage, les intérêts de Pékin”, a expliqué Yoichi Shimada.

Il ajoute que la Chine est tellement puissante que pas mal de pays ne sont plus en mesure de rivaliser avec elle. “La création d’une nouvelle alliance pourra donc empêcher ses États composants de se rallier aux projets chinois”, indique-t-il.

C’est bien dans cette conjoncture que tous les regards sont rivés sur la visite imminente de Donald Trump en Asie.

Deux porte-avions US dans le Pacifique

  • Deux porte-avions US dans le Pacifique

À la veille d’une visite du président américain Donald Trump en Asie du Sud-est, et sur fond de tension entre la Corée du Nord et les États-Unis, deux porte-avions US et un groupe aéronaval se sont installés dans le Pacifique.

Selon la chaîne CNN, un mois avant ce périple asiatique de Donald Trump qui le mènera au Japon, en Corée du Sud, en Chine, au Vietnam et aux Philippines, la marine US a déployé, dans la zone d’activités opérationnelles de la Septième Flotte des États-Unis dans le Pacifique, l’USS Theodore Roosevelt et l’USS Nimitz ainsi qu’un groupe aéronaval comprenant le croiseur lance-missile USS Bunker Hill et les destroyers USS Halsey, USS Preble et USS Sampson.

Ces deux porte-avions rejoindront l’USS Ronald Reagan qui a participé la semaine dernière aux manœuvres conjointes avec la Corée du Sud.

Donald Trump se rendra au Japon, en Corée du Sud, en Chine, au Vietnam et aux Philippines dans le cadre d’un périple programmé entre les 3 et 14 novembre. Selon la Maison Blanche, Trump effectuera notamment des visites d’État en Chine et en Corée du Sud.

L’attitude démesurée et non diplomatique de Trump a tellement compliqué la situation dans la Péninsule coréenne que les législateurs américains appellent maintenant à une résolution diplomatique de la question, exhortant Trump à arrêter ses menaces de guerre préventive et à chercher plutôt une voie diplomatique, préconisée par les experts américains.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article