WWIII : LA RUSSIE SE MET A ATTAQUER LE SYSTEME? LA REPUBLIQUE MAL AIMEE, LA RIPOUBLIQUE REJETEE, SE CRAMPONNE A SES PREROGATIVES DE L'ETAT TOTALITAIRE, LE PEUPLE SOUVERAIN EST SACRIFIE A L'AUTEL DE L'OTAN.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : LA RUSSIE SE MET A ATTAQUER LE SYSTEME? LA REPUBLIQUE MAL AIMÉE, LA RIPOUBLIQUE REJETÉE, SE CRAMPONNE A SES PRÉROGATIVES DE L'ÉTAT TOTALITAIRE, LE PEUPLE SOUVERAIN EST SACRIFIÉ A L'AUTEL DE L'OTAN. MACRON QUI FINIT AU PLUS TARD SON MANDAT DE TRAÎTRE EN 2022, PROMET LE PLEIN EMPLOI EN 2025. IL A AVEC LUI LES FANATIQUES MUSULMANS, LES PROTESTANTS QUI SONT CONTENTS, LES KTO PROGRESSISTES DE SATAN QUI REJOIGNENT LES PRÉCÉDENTS, LES JUIFS SIONISTES ET PHARISIENS, LES GRANDES ENTREPRISENT QUI PALPENT LE CICE ET LICENCIENT A FOISON, LES PETITS OPORTUNISTES, LES JOUEURS DE VIOLES, LES LGBT ET SA PAPAUTÉ , DANS CE PREMIER MAI QUI NE VOIT QUE LES ESCLAVES PARADER, LES BLACK-BLOCS DE CASTANER SE GOINFRER, LES SUICIDÉS QUI VEULENT TUER DU GILET JAUNE POUR CONTREPARADER, DES INDIVIDUS QUE L'ON NOMME DEJA DES FORCENÉS, N'ONT PLUS RIEN A PERDRE DE LEUR MONSTRUOSITÉ ET DU FICHAGE PAR ADN SYNTHÉTIQUE. VOICI MESDAMES MESSIEURS LE NOUVEAU MUGUET PORTE-BONHEUR DU PREMIER MAI, DE CEUX QUI S'ACCROCHENT AU SYSTEME DES PRIVILEGES ET DES BONS SALAIRES, ILS ONT TOUT A GAGNER AVANT DE SE SUICIDER.

LES GILETS JAUNES SE RETROUVENT AVEC UN PRIX DU PETROLE, COMME ILS L'ONT TROUVÉ AU DEBUT DES MANIFESTATION EN NOVEMBRE 2018, IL EST ACTUELLEMENT A 70$ LE BARIL ET POURRAIT TRES VITE DOUBLER.

Pour les CRS c'est une journée mémorable, que ce premier Mai de la contestation, où il vaut mieux rester chez soi, et surtout pas emmener d'enfants ni de personnes âgées, car la chasse sera saignante et les ordres du nouveau préfet précis. Il faudra aligner (verbaliser), allonger (faire avouer) et arracher (faire quitter les lieux). On a des balances (informateurs) qui ont des barètes (shit sous alu) et des baveux (avocats corrompus ou marrons), il n'y a pas à craindre les bavures, on est protégé par la hiérarchie du Préfet Didier LALLEMENT (Le Teuton) qui n'est pas DELPUECH (l'enfant de cœur), CASTANER (HIMMLER), et MACRON (HITLER), on va se servir de nos bidules (matraques), on va chasser le GJ, sans avoir peur du curieux (Juge d'instruction), on va défourailler (sortir l'arme de service), sans se faire retapisser (être reconnu, casque à la Benalla), nos collègues sont à l'Agachon, (en planque), pour détruire tout témoins éventuels, et corriger la situation en FLAG, on fera usage de nos Kaboust (armes à feu), et on nettoiera les lieux, car tous nos pétards sont déjà affectés à des forcenés déjà bien chargés, il faudra soulever, sauter, serrer à partir de nos sous-marins planqués, pour éviter de se faire tartiner, les AC3 (Accident mortel), selon la hiérarchie et nos bœufs-carottes, seront transformés en AC1 (Accident matériel), dans une décharge suite à une C.E.I. (Conduite en état d'ivresse).

Dans certains Pays d'Europe, les plus avancés, et les plus démocratiques, largement devant la France qui n'est qu'au mieux entre le 33ème rang et le 50ème, on ferme les prisons, on crée le plein emploi, et on croit en un avenir radieux, c'est le cas des Pays Nordiques, jusqu'aux Pays-Bas. La FRANCE a cessé d'être démocratique, et ce sont des tueurs qui sont maintenant à la tête de l'ETAT, à défaut de pouvoir se faire aimer comme le Président Vladimir Poutine, ils envisagent pour 2025, le maintient au pouvoir par toutes les méthodes qui seront bonnes avec des merdias aux ordres, et la Guerre dans l'OTAN contre la GRANDE ET SAINTE RUSSIE, NOTRE-DAME nous ayant quitté pour être remplacée par un PULL de MILLIARDAIRES sur une restructuration de la Citée prévue sous Hollande, dont il ne restait qu'à faire tomber celle qui prenait de la place sur un parvis qui n'était pas rentabilisé, l'OTAN s'en est chargé par une nième opération GLADIO, avec la bénédiction du Pape qui ne veut rien donner pour sa reconstruction, car il a déjà beaucoup donné avec Monseigneur Michel Ô combien AUPETIT, Franc-maçon comme lui, dévoué à Satan lucifer et ayant fait couper la tête de tous les Apôtres. Sa musique est celle-ci.

Dans le Populus, une seule revendication, "MACRON DEGAGE", et dernièrement au Stade de France (PSG-RENNES) c'était de plein coeur "MACRON VA TE FAIRE EN.ULLER"

Syrie: Macron assure à des Kurdes syriens (FDS) le soutien de la France. Ils sont alliés à DAESH, et se battent à la fois contre la Russie et avec les USA et les Israéliens à DEIR-EZ-ZOR. IL asssure à la FRANCE le plein emploi en 2025 dans l'Armée au Moyen-Orient et en Russie.

Selon le journal turc Yeni Safak, qui en parle dans son édition de ce mardi 30 avril, les États-Unis et Israël auraient envoyé des Stinger (lance-missiles sol-air) et des Spike (missiles anti-char) au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en Syrie. Il s’agirait de déployer ces missiles en Syrie sous prétexte d’avoir à défendre les « Kurdes » face aux menaces turques. Cela étant, ces missiles devraient viser les appareils syriens et russes plutôt que turcs.  

Les États-Unis sont ainsi sur le point de livrer des lots de missiles antiaériens Stinger (MANPADS) aux séparatistes du PKK en Syrie, selon des sources locales citées par le quotidien turc Yeni Safak. 

Avalisée par Israël, cette décision interviendrait, selon le journal, pour « punir la Turquie » qui, malgré l’opposition de Washington, insiste pour l’achat de systèmes de défense antimissile S-400 de fabrication russe. 

Le PKK aurait choisi les régions de Rmelan, Shadadi, Jalabiya et al-Omar pour y installer les sites de lancement des missiles de fabrication américaine, souligne le journal. 

Selon Yeni Safak, Tel-Aviv participe aussi à cette entreprise : « À la suite de réunions au plus haut niveau entre les responsables du PKK et les autorités israéliennes, Israël aurait également promis de fournir aux terroristes kurdes de puissants missiles antiaériens Spike destinés à être utilisés à Deir ez-Zor et à Raqqa. » 

Un groupe de 30 combattants du PKK aurait déjà reçu une formation pour leur apprendre à manipuler ces missiles antiaériens avancés qui constituent une menace pour l’espace aérien de la Syrie, de la Turquie et de l’Iran. 

Selon des sources locales auxquelles se réfère Yeni Safak, le PKK et les États-Unis coordonnent étroitement le déploiement des missiles en Syrie, dans le cadre d’une « stratégie commune spéciale ». 

Le dimanche 28 avril, l’armée turque a annoncé dans un communiqué avoir procédé à des frappes aériennes contre les positions des éléments du PKK dans le nord de l’Irak. « Cela étant, ce genre de frappe non coordonnée avec les États concernés ne fait qu’apporter de l’eau au moulin des Américains et des Israéliens », affirme l’analyste Hadi Mohammadi, commentant cette information.   

Le ministère turc de la Défense a écrit sur son compte Twitter que l’opération aérienne dans la région de Haftanin avait permis de détruire des caches d’armes, des repaires et des dépôts de munitions utilisés par le PKK. Le tweet n’évoque ni le nombre d’avions de combat impliqués dans cette opération ni aucun autre détail sur ces frappes. 

« Ce que cherchent Israéliens et Américains, c’est mettre en danger le ciel de la Syrie et de la Turquie, mais aussi celui de l’Iran. On se rappelle en effet comment le groupe terroriste PJAK, affilié au PKK, a attaqué en juillet 2018 au soir une base du CGRI à Marivan dans l’Ouest iranien, tuant pas moins de 11 soldats du CGRI et en blessant 8 autres. Cette attaque a valu une riposte visant la base du groupuscule terroriste en Irak. Cela dit, la livraison de ce genre de missiles au PKK, si cette livraison a effectivement lieu, menacerait aussi les avions russes », ajoute l’expert.  

Au cours de ses plus de 30 ans de lutte contre le gouvernement central en Turquie, le PKK — considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’Union européenne — a tué près de 40 000 personnes sur le territoire turc. 

 

La Russie et la Syrie demande aux USA et à la France de retirer leurs troupes: prochaine confrontation?

Selon la chaîne d’information al-Mayadeen, les armées russe et syrienne ont appelé les États-Unis à retirer leurs troupes de la Syrie, troupes qui « ne font que soutenir les terroristes en Syrie ».

Les chefs d’état-major des armées syrienne et russe ont également demandé une autorisation auprès des responsables syriens concernés, de l’ONU et du Croissant Rouge pour pouvoir entrer dans le camp de Rukban, situé à la frontière avec la Jordanie, non loin de la base américaine al-Tanf.
C’est la première fois que les chefs d’état-major des pays alliés appellent les forces américaines à quitter la Syrie en général et de la province de Deir Ezzor en particulier.

Lundi, les Etats-Unis ont reconnu avoir perdu un soldat dans le nord de la Syrie dans le cadre d’une opération ‘non militaire », version remise en cause par les sources locales qui soulignent des tensions croissantes entre Syriens et Forces occidentales à travers tout le territoire occupé de la Syrie.
A Deir Ezzor, les sources proches des groupes terroristes armés rapportent des protestations anti-américaines et anti-FDS mobilisant depuis plusieurs jours les tribus de la province.

En affirmant que Daech a été vaincu en Syrie, le président américain, Donald Trump, a annoncé le 19 décembre sa décision de retirer ses troupes de ce pays.
Depuis cette date, des informations contradictoires sur la présence des forces américaines ont été diffusées. Les États-Unis n’ont pas encore concrétisé leur décision.

Et ce, alors que Damas a à maintes reprises réclamé à Washington de mettre fin à la présence de ses militaires en Syrie. Les Etats-Unis ont redoublé d’agissements ces dernières semaines dans le strict objectif de compromettre le rétablissement d’une route stratégique reliant L’Iran à la Syrie, route qui traverse le territoire irakien.

C’est dans ce sens que les activités terroristes attribués à Daech se sont multipliés sur l’axe reliant Homs à Palmyre. L’armée syrienne et ses alliés de la Résistance, détenant le gros de leurs effectifs sur cet axe.

« A ce rythme, une confrontation militaire directe avec les Américains et les Français, n’est pas à écarter surtout que les Etats-Unis viennent de déployer une grosse flotte en Méditerranée orientale, flotte destinée à contrer la Russie et l’Iran », note l’analyste des questions internationales, Hadi Mohamadi.

Abbas: « L’Europe a créé Israël et le sionisme »

Le président palestinien a salué le soutien (fictif) de l’Europe à la solution dite à deux Etats et son opposition au transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem AlQuds occupée, conséquence de la reconnaissance de la ville comme capitale d’Israël par les Américains. Jared Kushner, le gendre de Donald TRUMP, a déjà averti, que cela avait déjà échoué, (Deal du Siècle ou transfer des Palestiniens dans le désert d'Arabie, pour servir de boys dans des plantations ou des camps de travail, "ARBEIT MACHT FREI".

Selon lui, l’Europe a une responsabilité dans le conflit. « L’Europe a créé le sionisme et Israël », a-t-il expliqué. « Cela irrite nos voisins, mais ne nous racontons pas d’histoires, c’est ainsi que ça s’est passé. »

Par ailleurs, il a réitéré son refus de percevoir des droits de TVA et droits de douane que lui doit ‘Israël’ tant que l’entité sioniste maintiendra sa décision d’en geler une partie.

En février, ‘Israël’ avait annoncé le blocage de 500 millions de shekels (122 millions d’euros) sur le montant total reversé à l’Autorité palestinienne au titre de la TVA et des droits de douane prélevés sur les produits importés par les Palestiniens.

Cette sanction a été imposée en réponse au versement par l’Autorité palestinienne d’allocations aux familles des détenus et des martyrs palestiniens.

« Nous ne recevrons aucun fonds de la part d’Israël s’ils sont incomplets », a fait savoir le président palestinien.

Il a également réitéré son refus au deal du siècle qui devrait être dévoilée à la mi-juin.

Mahmoud Abbas a coupé les ponts avec l’administration Trump après la reconnaissance par le président américain de Jérusalem AlQuds occupée comme capitale de l’entité sioniste en décembre 2017.

Source: Médias israéliens

ABBAS ACHETÉ POUR 10 MILLIARD DE DOLLARS?

Le prince héritier saoudien Mohamad ben Salmane a voulu conclure un marché avec le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, lors de sa récente visite en Arabie saoudite, afin qu’il accepte le Deal du siècle.

Selon le journal libanais al-Akhbar, alors qu’il lui a livré les détails de cette transaction élaborée par l’administration de Trump pour régler définitivement le conflit israélo-palestinien, il lui a proposé la somme modique de 10 mds de dollars afin qu’il l’accepte.
Mais Abbas l’a esquivé au motif qu’elle sonnerait la fin de sa carrière politique.

Dans les détails, rapportés par des sources à al-Akhbar, MBS avait tenté de s’enquérir auprès d’Abbas sur le budget de sa cour royale par an. Ce à quoi il a répondu qu’il n’était pas un prince pour avoir une cour. Et MBS de clarifier combien l’AP a-t-elle besoin comme budget pour ses ministres et ses fonctionnaires. Et lorsqu’Abbas lui a répondu 1 milliard, il lui a proposé : «  je te donnerai 10 milliards de dollars si tu acceptes la transaction ».

D’autres choses ont été proposées à Abbas et l’ont profondément gênées, a précisé le chef de la représentation du royaume jordanien hachémite à Ramallah Khaled Chawabké.

Des milliards de dollars ont aussi été proposés pour améliorer la situation en Cisjordanie et celle des réfugiés palestiniens et leur implantation.
MBS s’est engagé auprès de Abbas  d’œuvrer en vue d’améliorer leur condition de vie des Palestiniens et un soutien indéfini financier et politique, une fois la décision prise.

Selon Jared Kuchner le gendre de de Donald Trump, l’annonce du Deal du siècle devra être faite après le mois de Ramadan . Des observateurs s’attendent à ce que cette transaction soit faite aux dépens des droits du peuple palestinien.

L’avertissement de Brzezinski aux USA. L’ordre mondial libéral est en train de s’effondrer, et MACRON AVEC.

Le déclin inévitable de l'Empire américain

L’ordre mondial libéral, qui a duré depuis la fin de la Seconde guerre mondiale à ce jour, est en train de rapidement s’effondrer. Son centre de gravité se déplace d’Ouest en Est, en direction de la Chine et de l’Inde qui connaissent une croissance explosive, et d’une Russie régénérée, qui a retrouvé son statut de superpuissance mondiale crédible. Ces évolutions, associées à la projection impériale excessive et à la stagnation économique chronique des États-Unis, ont sérieusement entravé la capacité des États-Unis à mener le jeu, ou à poursuivre leurs propres objectifs stratégiques. Avec le relâchement continu du contrôle de  Washington sur les affaires du monde, et le rejet du modèle de développement occidental par un nombre croissant de pays dans le monde, l’ordre actuel s’affaiblira progressivement, ouvrant ainsi la voie à un monde multipolaire qui nécessite une nouvelle architecture de sécurité.

Les élites occidentales, incapables d’accepter cette nouvelle dynamique, continuent de faire des déclarations frénétiques exprimant leur crainte d’un avenir où les États-Unis ne dictent plus la politique mondiale.

Wolfgang Ischinger, Président de la conférence de Munich sur la sécurité en 2019, a souligné nombre de ces thèmes. Voici un extrait de sa déclaration :

L’ordre mondial libéral semble s’effondrer – n’étant plus ce qu’il était… Non seulement la guerre et la violence jouent un rôle encore plus important, mais une nouvelle confrontation entre grandes puissances se profile à l’horizon. Contrairement au début des années 90, la démocratie libérale et le principe des marchés libres ne sont plus incontestés….

Dans cet environnement international, le risque d’une guerre inter-étatique entre grandes et moyennes puissances s’est clairement accru… Ce que nous avions observé en maints endroits du monde était une augmentation spectaculaire de la stratégie de la corde raide, c’est-à-dire des actions extrêmement risquées, où l’abîme appelle l’abîme de la guerre…

On observe partout d’innombrables conflits et crises … Les pièces maîtresses de l’ordre international sont en train de se disloquer, sans que l’on sache clairement si quelqu’un peut ramasser les morceaux, ou même désire le faire.

« Qui va ramasser les morceaux ? », Conférence de Munich sur la Sécurité

Ischinger n’est pas seul à éprouver ce désespoir, et ses sentiments ne sont pas partagés seulement par les élites, ou les intellectuels. À présent, la plupart des gens sont au courant des manifestations qui ont secoué Paris, du conflit politique interne qui déchire l’Angleterre (Brexit), de la montée en puissance de groupes de droite anti-immigrés à travers l’Europe, et du surprenant rejet du candidat favori de l’élection présidentielle de 2016 aux États-Unis. Partout, le système et sa politique néolibérale sont rejetés par les masses des travailleurs qui n’ont que récemment commencé à s’élever contre un système qui les a ignorés depuis plus de 30 ans. Le taux d’opinions favorables à Trump s’est amélioré, non pas parce qu’il a « purgé le marais » comme il l’avait promis, mais parce qu’il est toujours considéré comme un outsider à Washington, méprisé par la classe politique, par la caste des spécialistes de la politique étrangère, et par les médias. Sa crédibilité repose sur sa détestation par la coalition des élites, que les travailleurs considèrent désormais comme leur ennemi juré.

Le Président du prestigieux Council on Foreign Relations (CFR), Richard Haass, a résumé son point de vue sur « l’affaiblissement de l’Ordre Mondial Libéral » dans un article paru sur le site internet du CFR. Voici un extrait de ce qu’il a dit :

On assiste à l’échec des tentatives de construction d’un cadre mondial. Le protectionnisme est en vogue ; le dernier cycle de négociations commerciales internationales n’a jamais abouti… En même temps, la rivalité entre grandes puissances est de retour…

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles tout cela se produit, et se produit en ce moment. La montée du populisme est en partie une réponse à la stagnation des revenus et au chômage, principalement en raison des nouvelles technologies, mais aussi surtout des importations et de l’immigration. Les dirigeants ont de plus en plus recours au nationalisme,  pour renforcer leur autorité, particulièrement dans un contexte économique et politique difficile….

Mais l’affaiblissement de l’ordre mondial libéral est plus que tout dû au changement de mentalité des États-Unis. Sous le président Donald Trump, les États-Unis ont décidé de ne pas adhérer au Partenariat transpacifique et de se retirer de l’Accord de Paris sur le climat. Il a menacé de quitter l’Accord de libre-échange nord-américain, et l’Accord nucléaire iranien. Il a unilatéralement introduit des droits de douane sur l’acier et l’aluminium, en invoquant une justification (de la sécurité nationale), dont d’autres pourraient se prévaloir, exposant ainsi le monde au risque d’une guerre commerciale… « America First » et l’ordre mondial libéral semblent incompatibles.

« L’Ordre mondial libéral, RIP », Richard Haass, CFR

Ce que Haass veut dire, c’est que le meilleur remède à la mondialisation est la mondialisation, que la plus grande menace pour l’ordre mondial libéral est d’empêcher les entreprises mastodontes d’obtenir davantage que ce qu’elles veulent ; davantage d’accords commerciaux de croissance interne ; davantage de délocalisation d’entreprises ; davantage d’externalisation des emplois ; davantage d’arbitrage des contrats de travail ; et davantage de privatisation des actifs publics et des ressources critiques. La libéralisation du commerce n’en est pas une, elle ne renforce pas la démocratie, ni ne crée un environnement propice au respect des Droits de l’homme, des libertés civiles, et de la primauté du droit. C’est une politique qui se concentre presque exclusivement sur la libre circulation des capitaux, afin d’enrichir les actionnaires fortunés, et d’engraisser le résultat net.

Les soulèvements sporadiques dans le monde : le Brexit, les gilets jaunes, les groupuscules de droite émergents, trouvent tous leur origine dans ces accords commerciaux unilatéraux favorables aux entreprises qui ont précipité la baisse constante du niveau de vie, la diminution des revenus, et la réduction des avantages fondamentaux pour la grande masse de travailleurs aux États-Unis et en Europe. Le Président Trump n’est pas responsable de la résurgence du populisme, ni de celle des troubles sociaux, il se contente d’exprimer la colère de la population. Le triomphe présidentiel de Trump était un rejet clair du système élitiste complètement fallacieux qui continue de transférer la majeure partie de la richesse de la nation, à une infime caste au sommet.

La critique de Haass illustre le niveau de déni de ces élites saisies maintenant par la crainte d’un avenir incertain.

Nous avons précédemment noté l’incontestable et indéniable déplacement du centre de gravité d’Ouest en Est. La brève uni-polarité de Washington, après la dissolution de l’Union soviétique en décembre 1991, a déjà pris fin, et de nouveaux centres de puissance industrielles et financières gagnent du terrain et dépassent progressivement les États-Unis dans des domaines vitaux pour la suprématie de l’Amérique. Cet environnement économique en rapide mutation s’accompagne d’un mécontentement social généralisé, d’un ressentiment de classe exacerbé, et de formes d’expression politique de plus en plus radicales. L’ordre libéral est en train de s’effondrer, non pas parce que les valeurs adoptées dans les années 60 et 70 ont perdu de leur attrait, mais parce que les inégalités se creusent, que le système politique est devenu insensible aux revendications du peuple, et parce que les États-Unis ne peuvent plus imposer leur volonté de façon arbitraire dans le monde.

La mondialisation a alimenté la montée du populisme, elle a contribué à exacerber les tensions ethniques et raciales, et elle est en grande partie responsable de l’affaiblissement de la puissance industrielle américaine. Le remède de Haass ne ferait que jeter davantage d’huile sur le feu, et hâterait le jour de le formation de camps rivaux où libéraux et conservateurs se livreront une bataille sanglante jusqu’à ce que mort s’en suive. Quelqu’un doit bien mettre fin à cette folie avant que le pays ne sombre dans une seconde guerre civile.

Ce que Haass omet d’évoquer, c’est le recours pervers de Washington à la force afin de préserver l’ordre mondial libéral. Après tout, ce n’est pas comme si les États-Unis n’avaient assumé leur rôle dominant actuel qu’en se livrant simplement à une concurrence plus efficace sur les marchés mondiaux. Bien sûr que non. Dans le gant de soie se trouve la poigne de fer, utilisée dans plus de 50 opérations de changement de régime depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Les États-Unis ont plus de 800 bases militaires disséminées sur la planète et ont jeté l’écorce après avoir pressé le jus de bien des pays lors de leurs interventions, invasions et occupations successives, autant que l’on s’en souvienne. Cette inclination pour la violence a été vivement critiquée par d’autres membres des Nations Unies, mais seule la Russie a eu le courage de s’opposer ouvertement à Washington là où cela compte vraiment, c’est-à-dire sur le champ de bataille.

La Russie participe actuellement à des opérations militaires qui ont soit empêché Washington d’atteindre ses objectifs stratégiques (comme en Ukraine), soit annulé la guerre par procuration de Washington en Syrie. Naturellement, les élites libérales telles que Haass se sentent menacées par ces événements, car elles sont habituées à une situation dans laquelle « le monde est leur chasse gardée ». Hélas, le gibier a été retiré du menu, et les États-Unis vont devoir faire les ajustements nécessaires, ou risquer de provoquer une troisième guerre mondiale.

Le Président russe Vladimir Poutine objecte à l’unilatéralisme de Washington, au chevalier qui transgresse le droit international pour mieux poursuivre ses propres ambitions impériales. L’ironie est que Poutine soit devenu le meilleur défenseur du système international et, en particulier, des Nations Unies, un point sur lequel il a insisté lors de sa déclaration lors de la 70ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York le 28 septembre 2015, soit deux jours seulement avant que les avions de guerre russes ne commencent leurs missions de bombardement en Syrie. Voici un extrait de ce qu’il a dit :

L’Organisation des Nations Unies est unique en termes de légitimité, de représentation et d’universalité… Nous considérons que toute tentative de saper la légitimité de l’Organisation des Nations Unies est extrêmement dangereuse. Cela pourrait entraîner l’effondrement de l’ensemble de l’architecture des relations internationales, ne laissant plus aucune règle exceptée celle de la force. Le monde serait alors dominé par l’égoïsme plutôt que par l’effort collectif, par le diktat plutôt que par l’égalité et la liberté, et au lieu de nations vraiment souveraines, nous n’aurions plus que des colonies contrôlées de l’extérieur.

Le président russe Vladimir Poutine lors de la 70e session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Le discours de Poutine, suivi du lancement de l’opération russe en Syrie, était un avertissement clair à « l’establishment » de la politique étrangère qu’il ne serait plus autorisé à renverser des gouvernements et à détruire des pays en toute impunité. Tout comme Poutine fut disposé à exposer le personnel militaire russe en Syrie, il le fera probablement au Venezuela, au Liban, en Ukraine et dans d’autres endroits où il pourrait être nécessaire de le faire. Et bien que la Russie n’ait pas la puissance brute de l’armée américaine, Poutine semble dire qu’il engagera ses troupes au feu pour défendre le droit international et la souveraineté des nations. Voici à nouveau Poutine :

Nous savons tous qu’après la fin de la guerre froide, il ne restait au monde plus qu’un centre de pouvoir, et que ceux qui se trouvaient au faîte de la pyramide furent tentés de penser que, puisqu’ils étaient si puissants et si exceptionnels, mieux que tout autre, ils savaient ce qui devait être fait et, que par conséquent, ils n’avaient aucun besoin de rendre des comptes à l’ONU, qui, souvent, au lieu de valider sans sourciller les décisions nécessaires, leur faisait obstacle….

Nous devrions tous nous souvenir des leçons du passé. Par exemple celles de notre passé soviétique, lorsque l’Union soviétique exportait des expériences sociales, en préconisant des changements dans d’autres pays pour des raisons idéologiques, ce qui entraînait souvent des conséquences tragiques, et causait plus de dégradation que de progrès.

Cependant, au lieu de tirer les leçons des erreurs des autres, certains préfèrent les répéter et continuer à exporter les révolutions, même s’il s’agit maintenant de révolutions « démocratiques ». Il suffit d’examiner la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, déjà mentionnée par l’orateur précédent. Au lieu de procéder à des réformes, une intervention agressive détruisit sans discernement les institutions gouvernementales et le mode de vie local. En lieu de démocratie et de progrès, nous voyons maintenant la violence, la pauvreté, les catastrophes sociales et le mépris total des droits de l’homme, y compris le droit à la vie.

Il m’est urgent de demander à ceux qui ont généré cette situation : vous rendez-vous au moins compte maintenant de ce que vous avez fait ?

Le Président Russe Vladimir Poutine lors de la 70ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Ici, Poutine conteste ouvertement le concept d ’« ordre mondial libéral », qui est en fait le surnom employé pour dissimuler le pillage incessant de la planète par Washington. Il n’y a rien de libéral dans le renversement des régimes, et dans le fait de plonger des millions de personnes dans l’anarchie, la pauvreté et le désespoir. Poutine tente simplement de faire comprendre aux dirigeants américains que le monde change, que les nations asiatiques gagnent en puissance, et que Washington devra renoncer à l’idée que toute entrave à son comportement constitue une menace pour ses intérêts en matière de sécurité nationale.

L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Jimmy Carter, Zbigniew Brzezinski, semble être d’accord sur ce point et suggère que les États-Unis commencent à repenser leur approche en matière de politique étrangère, maintenant que le monde a radicalement changé, et que d’autres pays exigent une plus grande place à la table des négociations.

Ce dont la plupart des gens peinent à se rendre compte à propos de Brzezinski, c’est qu’il a radicalement changé sa vision de l’hégémonie mondiale quelques années après la publication de son chef-d’œuvre de 1997, Le Grand Échiquier : la suprématie américaine et son impératif géostratégique. Dans son ouvrage de 2012, Vision Stratégique, Brzezinski recommandait une approche plus réfléchie et plus coopérative qui faciliterait la transition (le déclin ?) inévitable des États-Unis, sans créer une carence de pouvoir susceptible de conduire au chaos mondial. Voici un court extrait d’un article qu’il a écrit en 2016 pour The American Interest  intitulé « Vers un réalignement mondial » :

Le fait est qu’il n’y a jamais eu de puissance mondiale « véritablement dominante » avant l’émergence de l’Amérique sur la scène mondiale… Cette époque est en train de s’achever… Alors que se termine leur ère de domination mondiale, les États-Unis doivent prendre les devants en réalignant l’architecture mondiale du pouvoir… Les États-Unis demeurent l’entité la plus puissante du monde sur les plans politique, économique et militaire, mais, face aux changements géopolitiques complexes des équilibres régionaux, ce n’est plus le pouvoir impérial mondial.

Les États-Unis ne peuvent lutter efficacement contre la violence actuelle au Moyen-Orient que s’ils forment une coalition qui implique également, à des degrés divers, la Russie et la Chine….

Une politique américaine constructive doit patiemment être guidée par une vision à long terme. Elle doit rechercher à promouvoir la progressive prise de conscience que la seule place de la Russie, en tant que puissance mondiale influente, se situe finalement en Europe. Le rôle croissant de la Chine au Moyen-Orient devrait refléter la prise de conscience réciproque des États-Unis et de la Chine selon laquelle leur partenariat croissant, pour faire face à la crise du Moyen-Orient, constitue un test historiquement significatif de leur capacité à façonner et à renforcer ensemble la stabilité mondiale.

L’alternative à une vision constructive, et en particulier la recherche d’un résultat unilatéral imposé par l’armée et par l’idéologie, ne peut qu’entraîner une futile prolongation autodestructrice.

Dans la mesure où les vingt prochaines années pourraient bien être la dernière phase possible des alignements politiques plus traditionnels et familiers, et avec lesquels nous sommes plus à l’aise, la réponse doit être conçue maintenant… Et cette mise en œuvre doit reposer sur une vision stratégique qui reconnaît le besoin urgent d’un nouveau cadre géopolitique.

« Vers un Réalignement Mondial », Zbigniew Brzezinski, The American Interest

Il me semble qu’il s’agit d’un article perspicace et frappé au bon coin de la raison. Cela montre que Brzezinski a intégré que le monde avait changé, que le pouvoir s’était déplacé vers l’Est, et que la seule voie à suivre pour l’Amérique était la coopération, les concessions, l’intégration et le partenariat. Tragiquement, ces idées ne trouvent aucun soutien au Congrès US, à la Maison Blanche, ou au sein de la politique étrangère des États-Unis. La classe politique dans son ensemble, ainsi que ses alliés dans les médias soutiennent unanimement une politique de belligérance, de confrontation et de guerre. Les États-Unis ne s’imposeront pas dans une confrontation avec la Russie et la Chine, ni ne seront capables de remonter au temps de l’après-guerre, lorsque la super-puissante Amérique régnait en souveraine. La confrontation ne ferait qu’accélérer le rythme du déclin des États-Unis, et de l’effondrement final de l’ordre mondial libéral.

Mike Whitney

Article original en anglais :

Brzezinski’s Warning to America. The Liberal World Order is Falling Apart. America’s Unavoidable Decline

Mai 01, 2019 16:21 UTC 

Les Américains se préparent-ils à une guerre civile ? 

Un législateur américain a exhorté ses partisans à s’armer pour une guerre civile imminente, a rapporté The Guardian. 

Le journal britannique a publié un enregistrement audio de Matt Shea qui a conseillé au public de collecter "un AR-15" [un fusil d'assaut, NDLR] et "des bandes de munitions". 

Selon The Guardian, le représentant républicain de l'État de Washington, Matt Shea, et plusieurs de ses associés ont régalé l'audience avec des théories du complot, des visions séparatistes et des exhortations à inciter les auditeurs à s'armer avant une guerre civile imminente, lors d'un rassemblement dans un lieu religieux éloigné au nord-est de l'État l'an dernier. 

Dans des enregistrements obtenus par The Guardian, Shea et Jack Robertson, également connu sous le nom de John Jacob Schmidt, une personnalité de la radio, ont évoqué leurs visions et leurs craintes d'une "violente révolte de gauche" dans des discours prononcés lors de l'événement "God and Country 2018" et ont invité à s’armer pour les contrer. 

The Guardian a publié la semaine dernière des enregistrements de discussions dans lesquels Shea et Robertson ont révélé avoir discuté du recours à la surveillance, à des "opérations psychologiques" et à la violence contre des militants libéraux et de gauche. 

Robertson a déclaré au public lors de l'événement de 2018 qu'il devrait être préparé à la guerre civile. 

Dans son discours lors de l'événement "God and Country" en juin dernier, qui a immédiatement suivi le discours de Shea, Robertson a déclaré: "Bien sûr, vous savez tous que vous devriez avoir un AR-15 et mille cartouches, pas vrai ? Parce qu'Antifa [une coalition de gauchistes antifascistes, NDLR] se prépare à défendre." 

Le discours de Shea a également porté sur l’idée de séparer l’est de Washington en une entité politique distincte. 

Shea a abordé son plan de longue date visant à diviser Washington, la partie orientale étant renommée "Liberty State". Dans les présentations plus publiques de la campagne Liberty State, Shea a souvent donné des raisons économiques, culturelles et politiques à la séparation. Dans ce discours, il a semblé proposer une vision plus radicale, qui a été ordonnée par Dieu. 

Il a commencé par proposer "une idée simple qui peut vous faire craquer un peu au début. Et cette idée est que la liberté doit être maintenue par la force". 

Dans son discours de 2018, Robertson a déclaré que le public devait se préparer à la menace de guerre civile. "C’est un fait que ce que nous voyons dans le paysage politique et notre paysage culturel est l'indicatif d’une guerre civile à venir", a-t-il déclaré.